Une soeur ? (feat. Lune d'Argent)

Après notre petite escapade de la veille, Lune d'Argent et moi, nous étions plutôt rapprochés, et en me réveillant ce matin, je décidais d'aller apprendre cette nouvelle qui me tenais tant à cœur..... Lune d'Argent était ma sœur. En sortant de la tanière, j'observais le ciel, d'un bleu encore profond, vu l'heure. Je m'élançais à sa poursuite, et la vis, quelle que pattes plus loin, je m'apprêtais à sauter sur ma proie, quand je sentis une présence derrière moi... Lune d'Argent était ma sœur.
Je m'approchai de son oreille et chuchotai :
"Réveille-toi !!!!"
Elle m'observa de ses yeux encore dans les brumes du sommeil, je lui indiquais d'un petit mouvement de tête la sortie, elle se leva et se toiletta, totalement indifférente à ma personne. Je lui dis que nous allions au Grand Sycomore et quelle pourrait me rejoindre une fois prête. Je me mis à courir dans la forêt toute juste réveillée, et me dirigeais vers le Grand Sycomore. Au pied de ce géant robuste, je flairai la piste encore fraiche d'un jeune lapin, je décidât de la suivre, me disant que j'avais le temps avant que Lune d'Argent arrive. Je m'élançais à sa poursuite, et la vis, quelle que pattes plus loin, je m'apprêtais à sauter sur ma proie, quand je sentis une présence derrière moi...

Je rêvais. J'était dans un champ. Tout autour de moi des fleurs. Des fleurs immenses et majestueuses. Et un chant. Un magnifique chant dont je n'arrive pas à saisir les paroles. Je m'approche. Soudain, une voix. Une voix qui ne fait pas partit du rêve. Une voix qui vient de l'extérieur.
"Réveille-toi!!!"
J'entrouvre les yeux. Au-dessus de moi se trouve Plume d’Émeraude.
"Laisse-moi dormir. J'suis pas d'patrouille"grommelais-je dans un demi-sommeil.
Le guerrier n'a pas l'air de m'entendre. Il sort de la tanière en me faisant signe de le suivre. Je me lève difficilement, avec une seule envie en tête, celle de me recouché. Je sort en étouffant un bâillement. Il faut dire que j'avais passer une très mauvaise nuit, entre le froid, les chats qui bougeaient autour de moi et ma couchette toute humide. Plume d’Émeraude avait intérêt à me dire quelque chose d'important parce-que sinon, il risquait de passer un mauvais quart d'heure.Je m'approcha de la pile de gibier et prit une grive particulièrement grosse. Je m'assis, fit ma toilette et commença à manger. Je regardais autour de moi pour voir où était Plume d’Émeraude. Il m'attendait devant l'entrée du camp. Il me dit qu'il allait au Grand Sycomore et qu'il m'y attendrait. Il risquait de m'attendre longtemps! Déjà que je m'était levé tôt, je n'avait pas du tout envie de me dépêcher. Je termina ma proie. Les chats commençait à sortir des tanières. Je sortit du camp. L'herbe était encore pleine de rosée. Je commença à courir pour me dégourdir les pattes. Bouger me fit réfléchir. Pourquoi Plume d’Émeraude voulait t'il me voir? Il m'en voulait peut-être pour quelque chose. Mais quoi? De toute façon, j'aurais bientôt les réponses à toute mes questions. Le Grand Sycomore se dressait devant moi. L'immensité de l'arbre m'avait toujours surprise. Arriver sous l'arbre, je cherchait du regard l'espèce d'abrutis qui m'avait réveillé. Malgré ma curiosité, je ne pouvait m'empêcher de lui en vouloir de m'avoir éveillé. Il n'était pas là. Je sentis la colère s'insinuer dans tout mon corps. Il m'avait demandé de le rejoindre ici et il n'était même pas là! Ça dépassait les bornes! Je décidai de le prendre en chasse. Je me servit de mon nez. Il était bien passer par le Grand Sycomore, mais il était repartis. Je suivis sa trace. Je sentis aussi l'odeur d'un lapin. Je l'aperçut enfin. Il s'apprêtait à sauter sur un lapin. J'avais le choix: soit je faisait du bruit et le lapin s'enfuirait, soit je sautais sur Plume d’Émeraude. Je choisis la première option. Comme il n'avait pas mangé le matin, ça le gênerait plus de ne pas pouvoir attraper sa proie que de se faire attaquer par une chatte qui n'aimait pas se battre et qui, en plus, était plus petite que lui. Je marcha sur une branche, qui se cassa en un CRAC sonore. Le lapin s'enfuit. Le guerrier se retourna. Je lui dit:
"Tu réveille les gens au aurore, tu leur dit de te rejoindre à un certain endroit et toi, toi tu ne les attend même pas! Non, toi tu vas chasser un bon gros lapin, et tu le mange en rigolant tout seul de ta pitoyable blague! Franchement, tu fait pitié."
J'avais dit ça sur un ton de dégoût. Je m'assis et attendit qu'il me réponde.

