Une nouvelle Maitresse ? ~ PV Noémie

Je suis allongé sur l'herbe verte du jardin. Je me repose aujourd'hui, je n'ai aucune envie d'aller dans la forêt. J'aurai pu aller me balader mais aucune envie de le faire non plus, alors je reste sur le gazon de devant chez moi. Tout à coup, j'entends ma maîtresse qui m'appelle, je tourne la tête et la vois sur la terrasse avec ses yeux doux mais avec de la tristesse dedans et puis il y a des plis sur son front comme quand elle se demande si elle a pas oublié quelque chose. Ma maîtresse, elle est très gentille, elle est vieille aussi, c'est elle qui le dit tout le temps. Elle possède de la fourrure en haut de la tête qui est foncée mais il y en a un peu qui est blanc et gris. Je distingue alors le pot de yaourt dans sa main et sans hésiter, je cours la rejoindre. Elle me donne un peu de cette nourriture que j'adore puis rentre. Je la suis mais elle pose le pot sur la table alors je grimpe sur une chaise pour tenter de l'atteindre. Malheureusement, elle me prend dans ses bras avant que je puisse arriver à mon objectif.
Elle me place dans la caisse de transport, celle qu'on utilise pour aller chez le Méchant-qui-guérit, et sort ensuite de la maison avec moi. Elle me met à l'arrière de son Vélo et je vois juste la route qui défile. Je ne sais pas combien de temps passe, je sens juste les bosses de la route qui font ballotter ma caisse à droite et à gauche.
Ma maîtresse s'arrête et pose le vélo. La caisse bouge encore, je sais que ma maîtresse me porte. Je vois à travers la grille une maison qui se rapproche encore et encore jusqu'à ce que je n'en vois que la porte. J'entends un DRING ! sonore qui me fait sursauter et je me replis sur moi-même. Malgré tout, la curiosité prend le dessus et j'essaie de voir un maximum de chose. Ma maîtresse et moi on attend un peu et tout à coup la porte s'ouvre.

La sonnerie retendit en même temps que la voix de la mère de ma famille d'accueil:
"Noémie ! Va ouvrir !"
Je laisse les secondes défilaient, juste pour voir la réaction de ma "mère".
La sonnerie recommence sa lente mélodie, une seconde fois.
"Noémie ! Va y tout de suite ! Ne m'oblige pas à me répété une TROISIÈME FOIS !!!"
Je descend en grognant les escaliers. Pourquoi c'est toujours à moi d'aller ouvrir la porte ? Si mon père ne payait pas cette famille, je dirai qu'ils m'ont accueillit juste pour joue les portières. C'est grisant. Mais, en même temps, c'est des adultes. Ils sont tous comme ça. Ont ne peux rien attendre d'eux de positif...
Je descend les deux dernières marches et avance dans l'entrée, accompagnée de la sonnerie qui entame sa troisième représentation.
J'ouvre la porte. Devant moi, se dresse une dame d'un âge bien avancé, disons... entre 60 et 70 ans. L'âge que ma grand-mère aurai sûrement si elle était pas morte.
Contrairement aux adultes, j'éprouve du respect pour les vieilles dames et les vieux messieurs. Pourquoi ?  Parce que les seules et uniques personnes qui se sont un jour intéresser à moi sont des personnes âgés. Voilà pourquoi, selon moi, elles et elles seules, sont dignes d'être respecter, notamment parce qu'elles le méritent.
J'affiche tout de suite mon plus beau sourire et lui dis, de ma voix la plus gentille:
"Bonjour dame ! Comment allez-vous ? Bien j'espère ?!!
-Autant que mon état me le permette... Mais dis-moi, je suis bien chez M. et Mme Roe ?
-Oui, bien sûr, c'est ici ! dis-je un peu surprise de voir le nom de ma famille d'accueil dans la conversation.
-Ha bon ? Je ne vous ai jamais vue ici pourtant !
-C'est bien normal, on vient juste de m'accueillir... Je m'appelle Noémie. Et vous, comment vous appelez-vous ?
-Je suis la mère de Georges, c'est-à-dire, la grand-mère de votre nouvelle famille !
-Ha bon ? Mais pourquoi ne pas me l'avoir dis plus tôt ?!! Mais entrez donc ! m'exclamais-je en lui cédant le passage.
-Non, ça va allez, je suis pressée. Je dois aller séjourné à l'hôpital, à cause d'un cancer qui s'est manifesté dans mes os, et je voulais vous amener mon chat, Fidji, pour que vous en prenez soin pendant ma convalescence. Ça vous gênera pas ? Je sais que c'est un peu à l'improviste...
-Ne vous en faite pour du tout, je vais m'occuper de lui... Mais dites-moi votre nom, s'il vous plaît, pour que je vienne vous rendre visite et vous donner de ses nouvelles...
-Bien sûr, je m'appelle Christiane Roe. Merci beaucoup de vous occupé de lui... murmure-t-elle avec des larmes dans les yeux.
-NOÉMIE ! C'EST PAS BIENTÔT FINI !" crie la mère de ma famille d'accueil depuis l'étage supérieur.
Je soupire.
"Oui Mme... Bon, je suis sincèrement désolé, mais je vais devoir terminé cette conversation...
-Je comprend... Tenez, fit-elle en me tendant une caisse, voilà mon cher petit Fidji. Il aime beaucoup les yaourt alors, si vous pouvez lui en donner de temps en temps..."
La voix de ma "mère" retendit une fois de plus dans les escalier:
"NOÉMIE !
-Bon, au revoir jeune fille, j'espère que vous passerai me voir... Je serai dans l'hôpital de la ville voisine... Bon, au revoir...
-Au revoir madame, à une prochaine fois." répondis-je en prenant la caisse.
La dame part, en lançant un dernier regard triste vers la petit boule de poil, qui la salua d'un petit miaulement plaintif contre lequel aucuns "Adieu" du monde n'aurai put rivalisé. En même temps, je n'ai connue un seul vraie "Adieu" dans ma vie... On peut dire que je ne sais pas de quoi je parle...
Je ferme la porte et ouvre celle du chat puis, je m'accroupis à quelques mètres de la cage et fixe son occupant.

