Non non non, je ne me tape pas du tout l'incruste ! (priv. Karma)

Je sort en claquant la porte. Ma famille d'adoption à beau tout faire pour paraître sympa, je sais qu'ils m'accueille simplement parce que mon père les paye. Des hypocrites, voilà tous ce qu'ils sont. Ils m'ont même inscrit au collège ! Au collège ! Moi qui ne prend que des cours par correspondant depuis... mes 3 renvois pour abus de claques... Et en plus ils ont mis Natsu, mon écureuil, dans une cage ! Dans une cage ! Je les haie mais je les haie !
Le seul et unique moyen de m'empêcher de distribuer des claques gratuites à ma nouvelle "famille" la prochaines fois que je les vois, c'est de pensée à autre chose. Et quoi de mieux que de te taper l'incruste ! C'est décider. Je me tourne vers les maisons les plus proches. Elles paraissent toutes vide sauf une. . Je m'approche déjà d'elle. Je teste la poignée. C'est ouvert. Cool ! Les paroles de ma mère me revienne en mémoire: Noémie Attikamek, il ne faut jamais entrée chez les personnes sans leurs autorisations ou sans les avoir prévenue à l'avance c'est compris ? C'est très mal de faire ça et c'est mauvais pour la réputation. Aussi: quand tu vas chez quelqu'un, soit polie et sage. Je ne supporterai pas que l'on vienne se plaindre de toi c'est clair ? Tu as compris au moins ? Noémie Attikamek, as-tu compris ce que je viens de dire ?
Je haie ma mère, je haie les règles et je haie les mensonges. Mais j'aime bien désobéir à ma chère "maman" et faire des bêtises. Si entrer dans cette maison me permet de changer de famille d'accueil, j'entre. Si ça me permet d'embêter quelqu'un, j'entre. Si au pire ça fait passer le temps, j'entre. Mmm... le jeu en vaut largement la chandelle.
Je pousse d'abord la porte doucement puis, je l'ouvre brutalement. De toute façon, si on va s'apercevoir de ma présence maintenant ou plus tard, ça sera la même chose. Un massacre à coup de claque. Et je suis tout simplement IM-BAT-TA-BLE dans ce domaine. Les adultes ont tendance à croire qu'on résout tout par les claques. C'est vraie. Pour celui des deux qui tape le plus fort.
La porte se referme en claquant bruyamment. Je demande d'une voix forte:
-Y'A QUELQU'UN  ? SI OUI, VEUILLEZ  VOUS PRÉSENTER !

Un blond aux yeux rouges sortit d'un magasin. Sur le panneau au-dessus on pouvait voir écrit « ShopIn ». Le jeune homme regarda attentivement l'intérieur du petit sac en carton qu'il portait de sa main droite. Dedans, il y avait des vêtements assez simple, et une paire de chaussure montante. Cet homme ayant la vingtaine s'appelait Karma Akabane, il venait faire des achats car ses tee-shirts et jeans commencer à être serré. Oui il commence à prendre un peu de poids, peut-être devrait-il faire plus de sport ou juste arrêter de grignoter…
Après pour les chaussures, petit plaisir personnel, il a craqué en les voyant. Puis il est riche alors autant en profiter ! Karma marchait tranquillement dans les rues de sa ville. Vivant dans un quartier assez éloigné du centre-ville, le jeune homme espérer perdre quelques kilos. Il sentit quelque chose de mouillé se poser sur sa main, une fine pluie commencer à tomber.

- Tss. Pourquoi c'est quand je sors que ça arrive ?! Grogna le blond en passant sa main gauche dans ses cheveux mouillés.

La pluie fine commençait à se transformer en ondée. Seul problème, le carton du sac ne pas sembler d'être d'une bonne qualité. Si cela continue, les achats du blond tomberont au sol tremper. Alors le beau jeune homme courut comme si le diable lui courait après. Arriver dans sa rue, la pluie s'arrêta et laissa place à une pluie très fine à peine perceptible. Karma continua de courir, ce sera son petit jogging de la journée !
Arrivé devant chez lui, il s'arrêta et se pencha en avant pour calmer son cœur qui battait la chamade. Il marcha très doucement n'étant pas habitué à temps d'effort. Karma prit ses clés et mit la bonne dans le trou de serrure. Surprise, elle était déjà ouverte.

