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Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason)

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Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason) Empty Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason)

Message par Noémie Attikamek Ven 17 Fév 2017 - 18:44

Généralement, je passe mon vendredi à sécher avec mon écureuil de compagnie. C'est pas que j'aime pas les cours, c'est que je les connais déjà et que ma famille d'accueil s'en fout royalement de mes notes. Malheureusement, comme j'ai trop sécher, je connais la ville par cœur parce que oui, quand je sèche, je visite la ville. Résultat : j'ai plus rien à visiter en ville. Et malheureusement, je ne peux faire que ça. La dernière fois que j'ai visité la campagne autour de la ville, j'ai réussi à me paumé dans un champs de blé-sans-blé. Avouez, c'est très fort. Donc, je ne veux pas retenter l'expérience - enfin, pas pour l'instant. À cause de ça, je me suis rabattue sur le quartier de la ville que je connais le moins bien : le "mauvais" quartier.
Mentalement, je réentends la voix aiguë et hautaine de ma "mère" - la vraie- me dire pour énième fois : << Noémie Attikamek, ne va JAMAIS dans un quartier où il pourrais t'arriver malheur. C'est pas parce que je serai peiner de ne plus t'avoir dans les pattes, bien au contraire, mais si tu disparaît, je vais devoir faire plein de démarches administratives peu amusantes. Sans moi. Donc, ne disparaît pas. Jouer la "mère" inquiète, ça ne me va vraiment pas comme rôle. Tu m'as entendue Noémie Attikamek ? M'as-tu entendue ? Réponds Noémie Attikamek ? Réponds si tu m'as entendue ? Si tu as compris ce que j'ai dit Noémie Attikamek, dis-le. J'en ai déjà marre de te poser la question. Tu as compris Noémie Attikamek ? Réponds ! Réponds Noémie Attikamek ! Rah, on voit que t'es pas la fille de ton père pour rien ! >>
Malheureusement, dans le cas présent, si je disparaît, ma "mère" n'aura pas de "démarche administrative" à faire. Dommage.
Midi. J'ai faim. J'ai soif. Très faim. Et très soif. Et surtout, pas assez d'argent pour aller au restaurant chinois. Zuuut...
Je passe devant un bar. Je jette un coup d'œil à l'intérieur. Il y a personne, à par le barman et un adulte d'une trentaine d'année. Je pense que je peut entrer sans trop de crainte. De toute façon, y'a quoi à craindre ? Je suis accompagner de Natsu, mon écureuil. Au Canada, j'ai réussi à intimider 5 personnes grâce à lui... et à les rackerter ensuite, mais sans faire exprès. Me juger pas OK ? Bon, en réfléchissant bien, c'est pas un écureuil qui va leurs faire peur mais bon... J'aimais bien mon illusion donc j'ai décider de rester dedans.
Je pousse la porte et entre en faisant beaucoup de bruit. Le barman, un garçon aux cheveux noir, lève la tête vers moi puis la baisse, visiblement vexé que ce soit une gamine de 13 ans qui entre, pas un client de 20 ans. Pas grave.
Je viens m'assoie au bar, juste à côté de l'homme d'une trentaine d'année. Je jette à rapide coup d'œil vers lui. C'est juste un grand gars blonds, aux allures d'ange déchu, si les anges déchus se noyaient dans l'alcool. Je laisse tomber le faux-ange et m'adresse au barman d'une voix assurée :
<< Bonjour ! Un verre de grenadine avec une salade grecque et un sandwich pour moi et des noix pour mon écureuil ! >>
Je pose Natsu sur le bar. Les deux hommes écarquillent des yeux, pendants un dixième de second. Pendant les neuf autres dixièmes, le barman fait mine d'ouvrir la bouche pour protester mais je le devance :
<< Dis-moi si je me trompe, ce qui n'est pas le cas, mais il y a aucunes lois qui stipule que les écureuils ne sont pas accepter dans les établissements public. Et vous n'êtes pas raciste des écureuils dit-moi ? Si c'est le cas, c'est parfaitement ridicule : les écureuils sont des animaux au même titre que les chats et les chiens. Je ne vois pas pourquoi on devrait discriminer les écureuils. Mais la question n'est pas là. Mon écureuil a parfaitement le droit d'entrer ici, un point c'est tout. >>
Le barman grogne, mais me donne ma boisson et va chercher ma commande quand même. Pendant ce temps, je sirote mon sirop de grenadine, fière de ma mini-victoire, Natsu penchait sur l'épaule.
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Message par Mason Grey Sam 18 Fév 2017 - 23:58



