Vive Noël!

Angelica se réveilla et s'étira longuement dans son lit. Elle soupira légèrement avant de se lever. On était le 25 Décembre et le village allait fêter la Noël tous ensemble, comme chaque année... Elle en avait une sainte horreur de cet événement où tout le monde se regroupait. L'adolescente devait avoir seulement 2 ou 3 amis dans le village, les autres vivant ailleurs.

- Angelica! Habille-toi et descends tout de suite! On doit aller à la place!
- Laisse moi le temps M'man!

La rebelle se demandait comment ses parents pouvaient faire pour savoir quand qu'elle se réveillait.
Elle se dirigea vers sa garde-robe et sortit ses habits de saison. C'était simple, les mêmes que d'habitudes mais avec de la fourrure blanche - de la fausse bien entendu - aux extrémités ce qui la réchauffait et cachait beaucoup plus sa peau.

Elle descendit les escaliers en baillant avant de voir ses parents, habillés d'un grand manteau chacun. Sa mère qui avait des cheveux bruns portait un manteau beige cachant son corps sauf ses pieds qui étaient mis dans des bottes noires fourrées.
Son père avait un manteau noir qui allait jusqu'à ses genoux pour laisser apparaître son jean et ses chaussures marronnes. Elle vit facilement la grimace qu'ils avaient en voyant les habits de leur fille mais cette dernière s'en fichait, elle s'habillait comme elle voulait avec son propre style.

Après un léger dialogue pour faire comprendre à Angelica qu'elle devra dire bonjour à tout le monde - ce qu'elle ne fera pas - ils quittèrent leur maison pour se diriger vers la place. L'adolescente espérait au moins voir Guillaume là-bas. Elle ne s'ennuierait pas au moins et elle aurait quelqu'un avec qui parler.
Ils arrivèrent rapidement à la place du village et la rebelle pu voir qu'il y avait une patinoire pour ceux qui aimaient. Cela ne l'intéressait pas trop et elle se mit à chercher après une de ses connaissances. Ils avaient au moins droit à un Noël blanc, c'était déjà ça.

[Non désolé,c'est vraiment un Rp pour les bipèdes (et les domestiques aussi possiblement). C'est comme les assemblées des clans mais c'est pour les bipèdes.]