- Réellement ? Jsuis assez con pour ne pas fermer la porte de ma maison ?

Le blond écarquilla légèrement les yeux et fronça les sourcils. Un voleur ? Un assassin ? Eh, tu te fais trop d'idées Karma ! Un petit oublie, ce n'est rien… Il entra à petits pas en regardant partout autour de lui, comme si une personne pourrait être au plafond… Être parano n'est pas facile tous les jours. Le jeune homme posa son sac sur le plan de travail dans sa cuisine puis se dirigea vers son ordi. Un peu de repos avec tous ces efforts était la moindre des choses ! Arrivé dans le salon il écarquilla ses yeux.
Une jeune fille aux cheveux bruns était sur le canapé sur le dos. Elle donnait l'impression de dormir, mais grâce à la vitesse de respiration il savait que ce n'était pas le cas. Il fit un petit sourire malgré son étonnement, se répétant sans cesse « ne pas la faire dégager, ce n'est qu'une enfant ».
Bien sur, c'est son côté prince qui parle, en réalité il l'aurait pris par les cheveux et l'aurait jeté dehors sans poser de questions. Karma s'approcha d'elle en faisant un sourire charmeur.

- Bonjour mademoiselle ! À qui ai-je l'honneur ? Et surtout, pourquoi êtes-vous sur mon canapé ? Dit-il d'une voix charmeuse tout en insistant sur le « mon ».

-Bonjour mademoiselle ! À qui ai-je l'honneur ? Et surtout, que faites-vous sur mon canapé ?
Je m'assoie, laissant la trace de mon corps allongé et mouillé sur le canapé, et croise les bras sur ma très modeste poitrine. Je le fixe dans les yeux, avec mon air le plus exaspérant et exaspéré. Je regarde tout au fond de ses pupilles rouges - drôle de couleur - et lis la même expression que je vue tant de fois dans le regard serpent de ma mère: Mais qu'est que tu fout là ? Tu vois pas que tu me gêne ! Tu es vraiment irrécupérable... Est au moins la politesse de t'excuser ! Sale gamine mal élevée ! On vois que t'es pas la fille de ton père pour rien !
Et voilà. Et un adulte de plus que se crois meilleur que moi. Ils sont tous pareil. Derrières leurs belles paroles, les yeux mentent et les pensées qui vous soupçonnent. Je soupire et retiens de justesse ma main gauche qui a grandement envie de le baffé. Moi qui étais venue me changer les idées, je suis servie. Qu'est que j'espérais ? Il faudra que j'arrête ça. Espérer m'apporte le plus souvent tristesse et déception qu'autres choses. D'ailleurs, en quoi espérer m'a déjà aider dans la vie ? À rien. Juste à mieux détruire mes maigres espoirs quand j'avais encore des rêves. Qui se sont maintenant envolaient. Quand est que ce que je touche ne m'échapperai pas ? Sûrement jamais...
Il faut que j'arrête avec les pensées négatives, je suis venu pour m'amusais un peu. Il m'a menti ? Mensonge pour mensonge, autant cacher la vérité comme je sais si bien le faire. Je m'exclame, de ma voie la plus voie sincère:
-Bonjour monsieur aux lentilles rouges, désolé de vous déragez, mais c'est ce que je fais de mieux dans la vie...
Là, pas besoin de me forcé, c'est la vérité.
-Mon nom ne vous diras rien, mais j'aimerai bien connaître le votre...
Son nom ? Comme si ça m'intéressais. Si je veux le savoir, j'ai devant sa porte la boîte aux lettres, ça suffit.
-Je suis ici parce que, comme vous l'avais remarqué, il pleut et je suis trempée...
C'est vraie, il pleut. C'est vraie, je suis trempé. Mais je suis pas entrée me sécher car si je voulais pas être mouiller, j'avais qu'à ne pas me barrer de chez ma famille d'accueil alors qu'il y a de la pluie.
-Comme vous avez laisser la porte ouverte, je suis rentrée...
Là, encore pas de mensonge.
-Alors, si vous me passer un T-shirt sec, un pantalon propre, un parapluie ou votre maison en attendant que la pluie s'arrête, ce serai sympa.
Vive l'imagination ! Et le besoin des gens à vouloir constamment évité la pluie. Moi, j'aime bien la pluie. Mais, qui s'y intéresse ? Personne.
Pour paraître encore plus sincère, je prend l'air confuse, baisse la tête et replace mes mèches brunes trempées derrière mes oreilles avec des petits gestes maladroit. Voyons si il est dupe ou si, pour la première fois de ma vie, quelqu'un d'autre que ma mère voir clairement dans mon jeu et mes petites mimiques pitoyables. J'espérons qu'il n'a pas vu les lueurs de mélancolie qui s'est nichait dans mon regard pendant quelques secondes... Bah, sinon, je retournerai ça à mon avantage...

