Le Loup du Blizzard (privé)

Le matin ne venais que de commencer, mais j'étais debout depuis des heures. Le museau levé, je fixai les aigle qui volait au loin, sans qu'il ne m’aie repérer. La raison pour laquelle je ne pouvais m'endormir est très simple: un femelle de ma Tribu hantai mes pensée. Mais elle étais bien trop jeune pour moi. Je soufflai de tristesse et penchai ma tête pour boire. Alors que je la relever, son odeur viens à moi.

L'aube pointait le bout de son nez, et machinalement, je me réveille. Je m'étire de tout mon long, et savoure la douceur de l'air. Mon esprit n'est maintenant plus torturé par les pensées sombres, sur la mort de ma petite soeur. Je sais qu'elle se tient en sécurité, près de moi, dans la Tribu. Brume, va très bien, contrairement à moi. Même si j'ai été recueillie par Pic et Conteur, je suis toujours d'une horrible maigreur, et la lueur autrefois brillante de fierté et de joie, n'est plus. Désormais elle est abîmée par ma souffrance. L'incompréhension d'avoir été abandonnée, la douleur de ne plus pouvoir revoir la famille que j'aimais. Maintenant, la Tribu était pour moi mon unique famille, mais je sais au fond de moi qu'elle ne remplacera probablement jamais la vraie. Je me rétablis très lentement, et j'ai beaucoup de mal. Je suis fragile, beaucoup trop à mon goût. Je pourrais me briser si l'on me blesse, ne serait ce qu'une fois. Mais aujourd'hui, je suis choquée, ma sensibilité a pris le dessus. Ma soeur, Brume, est ma raison de vivre, mais un matou pourrait bien aller s'y glisser. Son nom, Loup Hurlant à la Lune. Je rêve de lui, matin et nuit, depuis que je me suis installée dans la Tribu. La flamme dans mon coeur s'agrandit quand je pense à lui, c'est comme si ma fragilité disparaissait pendant un instant, comme si le souffle d'air qui menace d'éteindre mon espoir s'évaporait. Il fait battre mon coeur, si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. Mais pas exploser de colère, exploser d'amour et de bonheur. Lorsque je me lève et me faufile en tremblant de mon nid, je tombe sur lui. Loup est entrain de laper avidement l'eau d'une flaque. Je l'observe et m'approche de lui. Je me sens pousser des ailes. Est-ce vraiment ça l'amour ? Si oui, c'est un sentiment de pur et intense bonheur. Bien qu'il soit plus vieux que moi, je m'en fiche. Seuls les sentiments partagés comptent. Il faut juste espérer que ceux-ci soient réciproques. Je pose une patte doucement, comme-ci allait se briser, comme du verre, et attend que le chat ait fini de s'hydrater.

un frisson me parcourait l'échine, alors que je taisais mon énorme curiosité pour ne pas la fixer, voire même la reluquer. Je laissai passer quelques minutes avant de me redresser pour la regarder gentiment. Mon cœur se mis à battre trop vite et je dégluti avec difficulté lançant mes yeux de glace dans ses yeux émeraude. j'avais chaud, malgré le temps qu'il y avais dans les montagnes. Je n'avais jamais connu l'amour jusque là, mais ce que me faisait vivre Blizzard des Pics Neigeux me retournais la cervelle. Je lui fis un grand sourire, les yeux brillant.
-Salutation, Blizzard. Comment va-tu? miaulai-je avec une grande gentillesse.

"Salutations Loup. Je ne vais pas au mieux de ma forme tu sais, je suis fragile, trop à mon goût ... Et toi, ça va ?" Je miaule d'un ton faible, mais un peu joyeux. Je regarde les yeux du matou, et rencontre dans la froideur de son regard de glace un profond gouffre de joie. Je grelotte de froid, sous ma frêle ossature et mon léger pelage de neige. Les pattes dans la poudreuse, je sautille pour me réchauffer, mais apparemment, ce n'est pas la bonne technique. Gênée, je me rassied et observe Loup Hurlant à la Lune. C'est un beau matou, assez petit au beau pelage argenté. Il a de beaux yeux bleus presque blancs, et une longue cicatrice est posée sur son museau. Je m'approche et effleure de ma truffe sa cicatrice. Cette blessure a du être extrêmement douloureuse, il est très courageux. Une lueur d'admiration dans les yeux, je lui souris et une bouffée de chaleur vint m'emplir l'esprit.

Je fémis lorsque son museau toucha ma cicatrice. Je m'appliquer à ne pas bouger profitant quelle sois aussi près pour la regarder. J'aime bien son pelage blanc qui lui permettrai de mieux chasser pendant la mauvaise saison. Mais elle était encore maigre semblai avoir froid. Rompant le contact, je me frottai contre elle, pour la réchauffer. Un immense bonheur fit des bulles dans mon ventres.
-Je vais très bien. Tu sais cette cicatrice ne fait pas mal, répondai-je avant qu'elle ne pose la question en la couvant des yeux.

