Présentation de Sadisme du Karma

Pseudo : Sadisme du Karma

Surnom(s) : //

Âge : 56 lunes

Sexe : Mâle

Clan (ou autre) : Clan de l'Ombre

Rang : Guerrier

Description physique du personnage : Comment représenterai-tu le sadisme dis-moi, petit chaton ? Par une grande silhouette au pelage plus noir que l'est une nuit sans étoiles ? Par des yeux brillants d'une malice inhumaine, qui glace le sang rien qu'en croisant de regard ? Par de longues pattes puissantes pouvant te mettre à terre en un instant ? Par une grande queue fouettant le vent comme un fouet impatient de saisir ses prochaines victimes ?
Tu sais quoi petit chaton ? Je vais peut-être te garder en vie, tu me décris si bien après tout...

Caractère du personnage : Coucou petit chaton... Tu vas bien ? Oh, tu as mal ? Je sais, je sais c'est de ma faute. Je suis violent, je le sais. Mais, tu sais, les autres considèrent ça comme un défaut, moi comme une qualité. Tu sais pourquoi ? Parce que nous vivons dans un monde complètement pourri et insensé et que la loi du plus fort règne. Ouais, je suis assez pessimiste que ce soit sur la vie, le monde, l'univers, tout quoi. Oh et puis ce n'est même pas la peine de me bassiner avec tes propos optimistes, je suis très têtu, rares sont ceux qui sont parvenus à le faire changer d'avis. Je ne sais même pas s'il y en a. Quoi ? En quoi ça importe de toute façon ? Oui, je suis négligeant à ce niveau-là. Je n'accorde aucune importance à quoi que ce soit. Sauf à deux trois choses. Par exemple je trouve la vengeance très importante, je suis vraiment quelqu'un de rancunier. Pour aller de pair, on peut dire que j'ai un certain sens de l'amitié. Oui, j'ai deux ou trois amis. Ça t'étonne ? Ils sont comme moi, ou du moins ce ne sont pas des guimauves. Je ne supporte pas les gens très différent de moi, ça me hérisse le poil. Oh, j'ai oublié de t'expliquer pourquoi je suis comme ça. Vois-tu, la vie m'a forgé avec le feu de la souffrance, ce feu m'a dévoré et a fait de moi ce monstre de sadisme que je suis maintenant. La vie m'a balancé un uppercut en plein dans gueule tu comprends ? L'univers m'a défoncé le coeur et me l'a arraché, ne me laissant qu'un trou béant à la place.
Le monde m'a tué tu piges ?

Histoire du personnage :
Eh bien alors ? Ça ne va pas fort on dirait mon petit chaton. N'ai-je pas raison ? J'imagine que rester quatre jours sans manger ça ne doit pas faire du bien. Tu ressembles à un squelette ambulant, tu me fais rire. Ton calvaire est sur le point de s'achever cependant. Sais-tu pourquoi ? Parce qu'il ne me reste qu'une seule chose à te raconter. Le pourquoi tu es ici, avec moi.

