Rhyolite - Il faut vivre avec le vide creusé par l'absence.

Nom : Rhyolite

Autres Noms : /

Âge : 50 lunes.

Sexe : Mâle

Clan (ou autre) : Domestique

Rang : Domestique

Description physique du personnage : “Notre corps physique possède une sagesse qui fait défaut à celui qui l’habite.”

Un pelage gris, couleur cendre. Quelques nuances plus ou moins claires, allant jusqu'au noir à quelques endroits. Des taches rousses parsèment ce pelage relativement court. Le gris sombre se mêle au roux et s’allie parfaitement, créant un contraste unique. Pourtant, tu ne me remarqueras pas. Je ne suis pas exceptionnel malgré les belles couleurs qui ornent mon dos et mes pattes ; je suis de taille moyenne, quoiqu’un peu plus carré d’épaules, ni haut sur pattes, ni trop maigre, ni impressionnant.
Le bout de mes pattes est roux, presque orange vif, ainsi que le bout de ma queue ; mes oreilles arborent une couleur corbeau, presque noire, tandis que mon museau est plus clair, en réalité un roux très pâle et diffus, presque sable.
L’un de mes parents était chartreux, et les formes de mon corps ressemblent beaucoup à celles de la race.
Tu verras deux yeux ambrés briller, au centre d’une tête ronde. Deux yeux orange foncé, inexpressifs, qui te fixent intensément.
Je te fixe et tu ne feras que passer, tu me verras sans me voir, puisque tu ne me connais pas. Tu me jugeras peut-être, au premier regard, puis je disparaitrais de tes pensées. Mon pelage bicolore se dissipera dans ton esprit.

Caractère du personnage : “C'est son caractère qui fait à chacun sa destinée.”

Nerveux, rancunier, blessé, solitaire, doux, réfléchi, sage.

La peur. L'angoisse constante, qui t'emprisonne et te paralyse, qui écarquille tes yeux et qui fait battre ton coeur. Le moindre bruit te fait sursauter. Tu sais, lorsque tu viens de subir un choc, ou un traumatisme, et que tu as toujours peur. Voilà ce que je ressens au quotidien. Je suis anxieux de nature. Et cette nervosité gâchera certainement le reste de mon existence.
Le manque. Toi aussi tu dois connaître cela, n'est-ce pas ? On manque tous de quelque chose, ou bien quelqu'un nous manque forcément, à un moment de notre vie. On peut vivre avec, malgré la douleur. On peut tenter de combler ce vide, ou seulement de ne pas y penser. Peut-être manques-tu de nourriture, d'espace. Peut-être que ton frère mort au combat te manque. Eh bien, cette sensation me détruit peu à peu, les blessures s'élargissent avec le temps et le manque est toujours là, lui.
Tout comme les remords. Si tu as déjà commis une faute, tu comprendras qu'il est difficile de vivre avec. On aimerait se faire pardonner, mais parfois il est trop tard pour cela. La faute peut être trop grave, irréversible, impardonnable, et les remords sont une torture qui ronge de l'intérieur. Si bien qu'il ne reste plus rien en moi que des plaies béantes incapables de se refermer.

Tu diras qu'avec ce que j'ai vécu, je suis particulièrement sage. Je ne dirais pas cela, même si souvent, je me mets à réfléchir. Je recherche la solitude et le calme afin de penser, de méditer sur mes actes et sur les questions de la vie. Tu penses me connaître car tu connais mon histoire. Sache que personne ne me connaît entièrement, et chaque jour je me découvre un peu plus.
Je m'isole et je me renferme. Pour ne pas te faire souffrir, sans doute, parce que j'aurais peur que tu t'approches trop près. Que tu t'attaches. Et c'est douloureux, une fois qu'on s'est attaché. Il vaut mieux que je reste seul. La solitude ne souffrira pas de ma présence, au moins.

Je suis résigné. J'ai capitulé devant la douleur.

