Une journée entre mère et fille [PV~Etoile de Neige]

*Je me réveille comme tous les matins contre la fourrure chaude de ma mère.Après avoir bu du bon lait chaud,je sortis dans la clairière curieuse.J'avais ouvert les yeux il y a déjà de cela une semaine mais je ne cessai jamais de voir les guerriers vaguaient à leurs occupations.Je retourna auprès de ma mère et lui demanda.*
Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui?

Dormant paisiblement sur ma litière de mousse, Patte Tigrée me réveilla.
Je me redressa et la regarda sortir dans la clairière. Je me fis une longue toilette avant de me lever.
Lorsque j'allais sortir de mon antre, ma fille me demanda:

- Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui?

Je m'arrêta et la regarda dans les yeux. Il n'y avait pas d'exception pour elle, même si elle était ma fille. Elle doit avoir au moins trois lunes pour pouvoir sortir du camp avec un guerrier. Je sortie de mon antre suivis de ma fille et déclara, souriante:

- Je ne sais pas. Que veux-tu faire, toi ? Demandai-je en la poussant doucement du museau. 

Je bondis du promontoire et m'approcha du tas de gibier, faisant signe à ma fille.

*Je suivais ma mère jusqu'au tas de gibier.Je renifla un instant les proies puis dit en fixant l'entré du camp.*
J'aimerai savoir comment c'est à l'extérieur.
*Je voulais vraiment aller visiter la forêt.Ma curiosité prit le dessus et je commença à m'éloigner vers l'entré du camp.*

Je me retourna et vis Patte Tigrée s'éloignée vers l'entrée du camp. Je courra à sa rencontre et la pris par la peau du cou, la posant ensuite près de la pouponnière.

- S'il te plaît, Patte Tigrée, ne sort pas du camp. Tu es trop jeune. A partir de six lunes tu pourras sortir... Et tu pourras sortir avec un guerrier à trois lunes... Promis. Miaulai-je en lui léchant le crâne en la regardant, soucieuse.

- Ne me fais pas regrettée de t'avoir fais confiance. Déclarai-je en retournant vers le tas de gibier.

Je pris une grive et m'assis dans la clairière, entamant l'oiseau... Je gardais, malgré moi, toujours un œil sur ma fille.

Je ne sortirai pas promis.
*Dis-je avant qu'elle ne s'éloigne et même si j'en avais bien envie,je ne le fis pas.Je ne voulais pas trahir la confiance que ma mère avait en moi.J'alla donc auprès d'elle et lui demanda.*
C'est long d'attendre six lunes?
*Je me doutai que ma question était un peu idiote,surtout en connaissant la réponse.*

J'étais contente qu'elle m'obéisse. J'étais déjà sûre qu'elle ferait une excellente apprentie et guerrière.
Soudain, elle me posa une question. Si c'était long ? ...
Je me remémora le jour où je suis devenue apprentie...

- Cela dépend seulement de toi.  Patiente et âme de vertu. Tel était les mots que disait mon mentor lorsque je n'étais qu'une simple apprentie...

Je me tourna vers ma grive que j'avais à peine entamée.

- Ça te dirais de goûter un morceau ? Lui demandai-je en tendant une petite souris.

*Je renifla la souris que me mère me tendis.*
Ça à l'aire bon.Je peux vraiment goûter?
*Puis sans même attendre qu'elle réponde,je lui demanda curieuse.*
Tu peux me raconter comment tu es devenu chef?

Je me redressa, étonnée de sa question.

- Oui, tu peux vraiment goûter. Et comment je suis devenue chef, c'est... Comme tout les autres chefs. C'est l'ancienne chef, Etoile de Chouette qui ma choisit comme lieutenante. Et lorsqu'elle mourut, je les succédais... Ta grand mère, Etoile de Sable, était également une chef... Elle est morte il n'y a pas si longtemps... Lorsque je suis devenue guerrière, en faite... Miaulai-je, les yeux dans le vague.

*Je mangea la souris calmement.J'agitai ma queue joyeusement de gauche à droite car j'aimai bien le goût de la petite proie.Je la finis donc sans un mot et étant donner que j'avais la bouche pleine,je ne posa pas d'autre question.*
C'était vraiment très bon.
*Dis-je une fois fini et en regardant ma mère.*

Je m'approcha et lui lécha le crâne. Je me retourna vers l'entrée du camp. Je savais à quel point elle avait envie de sortir. Mais je ne pouvais pas la laisser. Elle n'avait encore que deux lunes.
Je réfléchissais à quoi proposer à ma très chère fille... Aujourd'hui, je voulais passer la journée avec elle. C'est pour ça que j'ai confiée mes tâches à Nébuleuse Symphonie, ma lieutenante.
Soudain, je me leva et trottina vers le tunnel d'ajonc. Je fis signe à Patte Tigrée de me rejoindre et, lorsqu'elle fut à côté de moi, je lui demanda, sur mes gardes:

- Bon, viens, on va faire une balade hors du camp ! Miaulai-je en prenant le tunnel d'ajonc.