(Bon... ça te gêne pas le fait que j'ai nommé ton ancienne maîtresse et que j'ai donné le motif de ta présence chez moi ? si tu avais imaginais autres choses, dis le moi !)

(Non c'est bon, tu as bien fait ^^)

Une Humaine au pelage de la tête brun et des yeux d'un peu la même couleur apparaît à la porte. Ma maîtresse discute un peu avec elle et j'essaie de comprendre des mots. Je tente vraiment de faire des efforts pour savoir ce qu'elles disent mais cela ne sert à rien, j'ai compris un ou deux trucs et entendu mon nom et celui de ma maîtresse je crois. Je fais le tour de ma caisse le temps qu'elle finisse, malheureusement celle-ci est vraiment petite et j'ai rapidement fini de tourner, alors je recommence. Une fois, deux fois, trois fois... Puis je m'étale, j'ai un peu mal à la tête et je vois un peu flou. C'est compris, ne plus jamais faire le tour de la caisse plusieurs fois. Je sens que je bouge et qu'une odeur différente et inconnue est proche de moi. Je suppose donc que ma propriétaire n'est plus celle qui tient la caisse. Je me lève et entends des pas qui s'éloigne ainsi que l'odeur que je connais. Pourquoi s'en va-t-elle ? Je me retourne mais le fond de la caisse n'est que du plastique blanc et je ne peux rien voir. Je l'appelle une fois mais elle ne répond pas et j'entends la porte claquer.
On pose ma cage par terre et on m'ouvre. Je tremblote et n'ose pas sortir, en face de moi, la même Humaine que tout à l'heure me fixe. Pourtant, je veux savoir, je veux savoir ce qu'il y a à l'extérieur, savoir où on m'a emmené. Je détaille la fille et m'avance un peu, je ne connais pas cet endroit. Tout est différent et je ne sais pas où donner de la tête. Puis, je regarde de nouveau celle qui se trouve devant moi. Je réfléchis. Elle ne doit pas être dangereuse puisque ma maîtresse m'a laissé avec elle et lui a parlé. Je m'approche doucement, tout de même méfiant. Je ne sais pas vraiment me défendre mais au premier geste brusque je pense que je lui saute dessus griffes sorties. Elle ne bouge pas et je vais quelques pas de plus vers et finit par me frotter à elle pour dire qu'elle m'appartient et que finalement je l'aime bien. Elle n'a rien fait de méchant donc tout à l'air ok. Je m'assois face à elle, la regarde dans les yeux et attend que quelque chose se passe.