Lorsque Loup Hurlant à la Lune se blottit contre moi pour me réchauffer, mon coeur fait aussitôt un bond dans ma poitrine. Je souffle :"Oui, je voulais juste la voir de plus près". Aussitôt, mon corps très frêle se réchauffe au contact du poil long du matou. Une sensation que je n'ai jamais sentie auparavant, remplis mon corps de légers frissons de bonheur. Je ronronne de satisfaction avant de poser ma tête sur l'épaule de Loup. Voilà, c'est mieux comme ça, je songe. Je lui demande :" Tu n'as pas peur d'aller au combat toi ?" C'était un chasse-proie, mais je suis sûre qu'il aurait fait un excellent garde-caverne. Sa musculature et sa force trahissait son rang au sein de la Tribu.

Je retins un long frémissement lorsqu'elle posai sa tête contre son épaule et lui lançai un regard doux.
-J'ai commencer un entrainement de Garde-Caverne avant d'être Chasse-Proie, murmurai-je dans un souffle.
Je lui fis un petit sourire taquin et lui léchai la tête en ronronnant. Je me sentais calme et détendu en sa présence et je voulais juste que cela s'éternise et qu'aucun membre de la Tribu ne vienne.

Je pousse un petit soupir plein de charme, enivrée par le parfum généreux du matou, et déclare d'un ton doucereuse et posé : "Ca te dirait de venir faire un tour avec moi, histoire de se dégourdir les pattes ?" Le léger coup de langue que Loup Hurlant à la Lune me donne me réchauffe jusqu'au bout des oreilles. Frissonnante de bonheur, je laisse mon coeur fragile faire de grands bonds dans ma poitrine. Je me relève doucement, tout en tachant de faire attention à ne pas mettre mes pattes n'importe où, maladroite comme je suis. Je pose une patte sur la surface glacée qui s'étend devant moi, et apprécie la froideur de la glace compacte, qui a remplacé l'eau gelée.

J'ai soudains froids, lorsqu'elle se décolle de moi. Je la suis, d'un bond je suis à ses coté sur la surface gelé. Je lui fis un sourire.
-Et comment!
Comme ça nous serions que deux, sans la Tribu pour venir lancer un œil espiègle et déranger ce moment magique. Si l'amour donnait des ailes, j'en avait au moins trois paires, tant que mon cœur manquait d'éclater. Mais peut-être ne ressentais-t-elle pas les même chose que moi, seule la Tribu de la Chasse Éternelle le savait...

Côte à côte, nous avançons de quelques pas, doucement, pour ne point tomber. La glace est dure et compacte, et je prends mon temps, posant une patte après l'autre avec précaution, même si ce n'est pas mon poids qui va la briser. Enfin, nous arrivons à nous hisser de l'autre côté, puis je me blottis contre Loup Hurlant à la Lune. Je respire son doux parfum, et laisse mon coeur battre à cent à l'heure.

Je marche sans peur sur la glace. Une fois parvenue de l'autre coté, je suis content que Blizzard vienne se coller contre moi. Je lui souris et d'un coup je voudrai lui dire.
-Blizzard des Pics Neigeux, commençai-je et quand je prononcer le nom complet cela n'était pas une bonne nouvelle.
Je me tu soudain gêner et lui adresser un petit sourire. Comment allait-t-elle réagir à présant que je m'était lancé.
-Je crois que je t'aime... murmurai-je.

Le stresse déscand d'un coup et je me détend. Je lui souris et frotte ma tête contre la sienne.
-Je suis heureux que tu partage la même chose.
Mon cœur ma lâché et mon cerveau flotte dans une béatitude de joie. Je ronronne doucement, coupé des autre. Un bipède aurait pu venir sans que je ne réagisse tant que j'était joyeux. Je me collait contre Blizzard des Pics Neigeux pour humer son odeur. Mais je savait que sela ne durait pas, la Tribu allait se réveiller et fini leur tranquillité.

Je me colle contre mon "compagnon" et l'entends me miauler :
"Je suis heureux que tu partage la même chose."
Je ronronne et me frottes à lui, nageant dans le bonheur le plus ultime qu'il y a, et murmure doucement :
"Je n'ai jamais éprouvé un tel bonheur ... Je t'aime tellement Loup Hurlant à la Lune."
Je repense à mon enfance, c'est moi qui ai émit la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. La cause de notre abandon. Mais, tout est brouillé dans ma tête, je ne me rappelle comme plus de ce que j'ai fait pour que l'on mérite ça ... Je fixe du regard Loup et plonge dans son beau regard bleuté et attirant. Je lui esquisse un petit sourire, timide, mais passionné, et pose ma tête sur son épaule musclée à souhait.