Vraiment?
*Demandai-je la joie dans les yeux.Je la suivis exciter et contente de sortir du camp pour la toute première fois.Une fois de l'autre côté du tunnel,je regarda la forêt et dit d'un aire émerveiller.*
Ça à l'air immense.
*Je regarde ensuite ma mère et lui demande.*
Est-ce que le territoire de notre clan est grand?

Je la poussa doucement du museau avant de répondre à sa question:

- Oui. Très grand. Surtout à la vue d'un chaton. Ne t'éloigne pas trop de moi. Miaulai-je en avançant auprès de ma fille.

- On va près de la rivière, qui plus est, la frontière entre notre clan et celui du Clan de la Rivière. Lui dis-je en ralentissant l'allure.

*Je la suivis curieuse et sans un mot ainsi qu'en faisant attention à où je posai les pattes.Une fois arrivait non loin de la rivière,je sentis une odeur inconnu se qui me fit fronçait le museau.*
Il y a une odeur bizarre ici.
*Ronchonnai-je en allant entre les pattes de ma mère.*

Une odeur étrange ? Que voulait-elle dire ? 
J'huma l'air et sentis l'odeur du Clan de la Rivière.
Je bondis de l'autre côté des buissons et arriva près de la rivière. Le Clan de la Rivière se faisait sentir... Après tout, nous étions juste à côté de leur territoire.
Je soupira et bondis sur un rocher en surplomb à la rivière. Je me retourna ensuite, attendant que ma fille me rejoigne...

- Viens voir, Patte Tigrée, fait attention, le rocher est glissant... Miaulai-je en me penchant vers l'eau.

*Je m'approcha doucement et m'arrêta auprès de la rivière.Je fixa l'eau sans un mot et donna un petit coup de patte puis secoua ma petite patte mouiller tout en reculant de quelque pas.Je demanda à ma mère en regardant l'autre côté de la rivière.*
C'est le territoire du clan de la Rivière de l'autre côté?
*Puis dis en reniflant l'air.*
Ils ont une odeur bizarre.

C'est le territoire du clan de la Rivière de l'autre côté?

Je regarda en face, de l'autre côté de la rivière, plus déclara:

- Oui. Les guerriers du Clan de la Rivière pêche du poisson, et ils savent nagés... Mais ce n'est pas à moi de t'apprendre cela. C'est à ton futur mentor ! Miaulai-je en me tournant vers la chatonne.

Je bondis près d'elle et déclara, d'une voix neutre:

- Ne t'approche pas trop de l'eau, Patte Tigrée, tu pourrais te faire mal, ou même pire ! Miaulai-je, observant d'un air méfient le courent.

*Je resta loin de la rivière.Blotti contre les pattes de ma mère.*
Qui sera mon mentor quand je serai apprentie?
*Demandai-je en la regardant.*

La question de la chatonne interrompis mes songes. Je me tourna vers elle et lui adressa un sourire forcé, avant de lui lécher tendrement le crâne.

- Je ne sais pas, Patte Tigrée, nous le saurons lorsque tu auras six lunes. Miaulai-je en me retournant puis en faisant signe à ma fille, lui indiquant de me suivre.

J'avais décidée de l'emmener aux Grands Sycomores. Juste pour qu'on se balade un peu...

*Je suivis ma mère sans un mot de plus.J'étais impatiente d'être apprentie afin de savoir qui,parmi les guerriers et guerrières,j'aurai en tant que mentor.Après un court silence,je dis à ma mère.*
Tu seras fière de moi,je serai la meilleure apprentie qu'il soit.
*J'avais des rêves pleins la tête,je marchai bien droite m'imaginant déjà être une guerrière.*

Tu seras fière de moi,je serai la meilleure apprentie qu'il soit.

J'émana un ronron d'amusement en la regardant du coin de l’œil. Je me lécha les babines et déclara:

- Je le suis déjà, Patte Tigrée. Miaulai-je en lui donnant un coup de museau affectueux.

Soudain, les majestueux arbres se postèrent devant nous. J'accéléra un peu l'allure et m'arrêta au milieu d'une petite clairière entourée d'arbre, suivis de ma fille. Je m'assis au milieu de celle-ci avant de déclarer d'une voix vive:

- Ici, c'est les Grands Sycomore. Et je te conseille d'en profiter. Amuse-toi. Car tu ne reviendras pas ici avant un bout de temps... C'était exceptionnel, aujourd'hui.