Le lapin était dodu, et en entendant le bruit de branches, il s'enfuit comme le vent... Je me retournais et vis Lune d'Argent. En l'observant, je vis qu'elle était très énervé et surtout de très mauvaises humeurs. Elle me dit :
"Tu réveilles les gens aux aurores, tu leur dis de te rejoindre à un certain endroit et toi, toi tu ne les attends même pas! Non, toi tu vas chasser un bon gros lapin, et tu le manges en rigolant tout seul de ta pitoyable blague! Franchement, tu fais pitié."
Je pensais surpris, de se qu'elle pouvait penser de moi, je me demandais s'il n'était pas mieux qu'elle pense à une blague et me demandait s'il fallait le lui dire aujourd'hui... Je me dis aussitôt que j'avais assez reporté et qu'il valait mieux de le lui dire pour qu'elle soit moins énervée.
Je pris une grande inspiration et dis :
"Quoi que tu penses de moi je vais tout t’expliquer et bien que ce n’est pas ce que j’ai imaginé ce n’est pas grave."
Ce que je m’apprêtais à lui révéler serait un choc…
"Te souviens-tu de mon histoire et de pourquoi je suis ici ? De toute façon tu n’as pas le choix je vais tout te raconter…"
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"Il y a à de cela plusieurs lunes, je courais à travers la forêt avec ma mère, nous chassions une souris depuis plusieurs heures quand tout à coup, nous entendîmes des bipèdes non loin de là… Ma mère dit d’un ton affolé :
des bipèdes à cette heure ? Cours et n’oublie pas ce que je t’ai dit. En cas de problèmes courts jusqu’au clan de l’ombre et préviens ton père.
Sue ce mot peu rassurant, elle courut vers les bipèdes pour les distraire… A partie de ce moment je ne revis plus jamais ma mère…
Et ainsi ma longue, très long exil… Tout d’abord je longeai pendant plusieurs jours les terres du clan du vent, pour ensuite arriver aux quatre chênes, ma mère m’avait expliqué quand tombant amoureuse de mon père, ils utilisaient un passage pour pouvoirs se voir en cachette, j’entrepris de le chercher au prix de nombreuse journée et de peut de nourritures, jusqu’au moment où je trouvai enfin ce fameux passage, je le traversais et fut assailli par la très forte odeur du clan de mon père et la terre spongieuse……"
À ce moment-là, j’entendis un grand bruit derrière moi, et vis les yeux surpris de Lune d’argent……Je me retournais et vis…..

Là, tout de suite, ce que je suis en train de faire ? Ou plutôt ce que j'étais en train de faire ? Dormir, pardi ! Après une matinée sur ces terres qui me disaient quelque chose mais dont je n'avais pas envie d'en savoir plus, je ne pouvais plus que dormir. Quelle feignasse ! Et bien non, je ne suis pas un ramollo de chat domestique qui passe jour et nuit sur un canapé confortable. Là, si je me reposais il y a à peine quelques secondes, c'était parce que c'était depuis hier soir que je trainais en long et en large de ce territoire quasi inconnu -bah oui, quasi parce qu'en fait je suis sûr d'être déjà venu une fois. Et pourquoi je n'ai pas continué à ronfler paisiblement ? Parce que un craquement sonore m'a réveillé manquant de me faire tomber de la branche où je me trouvais. Elle n'est peut-être pas hyper haute cette branche mais ça fait tout de même un bon mètre 70. Du coup, après avoir chasser les points noirs qui dansaient devant mes yeux je me suis levé et j'ai regardé rapidement la scène.

Maintenant, j'en suis à là, au milieu d'une vaste forêt dans un arbre avec deux félins en dessous de moi. Mon cerveau se remets tranquillement en marche et j'observe la scène sans bruit.