Le chat sort timidement la tête de la cage et s'approche, tout doucement, de moi. C'est... bizarre. C'est la première fois que quelqu'un s'approche de son plein gré et naturellement de moi. Avant aujourd'hui, c'était toujours pour me demandait que faire ou de ne pas faire quelques choses ou encore, à contre-cœur. Alors que cette petite boule de poil s'approche de moi, ça me réchauffe le cœur.
Elle se frotte à moi. Pour moi, c'est, une fois de plus, nouveau. Je n'ai eu, dans ma vie, que quatre animaux. Un cochon-d'Inde, mort naturellement dans son sommeil un soir où ma "mère" était "seule" à la maison; un poisson, qui a mystérieusement disparue dans la cuvette des W.C. grâce à ma "mère"; Natsu, que ma mère n'a pas réussit à tuer car il se méfie d'elle; et une petite fille, Lucie je crois, qui venait me voir à l'école maternelle. Je la considère comme un animal car elle me collait mais je l'aimais pas, tout simplement parce que c'est la fille d'une amie à ma "mère", "mère" qui voulait sûrement "géré" mes amies. Choses qu'elle n'a jamais faire parce j'en n'ai pas, ou du moins si, mais on était amies pendant... trois semaines, le temps que je pouvait passé dans une école sans me faire viré.
Bref, ce chat était sympa et je commençait à bien...
"NOÉMIE ! T'AS TERMINER OU PAS ???"
...l'aimer...
Je soupir. Je ne peux même pas finir une pensée en paix dans cette maison !
J'ignore la mère de ma famille d'accueil et fixe le chat de les yeux. Ce que j'y voir me fait sourire. Pourquoi ? Parce qu'ils luisent de sincérité. Les yeux sont les portes de l'âmes, disent les poètes. Et ils sont bien raison. Donc, si les yeux de mon futur chat sont sincères, c'est qu'ils doivent l'être. C'est super.
Je murmure d'une voix douce:
"Alors comme ça, tu t'appelles Fidji... Enchanté, moi c'est Noémie !"
Une voix retentit à l'étage et les escaliers grinçent son le poids d'une quelqu'on que personne. Les pas se rapproche et ma nouvelle "mère" s'exclame:
"Alors ? C'était qui qui a so... QUE FAIT CE CHAT ICI ??? NOÉMIE ! EXPLIQUE-MOI ÇA !!!"
Je me retourne et fixe son visage, qui affiche une moue dégoûtée et légèrement embarrassée.

J'entends crier et la fille n'a l'air d'avoir rien entendu ou alors ça veut dire qu'il n'y a rien de grave. Je souris, je m'étire et la fille me dit quelque chose. Je n'ai pas tout compris, il y a mon nom dedans et un des mots qu'à crier la voix d'en haut. C'est... son prénom je suppose. J'incline la tête en avant pour lui dire bonjour et alors que j'allais à mon tour parler, j'entends des pas et une autre Humaine qui arrive et qui parle doucement. Sauf quand ses yeux se posent sur moi et qu'elle hurle. Je baisse les oreilles et regarde tour à tour, Noémie, la cage et la dame. Je pars finalement me cacher derrière la fille brune ou je me sens plus en sécurité que devant le monstre à deux pattes qui se dresse devant moi avec une tête qui a l'air de dire : "Aaah un chaaaat !!!!" Je me fais tout petit petit pour que personne ne me voie.

"C'est pas juste, elle est où ma maîtresse... ?"

Je pousse un tout petit miaulement pour dire cela. Noémie est gentille mais il y a une Humaine près d'elle qui me fait peur et qui est dans le même endroit que nous, dans la même maison. Je ne fais plus rien et espère me fondre dans le décor. Jusqu'au moment où je tourne la tête et vois un meuble où je pourrais me glisser sans problème pour être protéger. 3... 2... 1 Je fonce comme une flèche sous la commode et y reste en attendant de voir si tout redevient calme.

HRP:

Le chat coure se réfugié entre mes jambes, et miaule. Il doit avoir peur de la mère de ma famille d'accueil. Je ne comprend pas pourquoi. Même si sa voix peut faire peur, c'est bien la seule chose qui peut effrayer quelqu'un ! Elle n'a pas l'allure d'une sorcière avec ses cheveux blonds, ses grands yeux bleu et sa petite taille. Moi, la seule chose que je n'aime pas cher elle, c'est ses yeux. Ils semble briller d'amour. C'est... bizarre. Trop. Heureusement, sa bouche se tort au monde changement d'humeur donc, pour savoir si elle ment, j'ai juste à la regarder.
Je dis, d'une voix calme :
-Salut, Alix, ta belle-mère, Christiane est passe, et elle nous laisse son chat, Fidji, pendant son séjour.
Je sens bien que cette nouvelle ne la réjouie pas. Elle regarde la petite boule de boule, le regard triste et en colère.
-Les raisons ne m'intéresse pas ! Tu sais bien que Georges est allergique aux poils de chats ! Amène-le... je sais pas où mais pas ici !
Je soupire. J'avais oublier ce détail. Je prend le chat des mes bras et dis :
-Si c'est comme ça, il restera dans ma chambre et ce sera bon !
C'est au tour d'Alix de soupirait.
-Non Noémie. Pour l'écureuil, ça aller encore mais un chat !
Je ne l'écoute pas et monte.

(c'est pas grave tu sais ^^)