(BONJOUR BONSOIR, JE SOUIS DÉSOLÉE POUR CETTE ABSENCE DE PLUS D'UN MOIS, MAIS CHUIS DE RETOUR ! On a tous un moment où on s’ennuie du RP, et à ce moment-là il faut faire une pause x3 Vaut mieux faire une pause d'un mois et repartir bien dans sa peau et dans sa tête que faire tout mal et ne pas aimer tout ça ! TU ME PARDONNES HEIN . D8)

La jeune fille se releva et croisa ses bras sous sa poitrine. Elle fixa le blond d'un air insolent d'une petite voix qui se montrait innocente est désolé.

"- Bonjour monsieur aux lentilles rouges, désolé de vous déranger, mais c'est ce que je fais de mieux dans la vie... Mon nom ne vous dira rien, mais j'aimerai bien connaître le vôtre... Je suis ici parce que, comme vous l'aviez remarqué, il pleut et je suis trempée... Comme vous avez laissé la porte ouverte, je suis rentrée... Alors, si vous me passez un T-shirt sec, un pantalon propre, un parapluie ou votre maison en attendant que la pluie s'arrête, ce serait sympa."

Karma fit un mince sourire et lui dit d'attendre là où elle était. Il monta dans sa chambre prit un pull noir au pif et retourna en bas. Il le lui jeta dessus et s'assit à ses côtés tout un souriant.

"- Alors pour commencer, ce ne sont pas des lentilles mais mes vrais yeux. Ensuite je m'appelle Karma, et même s'il ne me dirait rien, je ne retiens aucun nom inutile, jveux bien te passer un pull et ma maison, mais pantalon j'en ai pas pour toi, même si le pull est trop grand il te conviendra, et le parapluie j'en ai pas, de base je n'ai rien contre la pluie, quand elle ne me fait rien."

Bien sur, c'était beaucoup trop surjoué des deux côtés, il avait l'impression d'être dans une pièce de théâtre ! Derrière ses paroles d'enfant gâtée et innocente il n'y voyait que du mensonge encore et encore, mais qui pourtant paraissait obligatoire. Après tout, lui aussi vivait dans ce monde, ne pas reconnaitre ses confrères serait une honte ! Les humains comme cela sont ceux perturbés par la dure vie, souvent vers l'adolescence, d'autres depuis l'enfance, d'autres depuis toujours ou juste ayant été bercés par leurs parents et découvrir le monde peut être tellement dur que ça détruit touts homme ou toute femme. Karma était un peu nostalgique car il se voyant en cette jeune fille dont il ne connaissait rien. Si jamais elle aussi découvre son petit jeu, il aura peut-être enfin une personne à qui parler normalement, en dehors d'Angelica BIEN SUR. Il la regarda intensément et prit la parole.

"- Sinon, tu veux quelque chose à boire ou à manger ?" Dit-il en se levant et lui tendant sa main.

(C'est pas grave, l'important c'est que tu finis pas rp ^^ Et bien sûr que je te pardonne !)