Un chat noir et un chat argenté, ce dernier -ou plutôt cette dernière- à l'air assez en colère. Tandis que l'autre blablate et je n'entends que des bribes de mots. Faudrait qu'il songe à parler plus fort. Maintenant, c'est l'heure des hypothèses. Déjà, nous allons proposer une réponse pour qui ils sont. Des chats non-domestiques et qui n'ont pas l'air de solitaires donc des claniques. Ce territoire... Petit Hibou... Ah voilà, j'ai retrouvé ! Un mâle et une femelle du Clan du Tonnerre. Serait-ce donc un couple ? Une patrouille ? Des chasseurs ? De simples ennemis ou amis ? Bon, je laisse ces questions de côté et tente de me concentrer un peu plus. Les mots que je captent et que j'assemblent me font penser à une histoire que l'on raconte. Décidément, je n'entends vraiment rien ! Je me penche un peu plus. Et une idée germe dans ma tête. Une blague... Quelle merveilleuse idée ! Fidji, tu es un génie ! Dans ma tête, j'élabore un plan pour effrayer ces deux félins. Malheureusement je suis un peu trop perdu dans mes pensées et ce qui doit arriver arrive : je tombe.

On dit que les chats atterrissent toujours sur leurs pattes. Eh bien j'ai envie de vous dire que soit cette phrase est fausse, soit je suis le seul chat au monde à ne pas atterrir debout. Je fonce vers le sol et mon épaule percute de plein fouet la terre. J'entends un CRAC ! qui cette fois-ci, n'est à mon avis pas la branche qui m'a réveillé tout à l'heure. Je pousse un miaulement de douleur tout en me relevant avec effort, la patte avant droite pendante. Je me retourne et fait face aux deux guerriers qui me regardaient avec un air étonné. Je prends sur moi et leur souris amicalement.

"Euh... Salut !"

"Quoi que tu penses de moi je vais tout t’expliquer et bien que ce n’est pas ce que j’ai imaginé ce n’est pas grave."
Je le regarda avec une pointe de surprise dans le regard. Il n'avait pas l'air d'avoir voulu me faire une blague... Je consentit donc à l'écouter.
"Te souviens-tu de mon histoire et de pourquoi je suis ici ? De toute façon tu n’as pas le choix je vais tout te raconter…"
J'allais répliquer que c'était faux, que j'avais toujours le choix quant il reprit:
"Il y a à de cela plusieurs lunes, je courais à travers la forêt avec ma mère, nous chassions une souris depuis plusieurs heures quand tout à coup, nous entendîmes des bipèdes non loin de là… Ma mère dit d’un ton affolé :
des bipèdes à cette heure ? Cours et n’oublie pas ce que je t’ai dit. En cas de problèmes courts jusqu’au clan de l’ombre et préviens ton père.
Sur ce mot peu rassurant, elle courut vers les bipèdes pour les distraire… A partie de ce moment je ne revis plus jamais ma mère…"
Super... Il allait me sortir l'histoire du petit orphelin qui avait perdu sa môman... Il pouvait toujours parler, moi aussi ma mère était morte.
"Et ainsi ma longue, très long exil… Tout d’abord je longeai pendant plusieurs jours les terres du clan du vent, pour ensuite arriver aux quatre chênes, ma mère m’avait expliqué quand tombant amoureuse de mon père, ils utilisaient un passage pour pouvoirs se voir en cachette, j’entrepris de le chercher au prix de nombreuse journée et de peut de nourritures, jusqu’au moment où je trouvai enfin ce fameux passage, je le traversais et fut assailli par la très forte odeur du clan de mon père et la terre spongieuse……"
Alors qu'il disait ses mots,un CRAC sonore retentit. Je vis une forme grise s'écraser derrière Plume d’Émeraude. Je regarda le chat qui venait de tomber. Il devait être tomber de son arbre. Sur le coup, je ne pensa pas à attaquer ce chat qui n'appartenait pas à mon clan. J'était trop surprise. Le chat se releva. Il boitillait. Je reconnut l'odeur d'un chat domestique.  Alors que je pensait qu'il allait partir en courant après s'être fait voir, il nous regarda et dit d'une voix un peu hésitante :
"Euh... Salut !"
Ces mots me sortirent de mon ébahissement. C'était qui ce chat? Déjà qu'il se baladait sur notre territoire, qu'il nous espionnait, il trouvait ça normal de nous saluer comme il le ferait à de simple ami. Je commençai à douter de cette prétendu peur que nous inspirions aux chats domestiques. Je regardai Plume d’Émeraude. Il avait l'air d'être tout aussi surpris que moi. Donc il n'était pas au courant pour ce chat tomber du ciel. Ça ne pouvait donc pas être une blague de sa part. De toute façon, il n'était pas connu pour être un grand blagueur. Je regarda de nouveau le chat. Il ne devrait pas être sur notre territoire. Puisqu'il n'avait pas l'air d'avoir peur de nous, c'était de mon devoir de lui faire peur. Il ne devait surtout pas penser qu'il était le bienvenu ici. Je lui sauta dessus. Il tomba à la renverse et je lui mis mes pattes sur sont ventre. J'aurais put le tuer, il suffisait que je sorte mes griffes et que je déchire la peau fragile du chat. Mais heureusement pour lui, je n'était pas de ce genre là. Je lui montra les crocs et lui dit :
"Qui est-tu et que fait tu là ? Sais tu que tu est ici sur le territoire du clan du Tonnerre et que ce n'est pas bon pour un chat non sauvage de se promener ici ?"
Le pauvre avait l'air terrifié. Voyant qu'il ne pourrait rien faire avec sa patte blessé, je relâcha un peu la pression.