-Je sors ! crie-je à ma famille d'accueil avant de claquer la porte bruyamment derrière moi.
L'air frais et surtout, froid, de cette matinée de Noël fouette mon visage. J'enfonce mes pieds dans la neige, toute heureuse. Je ne croirai presque au Canada avec toute cette neige.
Je me dirige vers la place du village, Natsu dans le col de mon écharpe, pour aller voir les horaires de cars pour l'hôpital. Christiane, la grand-mère de ma famille d'accueil, y passe ce qui dout être son dernier séjours. En effet, elle a un cancer des os et plus de 80 ans, se qui laisse entrevoir qu'une chose : la mort. Ho, y peut bien se passé un ans avant que ça arrive, mais c'est quasi inévitable.
Bref, c'est Noël, et je lui avais promis de lui rendre visite, ce que je vais faire aujourd'hui. Et, si j'ai le temps, je lui achèterai un cadeau, ce que je n'ai pas penser faire plus tôt. En même temps, Noël, quand j'étais petité je le fêtais jamais. Mon père travaillait quasi toujours et ma "mère" trouvait toujours un moyen de s'éclipser, ou elle invitait des amis, ou encore trouvait une colo pas chère en hiver et je partais. Le seul Noël avec une ambiance "familiale" que j'ai eu cette quand j'avais 4 ans - et encore, c'était parce que ma grand-mère passait la période des fêtes à la maison. Sinon, j'avais bien des cadeau mais ça m'a très vite laisser, étant donner que mes parents ne connaissaient pas mes goûts et m'offert n'importe quoi. Cette année encore, mon père, dans le doute, m'a envoyé des chocolats, un livre sur les écureuils et des bottes-fourées trois fois trop grande pour moi. Ma mère, c'est pas mieux, elle ne m'a rien envoyé. C'est sympa de voir combien elle tient à moi... Et, bizarrement, c'est ma famille d'accueil qui m'a fait les meilleurs cadeaux, c'est à dire, une écharpe bien longue et les derniers tomes de Fairy Tail, et je les avais avec moi, l'écharpe parce qu'elle est bien pratique, les Fairy Tail pour les lires dans le cars.
J'arrive sur la place et j'y découvre, avec étonnement, qu'elle est décorée pour l'occasition. Je repère une patinoire, un vendeur de crêpe, un autre de chocolats chaud et de vins chauds, et un dernier de châtaignes grillées. Je m'éloigne des stands et me rend vers l'arrêt de bus que je prend tout les matins pour aller - ou ne pas aller aussi - au collège. Et là, je découvre avec horreur de que j'ai raté le car de 6 minutes, et que je prochain passe à 11h45.
Je regarde ma montre. 9h16. 2h29 à attendre, et pas question de rentrer sinon, je suis sûre que ne plus pouvoir ressortir.
Je soupire et me dirige vers les stands et en cherche un susceptible de me vendre un bon cadeau de Noël pour Christiane. Heureusement, je trouve une jolie broche et un châle assorti, et je les achète tout les deux. Tout le temps attente que j'ai ne m'aura pas servie à rien.
Je reregarde ma montre. 9h29. Le temps passe lentement.
Soudain, je me rend compte que Natsu n'est plus sur mon épaule. Je le cherche du regard, partout, mais ne le trouve pas. Je refais les chemin que j'ai parcouru en sens inverse, sans succès. Mon écureuil a disparue.
Je me dirige vers la patinoire, demande à faire une annonce mais on me rie au visage, en me disant que "J'étais bien drôle et toute choute à vouloir chercher un écureuil, mais qu'il y en a pas ici que j'aurai plus de chance dans la forêt"
C'est ça... C'est drôle peut-être ? Maudit gens...
Je m'associe sur un banc, devant la patinoire et fixe le ciel, attendant sûrement un miracle. 9h41. J'ai tout mon temps pour attendre. Après tout, le temps est fait pour être perdue non ?

Angelica cherchait depuis un moment déjà et elle ne trouvait personne. Point positif, elle avait réussi à quitter ses parents au stand d'alcool. L'adolescente pouvait au moins remercier son père d'être un alcoolo et d'être ami avec le vendeur.
Elle arrêta de chercher. Visiblement, aucun de ses amis n'étaient là et elle pouvait s'attaquer aux différents stands. Elle glissa sa main dans sa poche de son gilet qui était vide. La rebelle grogna en se souvenant que son téléphone était mort. Elle alla alors dans la poche avant-droite de son short en prenant les billets qu'elle avait. Elle compta : 30€.
Elle râla une deuxième fois. Non seulement son téléphone était mort mais en plus, elle avait perdu son portefeuille depuis un moment.

L'adolescente rangea son argent et commença à se balader de stand en stand pour en trouver un qui était bien.
Elle chercha longtemps avant de trouver un stand... un peu cassé, comme s'il avait été pris en dernier mais ce qu'il proposait était au moins bien : piercings, faux ongles, bandanas, bagues et accessoires.
Bon, le stand n'avait pas ce que toutes les filles aimait. C'était plutôt tête de mort, coeur transpercé,etc.
Un stand pour gothiques, emos et rebelles. Il était d'ailleurs tenu par des emos.

Angelica s'approcha mais elle vit un écureuil courir vers elle avec une châtaigne grillée coincée contre ses dents. Il grimpa le long de la jambe de la rebelle et se cacha dans la poche de sa veste sans qu'elle puisse réagir. Un homme arriva juste derrière et, vu à son odeur, il tenait le stand de châtaignes grillées.

- Il est à toi cet écureuil? Tu me dois 2€.
- Pardon? Tu me prends pour qui le coincé de service? J'ai pas d'écureuil et j'te passerai pas 2€ pour une châtaigne! Retourne dans ton p'tit cabanon et va vendre tes noisettes!
- Cet écureuil a sauté dans la commande d'une cliente et il s'est réfugié près de toi alors t'as intérêt à me payer et retourner auprès de tes parents.
- Bon... Tiens voilà ton argent et retourne crier contre tes produits, j'en ai rien à faire!