"Tout a commencé il y a trente-deux hiver. Je suis né durant la saison des neiges. Ma mère a accouché prématurément, faisant de moi un fils unique, le reste de ma fratrie étant morte-née. Ooh, tu ne peux pas savoir comme j'adore les histoires qui commencent dans le sang et les larmes ! C'en est risible. Quoi qu'il en soit, j'étais un petit chaton tout frêle, absolument ridicule. C'est pour cela que les maîtres de ma mère m'ont abandonnés quand le sevrage fut fini. Oui, j'étais un chat domestique. Pathétique n'est-ce pas ? Oh ça oui j'en avais l'air.
Parce que tu vois, comme toi petit chaton, j'aimais mes parents, j'aimais mes maîtres, j'aimais le monde. J'ai fait cette erreur oui.
C'est pour ça que lorsque je me suis retrouvé sur le bord de la route pendant une semaine dans un boîte en carton trouée avec pour seule litière ce qu'ils appellent des journaux, je n'ai pas compris. Je n'aurais pas dû survivre. J'ignore encore comment j'ai fait. Je suis un battant il faut croire.
Quelqu'un m'a trouvé. Au bout d'une semaine. Je devais faire tellement de peine à voir, j'étais si maigre, si chétif, on aurait dit que le moindre coup de vent allait me faire m'effondrer, que si l'on me touchait du bout d'un doigt, je tomberais en mille morceaux et tout cela n'était pas bien loin de la vérité.  
Ce quelqu'un qui m'a trouvé, c'était un boxeur. Un boxeur pas trop connu mais très fort. Il s'appelait Adam. Il m'a recueilli. Au départ ça n'a pas été évident. Il n'avait pas d'autres animaux et ne comptait pas en avoir. Mais il a fait un effort, il a acheté de la bouffe pour chat, il m'a même offert un petit panier et ne m'a jamais imposé de collier. De toute façon, je ne sortais pas beaucoup alors je ne risquais pas de me perdre. Je n'aimais pas le monde extérieur, je le craignais encore à l'époque. Et je crois bien que j'avais raison.
Adam avait toujours été si gentil avec moi mais en étant ferme. Il ne me laissait pas sortir ou rentrer à des heures impossibles, il ne me laissait manger que le nécessaire et me faisait faire un peu d'exercice sur un arbre à chat. Je savais me battre, un peu. À peine. Je n'étais rien qu'un minable par rapport aux chats des rues mais j'étais fier de moi parce que ces chats-là, je ne soupçonnais même pas leur existence.
Adam ne m'a jamais écarté de sa vie et pourtant, aujourd'hui nos existences diffèrent. Parce que l'on me l'a volé. Parce que le temps passa et, lorsque j'eus atteint l'âge des huit lunes, il se passa quelque chose d'abominablement terrible.
Adam mourut.
Au début j'étais paniqué, je ne savais plus quoi faire sans lui, je me sentais perdu et sans repères. Alors je suis sorti.
Pour ne plus jamais revenir.
Je voulais me laisser mourir, proie des chats de gouttière, des molosses aux gueules baveuses, du climat et de ses aléas. Sauf que je n'avais pas prévu que l'on me prenne en pitié.
Tout a commencé un certain soir, c'était l'hiver et j'allais mal. Je ressemblais plus à un squelette ambulant qu'à autre chose, je faisais peur à voir et, à part les déchets de nourriture bipède, je n'avais toujours rien mangé. Et ils sont venus à moi. Il étaient sept. Quatre d'entre eux m'ont encerclé, me barrant la route de leurs queue, crachant et se faisant menaçant lorsque j'avais insisté. Deux autres m'ont mis à terre, je ne pouvais rien faire. Je ne savais pas me battre et, de toute façon, je n'en avais nullement la force.
Ils ont tué une partie de moi ce soir-là. Ils m'ont saigné pour le simple plaisir de me voir agoniser. Si j'ai survécu c'est grâce à mon ancienne voisine de maison. Une vieille chatte acariâtre, mauvais caractère et au parler très franc. Elle est venue lorsqu'ils m'ont délaissé, partant sans doute se chercher un autre jouet. Elle m'a soignée, elle a pris soin de moi et, un beau jour, elle m'a appris à me battre.
Elle m'a enseigné les techniques classiques mais aussi les coups bas et l'art de la manipulation, de la vengeance et du sarcasme. Je me suis rendu compte à quel point j'avais été ignorant jusque là.
Je suis devenu fort en quelques lunes. Je n'étais pas un combattant inné et il avait fallu me nourrir mieux que je ne le faisais moi-même pour que je sois assez endurci mais, au bout d'une quinzaine de lunes, je fus remis sur pied et beaucoup plus en forme que je ne l'avais jamais été