Le garçon sourit, comme si que je disais était drôle. Puis, il monte les escaliers. Moi qui croyais être tombé sur un être doté d'intelligence... En faite il est comme tout les autres: il se contente obéir à ce qu'on lui dis de faire... C'est triste que que devienne les hommes... Je comprend comment ma "mère" a put caché pendant 8 ans à mon "père" qu'elle le trompé sans qu'il se doute de rien... Et plus, c'est moi qui lui est dis sinon, ça pouvait continué comme ça pendant longtemps. Très longtemps.
Le garçon aux yeux bizarre redescend, avec un pull noir dans les mains. Il me le jette à la gueule et le merci que j'aillai lui dire s'envole comme par magie et des mots beaucoup moins gentil viennent prendre sa place.
Puis, le garçon commence à parlé, comme si tout était normale dans le meilleur des mondes:
" Alors pour commencer, ce ne sont pas des lentilles mais mes vrais yeux..."
Je le regarde, étonné. Quoi ? Ses yeux ont vraiment cette couleur ? C'est pas possible qu'il soit de cette couleur à moins qu'il modifié génétiquement...
" Ensuite je m'appelle Karma, et même s'il ne me dirait rien, je ne retiens aucun nom inutile, j'veux bien te passer un pull et ma maison, mais pantalon j'en ai pas pour toi, même si le pull est trop grand il te conviendra, et le parapluie j'en ai pas, de base je n'ai rien contre la pluie, quand elle ne me fait rien."
Super... Je suis encore tombé sur un cas... et c'est toujours le même... Je sens que je vais m'amuser... Pourquoi il a fallut que je tombe sur un type pareil ?
Je regarde ses yeux. Ils ont l'air sincère mais je sens tout de même...
Je n'ai pas le temps de finir de formulé ma pensée qu'il reprend en me tendant la main:
"Sinon, tu veux quelque chose à boire ou à manger ?"
Je regarde la main. Je dois faire quoi avec ? Cette main est sensé symbolisé ses propos ?
Je le regarde comme si s'était un extraterrestre, ce qui est sûrement le cas en faite. Je me lève, le pull dans les mains et approche de lui. Mon masque tombe, et mon visage n'affiche puis cette air gêné et légèrement hypocrite, il est maintenant déterminé. Je me met juste sous son nez, sur la pointe des pieds et je le pointe avec mon doigt.
"Quand tu proposes quelques chose à quelqu'un, évite de le faire à contre-cœur car ça signifie qu'en plus de mentir à la personne en face de toi, tu te mens à toi-même," lui répondis-je d'une voix douce, mais ferme.
Je pars vers la cuisine avec une démarche légère et le laisse planter là. J'ajoute, vers même le regarder:
"Puisque tu me l'as proposé même si tu n'en n'a pas du tout envie et que ça à l'air de bien te gêne, je vais me servir dans ton frigo. Après, je t'emprunterai une serviette pour me séché à moins que veuille que ton pull finisse trempé. Et si tu n'as rien contre la pluie, tu pourras prévenir tes voisins, M. et Mme Roe, que je ne rentrerai pas ce soir et que si ils veulent que je travaillent et que je ne sèche pas les cours, qu'ils me les fassent par correspondances. J'aimerai te dire merci mais puis que je ne le pense pas du tout, je ne le ferai pas car je ne suis pas aussi hypocrite que ce monde, ses habitants et toi, l'extraterrestre aux yeux rouge ou le garçon génétiquement modifié, prend la formule que tu préfères."

Karma la suivit un fin sourire collé aux lèvres. Elle lui plaisait bien cette fille, le genre de caractère bien embêtant mais meilleur que la "normalité". Il repensa aux paroles de la jeune fille.

"- Quand tu proposes quelque chose à quelqu'un, évite de le faire à contre-cœur car ça signifie qu'en plus de mentir à la personne en face de toi, tu te mens à toi-même."

Bien sur, il le sait très bien, mais après tout, il passe sa vie à mentir aux autres, alors pourquoi ne pas le faire à soi ? Au moins le test avait bien fonctionné, elle avait vu les mensonges dans les paroles, de plus en plus intéressant... Elle dit sans même se tourner vers lui.