Angelica lui jeta la pièce de 2€ et le quitta en allant vers le stand qu'elle avait vue précédemment. Elle arriva devant et vit une magnifique bague chromée avec une tête de mort dessus. Elle était vraiment bien faite et l'adolescente la voulait mais après un échange avec la vendeuse, elle appris que la bague coûtait 30€.
Elle grimaça avant de repartir. Elle sortit l'écureuil de sa poche par la queue et s'arrêta, il avait fini la châtaigne.

- Alors toi le rongeur, j'te reconnais. T'es l'animal de la canadienne. Tu sais où elle est que je récupère mon argent? Non? Elle doit pas être loin vu que t'es là!

Elle mis alors l'écureuil dans sa poche, là où il était allé, et alla d'abord vers la patinoire. Elle était au centre de la place donc cela aiderait pour les recherches.
Elle y arriva vite et commença par voir sur la glace si elle ne serait pas partie patiner. Elle s'appuya contre les rambardes et se mit à regarder chaque personne qui glissait sur la glace.

Je soupire. 9h47. Je sais que je ne suis pas qu'un naturel très patient mais là, j'ai l'impression d'avoir passer des heures sur le banc, et je commence et m'ennuyais. J'ai encore à peut-près 2 heureusement libres et j'ai la très envie de les passer à me ronger les sangs et à m'inquiéter. Et si il y a bien un défaut que j'ai malheureusement hérité de ma "mère", c'est la façon de penser que, si je perd un truc 5 minutes, il est plus à moi... C'est peut-être pour cette raison que ma "mère" passer tout son temps dans les magasins ou en ville...
Bref, j'ai besoin de m'occuper l'esprit. Je fouille mon porte-monnaie. Il me reste une dizaine d'euros, j'ai arrêter de compter les pièces de 20, de 10 et de 2 centimes dès que je me suis assuré qu'il me rester assez d'argent pour prendre deux billets de cars et 30 minutes de patinoires.
Je me dirige vers la caisse, paye mon billet et va au vestiaire mettre mes patins. Je les noue très rapidement, trente-six secondes, top-chrono. Puis, je monte sur la patinoire et commence à en faire le tour lentement, puis j'accélère. Dans une des très nombreuses écoless dans lesquelles je suis aller, j'ai eu droit, souvent, à des cours de patinage. Sauf qu'au Canada, je pouvais patiné sur un vraie lac geler, pas sur une patinoire artificielle qu'on monte et démonte en 5 quand on est rapide. Bref, tout ça pour dire que j'ai d'assez bonne basse et avec ça, un très bonne équilibre ce qui fait que, en à peine 30 secondes, la patinoire n'avait plus de secret pour moi.
Je commençais à me laisser griser par la vitesse et le sentiments de puissant qu'elle apportait...
BAM !
Je percute de plein fouet et des ces maudits arbres artificielles que les gens mettent n'importe où sur les patinoires en pleine air. Maudit soit-il... À cause d'eux, je suis les quatre fers en l'air, recouvre de fausses neiges et avec un beau bleu sur le front. Super...
Je me remet rapidement debout et viens m'appuyer sur la rambarde la plus proche pour reprendre mon souffle. Je suis pas spécialement fatiguer, mais j'ai envie de rien faire pendant quelques minutes, de me vider la tête puis après, je pourrais repartir. Je profite de cette instant de répit pour regarder l'heure. 10h12. Ça fait presque 15 minutes que je patine. Et ça en fait 30 que j'ai perdue Natsu...
Une sentiment de tristesse profonde viens me prendre dans ces bras. J'ai jamais été triste dans ma vie. Sauf que ma grand-mère et morte et quand j'avais perdus mon Fairy Tail à la foire. Et là, c'est la même tristesse que quand ma grand-mère est mort : l'impression de perdre quelqu'un à jamais. Ça fait si mal. Et je crois bien que là, sur la patinoire, je suis en train de pleurer en réalisant que je ne revoirais plus jamais Natsu. J'ai honte de l'avouer mais là, cacher derrière ma manche, je pleure.