Les autres chats ? Tu es bien curieux mon cher petit chaton... Laisse-moi t'annoncer avec délectation qu'ils sont morts. Tous. Sans exception. Je les avais revus brièvement. Deux, trois et un. J'en ai tué un, puis deux autres. Ensuite j'en ai cherché deux autres que j'ai fini par trouver. Le dernier est venu à moi de lui-même. Je l'ai saigné comme il m'avait saigné. Et en guise de dernières paroles, je lui ai adressé la phrase favorite de mon maître lorsqu'il renvoyait les coups. It's karma, bitch.
Suite à cet épisode de ma vie, j'ai longtemps désiré m'exiler loin de tout. Ma vieille voisine me laissait vivre ma vie désormais et elle n'était vraiment pas du genre mère poule. C'était limite si elle ne m'avait pas fichu dehors à coups de patte à l'arrière train...
Je suis donc allé dans la forêt. Oh je n'y ai pas vécu seul très longtemps. Je n'avais pas peur, non. J'ai fait une rencontre.
C'était une femelle. Elle était là, sous les pins, semblant guetter une proie. Je l'observais d'assez près pour la sentir mais d'assez loin pour ne pas être repéré. Son odeur rassemblait mille et une senteurs de la forêt. Elle était banale cette femelle. Plutôt petite, une queue trop longue par rapport à son corps, des pattes fines, un visage un peu roux et un poil gris terne dont certains endroits semblaient ne plus permettre aux poils de pousser et ses yeux étaient d'un noisette clair, classique. Elle n'était pas très belle mais elle me captivait. Elle avait dû se se tir observée car elle est venue à moi, humant l'air d'un oeil méfiant.
On s'était battus ce jour-là.
Elle avait gagné.
Ce combat et mon coeur.
Mais ça je ne le savais pas encore.
Elle m'était bien supérieure, je m'en étais rendu compte alors, une fois notre altercation terminée, je lui ai posé des questions. Elle s'appelait Fragrance d'Automne et elle était guerrière dans le Clan de l'Ombre. J'avais immédiatement décidé d'intégrer ce Clan.
Alors durant des semaines, étant donné que j'avais trouvé l'emplacement de leur camp, j'ai amené des proies, encore et encore. Et un jour, elle est revenue. Pas seule. Avec un autre chat. Son chef. Alors on a parlé, parlé et encore parlé. Je n'avais jamais autant parlé de ma vie.
Au bout d'une longue discussion, comme à regret, le chef a décidé de m'accepter au sein de son Clan. Cela n'a vraiment pas été facile. Fragrance d'Automne se portait garante de moi, me remettait à niveau et m'enseignant le fonctionnement du Clan et des autres tribus de la forêt. Ainsi j'avais pu me réjouir de découvrir qu'il y avait des conflits entre quatre Clans. Cela allait me distraire pour le reste de ma vie.

Au bout d'un certain temps au sein du Clan, je fus enfin accepté comme un membre à part entière. C'est d'ailleurs à peu près à cette période-ci que j'ai pris conscience de mes sentiments pour celle qui fut ma première rencontre clanique. Elle devint ma compagne quelques semaines plus tard et, bien des lunes après, elle m'avait annoncé être pleine. Ça avait d'abord été un choc. Moi, père ? Puis de la colère. La partager ? Et enfin, de la résignation. La vie n'était-elle pas ironique ?
Neuf semaines plus tard, je l'avais emmenée sur notre lieu de rencontre. À la chasse. L'envie et la nostalgie m'avait pris et, d'humeur guillerette, je l'avais invitée à sortir un peu, j'aurais chassé pour elle.
Sauf qu'elle a mis bas.
Là-bas, en pleine nature, alors que je m'étais éloigné, trop éloigné. Quand je suis revenu près d'elle j'ai d'abord senti le sang. Puis la mort. Et la vie.
Vie volée, vies non méritées.
J'en ai tué un ce jour-là.
Ils l'avait tuée. Ils avaient ruiné sa vie, l'avenir qu'elle désirait et que je lui aurais offert. Ils avaient détruit nos espoirs et nos rêves. Les chatons sont dangereux.
J'avais voulu tuer le deuxième aussi. Mais il lui ressemblait. C'était un mâle, il semblait robuste. Il attendait. Alors je l'ai pris et l'ai emmené loin d'ici. Me fichant éperdument de son sort.
Lorsque je suis revenu au camp, j'avais enterré ma compagne et avec elle, ma compassion. J'avais enterré mon fils cadet et avec lui, ma pitié.
J'ai raconté à mon Clan la mort en couche. J'ai dit qu'il n'y avait eu qu'un chaton mort-né. Ils m'ont cru. Tant mieux.

Quoi ? Tu demandes s'il y a une suite ? Oh oui il y en a une et elle est bien alléchante. Sache que j'ai retrouvé mon fils aîné. Il ressemble trait pour trait à sa mère et ça me tue. J'aimerais qu'il sache ce que ça fait que de rappeler à son père qu'il a tué la femelle qui lui était la plus précieuse. D'avoir ruiné deux vies pour en avoir une. Alors tu sais ce que j'ai fait ? Je l'ai emmené ici.
Et il y est toujours."

Un cri se fit entendre. Douleur. Sang. Mort.
It's karma bitch.

Mon Prénom : Lucie

Mon Âge : 15

Mon Personnage Préféré de La Guerre des Clans : Idk

Est-ce la première fois que je mets les pieds dans un forum RPG ? Non

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Comment ais-je découvert ce forum ? Tu sauras pas /paf/

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