"- Puisque tu me l'as proposé même si tu n'en n'a pas du tout envie et que ça a l'air de bien te gêne, je vais me servir dans ton frigo. Après, je t'emprunterai une serviette pour me sécher à moins que veuille que ton pull finisse trempé. Et si tu n'as rien contre la pluie, tu pourras prévenir tes voisins, M. et Mme Roe, que je ne rentrerai pas ce soir et que s'ils veulent que je travaille et que je ne sèche pas les cours, qu'ils me les fassent par correspondances. J'aimerais te dire merci mais puisque je ne le pense pas du tout, je ne le ferai pas car je ne suis pas aussi hypocrite que ce monde, ses habitants et toi, l'extraterrestre aux yeux rouges ou le garçon génétiquement modifié, prend la formule que tu préfères."

Il avait légèrement écouté ce qu'elle avait dit, mais quelque chose le marqua beaucoup plus que le reste. Elle ne pouvait donc pas juste dire "Karma" . Ou toi, mais pas "l'extraterrestre aux yeux rouges ou le garçon génétiquement modifié".
Être susceptible est devenu un défaut . Depuis quand, je ne le savais pas... Alors le blond s'énerva légèrement et grogna, tout sourire disparu, eh oui maintenant il allait être lui-même, le sourire, qu'il aille se faire.

"- ce sont mes yeux NORMAUX la mioche. La prochaine fois, jm'en fous jte séquestre dans ma cave. Sinon, c'est quoi ton nom Miss Roe ?" Il se planta à côté d'elle et soupira. "- Ouais, bon la mioche, si je ne m'abuse les Roe on adoptait ou un truc du genre ?

Karma soupira une énième fois et passa sa main dans ses cheveux. Il tourna sur lui-même et alla chercher son téléphone puis chercha dans son répertoire les Roe.
Il avait eu leur numéro à cause d'un problème, et puis on s'en fout... Le blond soupira encore une fois et fit un grand sourire en plissant les yeux.

"- Oui... Hm, c'est Akabane, juste pou vous dire que votre fille et chez moi, elle trempée et la tempête fait rage, je pense qu'elle va rester jusqu'à ce que ça se calme, donc sûrement demain, cela ne vous dérange pas j'espère ? ........................... Ah............. D'accord, bien, au revoir !"

Le jeune homme raccrocha et grogna lourdement. Il se tourna vers son invitée d'honneur qui se servait dans son frigo. Il reposa le téléphone et alla la voir une mine exaspérée sur son visage.

"- tes parents sont géniaux, franchement, waw, à sa façon de parler on aurait dit qu'elle avait plus envie de plus jamais te voir que de s’inquiéter, m'enfin bref."

Il attendit qu'elle ait fini de vider toutes ses provisions pour enfin qu'elle réponde.

