Bonjour toi ! Pv Conteur [Privée]

Je savourais le vent qui fouettait mon pelage noir. Mes yeux étaient clos. Mes oreilles étaient Redresser, en alerte. Je me concentrais. Certains disait que l'on pouvait presque entendre la respiration de la montagne et les piaillements des petits aigles dans leurs nids. Le nombre de fois que j'avais essayé... J'entendis un frôlement, un martellement sur le roc. Mes paupières se décollèrent, laissant apparaître deux pierres vertes. Je me collait en sol, faisant une révérence a la minette se tenant devant moi.
-Bonjour Conteur.... Miaulais je en tentant de calmer mon rythme cardiaque.

Lorsque je vis Pic des pointes rocheuses faire la révérence ceci me gêna un peu... Je n'avais pas l'habitude... Alors je regarda Le roc céleste devinant que je l'avais perturber dans sa méditation...

-Allons relève toi... Dis-je calmement

Je remarqua que son coeur battait à la chamade... Je ne dit rien car au fond le mien aussi... Mais pourquoi je n'en savais rien... Je regarda le matou noir....

Je me redressais et me rendis compte avec un certain malaise qu'elle était plus petite que moi. Je n'aimais pas surplomber les autres chats. Surtout mes supérieurs. Je savais très bien pourquoi mon coeur semblait s'envoler de la sorte. Ça faisait longtemps que ce sentiment avait evolué. Mais il commençait à sérieusement empiéter sur ma vision des choses.
-Conteur, puis je t'avouer un truc totalement fou ? Demandais je en plongeant mes yeux dans les siens. J'aurais voulu disparaître sous terre. Je me préparais. Ça serait frustrant pour moi de balbutier.

J'avais un peu honte de me dire que j'étais petite mais bon... On ne pas être parfait...
Alors que je devais levée ma tête il me dit:

--Conteur, puis je t'avouer un truc totalement fou ?

-Oui bien sur je ne te jugerais pas quoique tu me dise... Je te le promet...

Il y a eu un blanc entre ces 2 simples phrases... on s'entendait bien... voir plus que bien... Alors je ne vois pas qu'elle est le problème de se parler... Je sentais mon coeur sur ma cage thoracique... Il battait si fort... Mais quel est ce sentiment.... L'amour ? Je ne connais ce sentiment .... Je ne sais pas... La chaleur du soleil... Je ne sais pas... Je ne sais pas.... Ce mot qui se répéter sans cesse dans ma tête ....

Je m'ébrouais. Me voilà devenu sentimental ! Je devais recouvrir mon sang froid habituel avant de me transformer en cervelle de puce de première. Mon souffle s'emballa par la proximité de celle que j'aimais. Je ferai les yeux pour m'éclaircir les idées. Je les rouvris subitement, sur de mes paroles et de mes intentions.

-Je t'aime.... Miaulais je plongeant mon regard dans le sien.

J'eu peur de sa réaction. Peur de la dégouter.. De la répugner.... Pour la première fois de ma vie, j'avais peur de moi même. Pour la première fois dans ma vie, j'avais peur des regards des autres.

-Je t'aime....dit-il

Sur ces mots, je recula d'un pas en poussant un hoquet... J'étais tellement surprise pas sa déclaration en fait... j'étais bouche-bée... Je ne savais pas quoi répondre... l'aimais- je ?
Je ne sais pas... Encore ces mots... Je crois que mon coeur se calma comme si il avait enlever un poids peut-être que mon coeur l'aime... Mais je ne savais pas ce qu'étais l'amour ... Je ne sais pas si je peut le ressentir...

-Moi.. Moi... J'ai perdue mon sang-froid... J'étais a deux pattes de m'enfuir le plus loin que possible... C'est alors qu'une douce chaleur vint m'interrompre dans mes pensées... Une chaleur qui me calma... Qui calma mes pensées... était-ce l'amour... Oui la sensation d'aimer et de se faire aimer.... J'aimais quelqu'un pour la première fois... et ce chat était ... Pic des pointes rocheuses...Alors je le regarda a nouveau

-je t'aime aussi... Pic...Je n'avais pas peur de lui dire.... Car je l'aimais....