Quelques secondes s'écoulent et la chatte me bondit dessus sans prévenir. Je tombe et je me mords la langue pour ne pas crier de douleur. Eh oh, il faut se calmer ! Au départ j'étais juste venu vagabonder tranquillement. Elle me bloque toute issue en posant ses pattes sur moi et me transperce du regard. Même si je ne le montre pas, la panique commence à me gagner. Je ne sais pas me battre et voilà que je me retrouve face à deux guerriers expérimentés... C'est bien ma veine ! La prochaine fois j'irai autre part... Petit Hibou avait l'air gentille et ça ne la dérangeait pas de me voir sur son territoire mais bon, en même temps c'était une chatonne. Je me maudis d'être passé par là et en même temps je maudis ces deux félins. Pourquoi les solitaires ont-ils le droit de passer sur un territoire tranquillement alors que moi parce que je suis un chat domestique je ne peux pas me balader, dormir en haut d'un arbre ou me casser la patte sans qu'on m'agresse ? Je sens la rage monter un peu en moi. Elle n'arrive pas au même niveau que la peur mais quand même, c'est injuste. Je ne peux pas marcher et on se jette sur moi. Tu m'étonnes qu'ils ont une réputation à faire peur ! Ils doivent achever tout ce qui peut être achevé et sinon bah ils laissent de côté...

"Qui es-tu et que fais tu là ? Sais-tu que tu es ici sur le territoire du clan du Tonnerre et que ce n'est pas bon pour un chat non sauvage de se promener ici ?"

 Je réfléchis aux possibilités qui s'offrent à moi devant ces questions. Première possibilité, -je jette un coup d'œil au chat noir à côté- euh en fait non... Deuxième possibilité, je fais comme si j'étais pris d'un mal soudain et je fais genre que je meure -ça fonctionnera jamais... Troisième possibilité, je saute au visage de la femelle et je me barre -ça aurait pu être possible si je ne comptais pas ma patte. Quatrième possibilité, répondre et être hypocrite ne prenant pas compte de la remarque qu'elle vient de faire sur les chats domestiques sans avoir dit le mot comme si c'était une offense de le prononcer. D-O-M-E-S-T-I-Q-U-E. Eh ben voilà, je suis pas mort foudroyé par un éclair, donc c'est prononçable sans passer par le chemin chat-non-sauvage. Ou alors je lui réponds très sincèrement et ça risque de chauffer pour moi comme il y a deux secondes où j'ai lâché un salut alors que je venais d'atterrir dans une discussion sûrement privée.

"Dis donc, ça fait beaucoup de questions d'un coup... On va aller dans l'ordre. Excusez-moi, je vais me présenter."

 Je me redresse d'un coup en poussant sur ma patte encore valide et m'écarte de quelques pas en baissant les oreilles pour lui faire comprendre que je m'étais soumis à elle. Elle n'attaqua pas et je repris.

"Fidji, chat domestique, 14 mois, pour vous servir."

J'incline la tête et la redresse. C'est un peu idiot de ma part d'agir ainsi mais c'est comme ça, on ne change pas forcément ce qu'on est quand on ne le veut pas !

"Je suis venu me balader et j'ai marché tout la nuit donc j'ai décidé de m'endormir sur la branche de l'arbre d'où je viens de tomber et..."