Un grognement retentit derrière moi. Je n'y fais même pas attention. C'est sûrement le fait de devoir allais se mouillé une fois de plus qui l'énerve. J'arrive pas à croire qu'il a dis qu'il aimé la pluie. Ceux qui l'aiment ne sont pas comme ça. Je le sais très bien. Les gens qui aiment la pluie sont comme moi.
L'extraterrestre me répond d'un voix dure, comme si il retenait un flot de colère:
-Ce sont mes yeux NORMAUX la mioche. La prochaine fois, j'm'en fous, jt'e séquestre dans ma cave. Sinon, c'est quoi ton nom Miss Roe ?
Le garçon vient se planté juste à côté de moi, comme si sa seule présence pouvait m'énerver. Et bien il a tort. La seule existe d'un monde où les gens sont les même m'énerve. Et comme ce monde est exactement comme ça, j'ai le droit d'être énervé. Mais  c'est pas contre un truc aussi insignifiant ma je vais m'énerver. Je suis un minimum civilisé moi, contrairement à ce que pense la plupart de personne.
Le mec soupire et reprend son monologue.
- Ouais, bon la mioche, si je ne m'abuse les Roe t'on adoptait ou un truc du genre ?
Je soupire mais mon soupire se fond dans le sien, comme si il n'y en avait qu'un seul. Les Roe ne m'ont même pas adopté. Ils m'accueillent juste pour arrondir des fins de mois qui n'ont même pas besoin de l'être.
Les pas du garçon s'éloignent et le bruit caractéristique un téléphone sur le quelqu'un pianote retentit dans la maison.
Je ne peux m'empêcher de sourire. J'avais raison. Il n'aime pas la pluie.
J'ouvre la porte du frigo et le froid vient de soufflé au visage. Un nouveau sourire. J'ai bien le froid. Parce qu'au Canada, il fait froid. Et j'aime le Canada moi. C'est milles fois mieux qu'ici. Mais mes "parents", le juge et le monde s'en fiche. Sinon, ils ne m'auraient pas envoyer ici.
L'extraterrestre marmonne, trop loin pour que je puisse l'entendre. Mais je m'en fiche. Je saisis la seule chose qui à l'air mangeable dans le frigo à moitié vide et l'ouvre, d'un geste net et précis.
Le bruit s'arrête et le garçon revient vers moi. Je ne tourne vers lui et me réjouis de sa mine exaspéré. Il a sûrement eut droit à tout les raisons pourquoi je suis une mauvaise fille. Ma famille d'accueil n'a pas fait le travail à moitié, pas comme moi avec mes devoirs.
Le garçon commence à parle. Je ne sais pas si il se rends compte mais il me parle comme si il parler à une emmerdeuse de première.
-Tes parents sont géniaux, franchement, waw, à sa façon de parler on aurait dit qu'ils avait plus envie de plus jamais te voir que de s’inquiéter, m'enfin bref.
Sourire. Je commence à mangé ce que j'ai dans les mains et le regrette aussitôt. Un seul mot pour en parler: infecte. Et encore, c'est pas assez fort pour le décrire.
Je recrache ce que j'ai très malheureusement mis dans ma boucle mais le goût infecte est plus tenace que je le croyais car il s'accroche et mon palais et me broie la langue. Mais malgré le faite que je sois à moitié en train d'étouffée, je lui répond, entre deux quintes de toux:
-Bouha, c'est infecte ton truc ! Enfin bon, pour répondre à ta question, les Roe me m'ont pas adopter et d'ailleurs, ce mot est moche mais ils m'accueillent pour une durée indéterminée qu'ils espèrent courte car même si mon père les payent très gracieusement pour m'héberger, je crois qu'ils seront bientôt à bout de nerfs et c'est pas pour m'en déplaire car c'est vraiment une très mauvaise famille d'accueil et aussi parce que je déteste cette endroit parce qu'il n'y a pas de neige comme au Canada. Enfin bon, "géniaux" n'est pas le termes que j'emploierai pour parlé d'eux car ce serai mentir et c'est vraiment pas bien ce mentir même si l'humanité passe son temps à le faire. Et oui, à mon avis, ils n'ont plus envie de me revoir mais ils sont obligé de le faire sinon ils serons pas payé par mon père et se serai dommage pour eux mais ça ne me ferait ni chaud ni froid. Pour terminé, il me semble que "m'enfin" c'est pas très français comme mot. Ha oui, c'est vrai, t'es un extraterrestre donc c'est normal que tu sache pas bien parlé notre langue et cela explique aussi le goût infecte de ta nourriture et quoi que tu dises, je t'appellerai toujours l'extraterrestre, même si tu me séquestres ce qui est à mon avis une très mauvaise idée mais bon, personnes ne s'inquiétera de ma disparition parce que pour les gens encore en vie qui me connaissent, je ne suis qu'un mauvais souvenir, un passé qu'ils préfèrent oublié ce qui est triste mais bon, c'est comme ça. Quand un truc te gêne, tu l'élimines. Peut importe comme tant qu'il disparaît à jamais de ta vie. Et pour terminé une bonne fois pour toute, je ne suis pas "Miss Roe" mais Noémie Attikamek et oui c'est mon nom de famille et alors ? Ça te pose un problème l'extraterrestre ?
Même si je ne veux pas le dire, je suis assez fière de ma tirade mais ça ne se vois pas sur mon visage. Mais je m'en fiche; Je commence à bien m'amuser ici. C'est drôle de faire tourné en bourique l'autre tête de pioche.