Histoire du personnage : "Le bonheur est aussi éphémère que le battement d'ailes d'un papillon."

Un chaton n’a pas encore conscience. Un chaton est joyeux, il joue avec ce qu’il trouve et mange ce qu’on lui donne. Parfois, il se sent frustré parce qu’il n’obtient pas ce qu’il veut, ou triste parce que sa mère lui manque. Bien sûr, mon cas ne fait pas exception à la règle et mon histoire est commune, banale et inintéressante.
Ma mère s’est occupé de mon frère Gabbro et de moi. C’était une femelle rousse, une chatte de gouttière, vulgaire et sans manières. Notre père était un chartreux. Peut-être y avait-il eu d’autres chatons dans la portée, qui auront été donnés à d’autres maisonniers.
Mon enfance fut relativement heureuse, entre les jeux avec mon frère, les découvertes, toutes les choses que l’on voit lorsqu’on est jeune. Tout se passait bien.

On a grandi, ensemble. Puis on s’est éloigné. Il est tombé amoureux et il est parti, me laissant seul avec moi-même. J’aimais cette solitude. Peu à peu, je m’y suis fait. Je me promenais, seul, je laissais mes pensées vagabonder. Je réfléchissais déjà beaucoup.
Et je me suis retrouvé, avec mon frère. Sa compagne avait eu des chatons, et leurs pensées et désirs divergèrent ; je ne comprenais pas grand chose à l’amour et cela m’était égal.
Je me mis à traîner tantôt avec mon frère, tantôt seul, habitué à l’être. Je rencontrai l’ex-compagne de mon frère, un jour, par pur hasard. Sauf si tu crois au destin. Dans ce cas, tu y verras peut-être un quelconque signe. Je commençai à la fréquenter, de plus en plus, et à me rapprocher. Pour une raison que j’ignore, je m’en voulais et je cachais cette bonne entente à Gabbro.

La suite est floue dans mon esprit. Je ne souhaite pas me souvenir de ce passé douloureux. J’étais amoureux, et nous nous retrouvions, chaque soir. J’aurais fait n’importe quoi pour elle et c’est ce que j’ai fait.
On dit que le bonheur est éphémère.
On dit que tout peut se briser d’un seul éclat de voix.
On dit beaucoup de choses et parfois elles se révèlent vraies.

Gabbro, elle, moi. Trois félins qui n’avaient rien à faire ici, devant ce petit jardin qui embaumait les fleurs et le printemps. Le silence s’installe. Bouche bée, les trois félins se contemplent. Je ne comprends pas. Pourquoi mon frère est là. Pourquoi elle est là. Pourquoi je suis là.
La nuit tombe et les questions et reproches commencent à pleuvoir. Gabbro est fou de rage. Son ex-compagne ne sait pas quoi lui dire. Il n’y a rien à dire.
Gabbro se jette sur elle comme un animal enragé. J’essaie de le repousser. J’ignore ce qu’il s’est passé. Il y eut un vrombissement au moment où je repoussai mon frère. Un craquement. Et plus rien.
Mort. Il était mort et c’était ma faute.

Déni.
Colère.
Expression.
Dépression.
Et un jour, peut-être, l’acceptation.

Mon Prénom : Vous aimeriez bien le savoir, hein ?

Mon Âge : Je vous laisse trouver.

Mon Personnage Préféré de La Guerre des Clans : Croc Jaune ? Fléau ?

Mon/Mes PUF : Appelez-moi comme vous voulez.

Est-ce la première fois que je mets les pieds dans un forum RPG ? Non

Ai-je un/plusieurs autre(s) compte(s) sur ce forum ? Non.

Comment ai-je découvert ce forum ? Bouche à oreille.

Quelle est la première impression que j'ai de ce forum ? Je n'ai pas encore eu le temps de faire le tour.

Ai-je une question ou une suggestion ? Ça viendra.

Code du règlement : Code validé par Fry.