 Je marque une pause, je préfère ne rien dire de la suite de l'histoire. De plus, une phrase me brûlait les lèvres, ne demandant qu'à être dite tellement elle voulait se venger de l'affront.

"... Et je peux savoir pourquoi ce n'est pas bon pour un chat-non-sauvage de venir par ici ? Parce que par ici on agresse les autres même s'ils n'ont rien fait de mal ?! Et tu sais, c'est très facile de prononcer le mot "domestique", il n'y aucune raison de passer par d'autres dérivés, ça revient au même de toute façon et ça ne me blesse aucunement. De plus, je sais très bien l'endroit où je me situe, je ne suis pas perdu : Forêt de Cerf-Blanc, territoire du Clan du Tonnerre, on peut y trouver de nombreuses proies et des chats agresseurs alors qu'on a une patte invalide !"

 Je fixe intensément la chatte et après avoir réussi à reprendre quelques bouffées d'oxygène je ferme les yeux. J'ai bien peur qu'elle ne me saute une nouvelle fois dessus mais au moins j'ai pu dire ce que j'avais à dire. Brume du Matin aurait peut-être été content d'avoir entendu une telle tirade de ma part. Je rouvre les yeux et me tourne vers le matou noir et à nouveau vers la chatte grise. Qu'allaient-ils faire à présent ?

Après la surprise passé de voir un chat tomber d'un arbre, je me posais la question de pourquoi maintenant, qu'avais-je donc fais pour mériter ça ? Bonne question à laquelle il faudra que je réponde. Mais, mon questionnement devras être remis à plus tard car ce chat venais tous juste de parler : "Euh... Salut !", dit-il d'une voix nasillarde.
Je commençais à sentir près de moi le corps de Lune d'Argent se tendre, elle était prêtes a sauter, je ne décidais de ne pas l'en empêcher tout de suite pour voir sa réaction, à lui et bien sur et à Lune d'Argent, j'étais curieux de voir la façons dont réagis et se bats un chat domestique. Au moment ou je terminais cette réflexion, Lune d'Argent sauta et je pus voir dans les yeux de cette petit et douillette chose, une once de peur, mais aussi de témérité.
"Qui est-tu et que fait tu là ? Sais tu que tu est ici sur le territoire du clan du Tonnerre et que ce n'est pas bon pour un chat non sauvage de se promener ici ?", la voix de Lune d'Argent me surpris, elle me semblais plus grave et menaçante que d'habitude. Je m'attendais à une retraite de la part de se jeune chat inconscient, mais Lune d'Argent le tenais sous son joug. Intervenir maintenant étant une mauvaise idée, je décidais de reprendre mon questionnement sur le pourquoi du comment et surtout de la façons dont j'allais lui annoncer...! Connaissant plutôt bien cette chatte impulsive et irréfléchie qui était Lune d'Argent, je n'attendais pas une total compréhension sur le moment, de ce que j'allais lui dire et pourquoi maintenant, je pense qu'elle se laissera influencer par ses émotions et je le paierais, c'est sûr. Et surtout pourquoi depuis quelques jours le clans des étoiles s'acharnais sur moi.... Je voulais lui le dire la première fois quand nous étions aller à la chasse, mais a se moment elle a sauter la frontière et est tombe sur cette folle et loyal chatte du clans de la rivière, ensuite je voulais le lui dire au repas mais elle faisais tout pour m'ignorer et m'éviter et maintenant on tombe sur se benêt de chat qui se casse une patte en tombant d'un arbre..... Tout d'un coups, je retournais à la réalité, je sentais peser sur moi le regard implorant de cette petit chose, et décidais de lui venir en aide. Je pense qu'il avais du voir que je n'avais pas écouter un mot de leur échange et que je tenais beaucoup a cette jeune combattante farouche qui était ma demi-sœur. Le plans ? Pas de plan, j'improviserais comme face à cette chatte du clan de l'eau.
Je sautais souplement entre le chat et Lune d'Argent :
"Calme toi, tu ne vois pas que tu l'effraie ? Est-ce ainsi que t'a appris ton mentor t'a appris à te battre ? En s'en prenant au plus jeune et moins entrainée que sois ?"
Je tournais ma tête vers se chat et lui intimas l'ordre de ne pas se mêler de cette histoire. Mes provocations avais pour butte de mettre Lune d'Argent en rogne.... Elle n'aimais pas du tout qu'on s'en prenne à sa façon de combattre et son amour propre.....