Je deplacais mon regard vers le soleil. Même cet astre n'était rien par rapport a l'éclat illuminant le doux regard de cette femelle. Je la caressai du regard. Je m'assis et la regardait, pensif. Son odeur me titillait les narines. Sa grâce féline empourprait mon esprit. Pic reprend toi ! Ne cessais je de penser en me donnant des coups mental.
-Quoi de beau a raconter ? Demandais je juste pour avoir le plaisir d'entendre sa voix.

Pourquoi suis-je si timide tout à coup... Est-ce encore cette sensation... Je pouvais ressentir la respiration du humble mâle sur mon visage on était si proche... Soudain je me dis qu'au lieu de contempler son doux visage je devrais peut-être répondre à sa question...
-hum... J'allais chasser peut-être voudrait tu m'accompagner ? lui dis-je
Par ailleurs je sentais une odeur de moineau... Il n'était pas très loin ...
-Un moineau... Dis-je en chuchotant... Il n'avait pas l'air d'être très loin.... Alors mes oreilles dressés en avant, mon regard qui fixait les arbres à la recherche d'une feuille, d'une branche qui me mettrais sur la piste du moineau...

Je m'empêchais d'éclater de rire. Je sortis un cadavre de moineau de sous ma patte. Je la regardais avec malice. Ce qu'elle était belle ! Et cette force d'esprit ! Oui, je l'aimais. Elle pourrait même me dire qu'elle était une tueuse en serie, je continuerais à l'aimer avec la même force. Cette amour à été taillé dans le diamant. Et ce diamant, c'est mon coeur. Un diamant sculpté, taillé et agrémenté par la meilleure forgeuse de la vie. Celle que j'aimais... Je poussai le volatile vers elle et nos museau se frôlèrent :

-Pour toujours Conteur... Cette amour, c'est du solide... Murmurais je en souriant.

J'étais un peu honteuse de ne pas avoir sentie ce moineau mais bon j'avais faim alors... Alors nos têtes se rapprochèrent pour n'être plus qu'a quelques centimètres l'un de l'autre... Je voyais de plus prés sa grande beauté... On se regarda droit dans les yeux....

-Pour toujours Conteur... Cette amour, c'est du solide...Murmurait-il en souriant...

-Je te le promet Pic...Cette amour... Est rare et précieux....Prenons en soin...dis-je en collant ma tête a la sienne....

J'étais au bord des flots de larmes tellement la joie m'envahissait. J'en étais fou. Il y avait une chose de sur, je vivrais tant qu'on s'aimera... Je me reculai légèrement d'elle pour pouvoir l'observer une énième fois. Je savais que son image était à jamais graver dans mon esprit, mais, cette peur de l'oublier a cause d'un quelquonque accident me tordait le ventre. J'avais toujours la mauvaise manie de m'imaginer les pires choses dans des moments merveilleux, aux frontières de la magie. Mais finalement, ce qu'on éprouvait l'un pour l'autre, n'étais ce pas une forme de magie ?

-Conteur, fais attention.. Viens derrière moi tout de suite ! Hurlais je en sortant les griffes, feulant contre la masse de Plume piquant vers nous. J'étais terrifié, terrorisé !

-Conteur, fais attention.. Viens derrière moi tout de suite ! Hurla-t-il
Alors dans la panique je fis ce qu'il me dit et alla en sautant derrière lui. Lorsque je regarda devant nous il y avait un aigle son bec droit vers nous, je paniqua un instant mais je me repris cette situation je la connaissais déjà....C'est le risque de vivre dans la Tribu...
Alors je lança sans aucune crainte:
-Ce soir on va manger de l'aigle ! Je me mis en position de combat
Et je vit que mon compagnon l'était déjà ... Il était tellement beau comme ça ... Reprend toi Conteur !!!

Mes pensées se dirigèrent seulement sur la menace qui piquait vers nous. Tous mes sens se figèrent dans chacun de ses mouvements. Une femelle... Je le sentais. Les femelles avaient une odeur différente des mâles. Leurs gestes l'étaient aussi. Mes griffes erraflerent le roc sous mes pattes et le regard du rapace me déstabilisa. Je sentais la fourrure de la minette contre la mienne. Je sentais sa respiration calme et régulière. J'entendais son coeur battre, en unisson avec le mien. Les griffes de l'aigle me lassererent l'épaule et le flanc. Je revins à moi, battant l'air de ma patte et posant mes griffes sur les ailes, clouant l'animal au sol.

-Saleté.... Crachais je en m'empêchant de penser que des aiglons attendait sûrement cette mère pour les nourrir.
Par pitié, pardonne moi... Pensais en plongeant mon regard dans celui de l'oiseau ou la peur et la rage se lisait clairement.

Lorsque je vis l'aigle mettre à terre mon compagnon je réfléchie au quart de tours je sauta agilement sur la bête à plume qui avait prit pour cible le matou noir... En plein vole je sortie mes griffes pour les planter dans le dot du rapace qui poussa un cri suraigu dans tout la montagne.
Mes pattes touchèrent alors le roc l'aigle n'était pas mort... Mais mes pattes et mes griffes était emplies de sang chaud... Je tenta d'arrêter de penser au sang et je pensa alors à Pic... Je me retourna....

D'un geste vif, je retirais le dernier souffle au rapace. Je me donnais des coups de langues, plaquant la saveur du sang sur mon palais. Je relevai le regard vers celle que j'aimais et une simple phrase franchit ma gorge alors que je me levai et m'approchais près d'elle :
-Merci Conteur... Je t'aime...
Je me blottis contre elle en ronronnant bruyamment.

-Merci Conteur... Je t'aime...Dit-il

Ces mots... Je ne pouvais plus attendre je me décida enfin à le faire.... Je m'approcha de sa gueule pour l'embrasser.... Notre amour était maintenant scellé et ce , pour toujours !
Après ceci je me retirais pour donner un ordre comme un vrai conteur....
-Ramassons cet aigle et ramenons le à la Tribu... Il est assez gros pour pouvoirs nourrir tout le monde...

Alors je me pressa de ramasser la carcasse du rapace en attendant l'aide de mon compagnon....Qui par ailleurs aurait pu le portait seul , il est si fort... Si grand.... Le compagnon idéal....Oh .... Il faut que je me reprenne et assurer mon rang de Conteur.... Il ne faut pas s'attarder sur les qualités de l'un ou de l'autre je ramènerais cet aigle quoi qu'il m'en coûte !

Je souris et me mit à courir pour pouvoir l'aider a rapporter l'aigle au camp. Je le hissai sur mon dos et d'un coup brusque je la destituais de son fardeau. J'eclatai d'un grand rire.
-Je t'ai eu euh ! Miaulais je en me détournant et en courant aussi vite que je pouvais avec ce poids sur mon dos, ce n'était pas tâche facile. Je manquai de glisser en sautant et je dus prendre l'aigle dans ma gueule avant qu'il fasse chute libre. Finalement, son aide serait pratique....

Surprise par la rapidité du matou, une idée me parvint... Ce n'était pas bien compliqué de le retrouver entre les grognement contre l'aigle qui ne cessait de tomber c'était comme trouver une souris dans un tas de gibier de lapin.... Alors je grimpais sur des branches basses pour observer le pauvre et courageux chat noir... Je n'allais pas le laisser la... Je rigola:
- De l'aide ? Je n'attendis pas sa réponde que je sauta de ma branche pour venir à son aide ... Cet aigle faisait au moins 4 fois mon poids...Mais avec l'aide de Pic ça allait mieux.... Nous étions proche de la Tribu...

up ?

Wai