When the night falls, we're all crazy, but in the daylight, I'm the only one

Ft. No


- I have to go, I have to go, I have to go and leave you alone -

La maison était toujours autant en désordre que la journée d’avant. Oh, il avait essayé de faire du ménage, mais son esprit s’était bien trop envolé pour qu’il ne puisse le faire. Il s’était perdu dans les souvenirs en mettant la main sur une photographie de sa soeur et lui. Les disputes et les aides. La voix d’Alya avait envahit l’atmosphère cruellement. Il s’était effondré au sol, sur quelques livres, et était resté figé devant cette photo, pleurant. Il ne pleurait pas beaucoup, mais parfois, ça lui arrivait et il s’était endormi ainsi, à même le sol, la fatigue le prenant de partout après plusieurs jours à moins d’une heure de sommeil dans le corps. Il s’était endormi, allongé sur les livres, sur les vêtements et aussi même sur les éclats de verre de vaisselle lancées lors d’une crise de colère. Il s’était endormi ainsi,sans même porter attention aux sensations de coupures à certains endroits à cause du verre brisé, l’odeur de sa soeur l’avait enveloppé et son pire ami s’était tenu silencieux, sans rien dire, pour une fois.

Ce fut aux premières lueurs de l’aube, sans même qu’il ne le sache - absence de fenêtres dans cet appartement miteux - qu’il ouvrit les yeux, dérangé par cette position peu confortable. Son regard s’ouvrit sur un plafond aux couleurs délavées, à la peinture écaillée. Il aurait dû faire venir quelqu’un depuis longtemps, pour repeinturer, mais il ne faisait pas confiance aux autres. Non, ils pouvaient tous travailler avec la CIA et lui désirer rester en vie. La seule personne qui pouvait décider de la fin de sa vie, ce n’était que lui. Et sans doute aussi Arie. Cet être qui était la porte vers les méandres de l’enfer, la porte vers la drogue et l’illégal, la porte vers le meurtre et la perte de soi-même. Il resta allongé plusieurs minutes, fixant le plafond, sans savoir quoi faire, quoi dire, qui aller voir, sûrement personne par ailleurs. Libre depuis cinq ans. Libre depuis tant d’années, sans rien faire de véritablement lucratif sinon traîner et vendre des substances dites illicites. Il allait dans les bars, parfois, évitant ceux bondés. Il avait appris à connaître les divers lieux de ce quartier pauvre, et mal famé. Il avait aussi appris à retenir. Et il retenait.

Il finit par se lever et soupirer en regardant Arie. Ses mains étaient lacérées par les éclats de verre, et ses jambes portaient quelques traces de sang. Au final, ça ne lui importait pas plus que ça, ce n’était que des marques de plus. Les lacérations pourraient faire peur aux autres, celles sur ses mains, mais ça non plus, ça ne venait pas tant le déranger puisqu’il ne côtoyait pas vraiment de personnes, sauf des clients - ceux-ci se fichaient de l’apparence, ne voulant que leur stock. C’était mieux ainsi. Il n’était pas le meilleur en relations personnelles, il préférait celles professionnelles, malgré sa profession. Mason resta quelques secondes debout sans rien faire avant de se décider d’aller prendre une douche chaude. Une fois l’eau coulant sur son corps, le jeune homme cessa de penser et se contenta d’écouter chaque petite goutte d’eau qui tombait, une à une, en s’imaginant dans un autre pays, avec une cascade et Alyssa à ses côtés. Alyssa qui revenait dans ses scénarios utopiques. Il s’imaginait cette fille si forte qui lui tiendrait la main tandis qu’ils se trouvaient dans un pays paradisiaque, une cascade à leurs côtés, ils y plongeraient et éclateraient de rire. Mais l’eau qui devint froid coupant ses rêves éveillés et il ferma les robinets pour sortir de la douche et se sécher. Dans une des pièces de son appartement - qui ressemblait à toutes les autres - il trouva un chandail gris propre et un jean bien simple - propre lui aussi, bien pliés, étrangement dans la pagaille autour.

Le regard fatigué, il enfila une veste légère et sortit dehors, après avoir défait et refait tous les mécanismes de sécurité de son appartement. Il descendit les marches et encaissa l’air frais de l’extérieur comme une libération. Il ne savait pas trop ce qu’il désirait faire aujourd’hui, mais certainement traîner dans son appartement. Sa soeur empoisonnait l’air par son absence. Mason marcha longuement, sans Arie, comme si ce dernier avait décidé de lui laisser un peu le champ libre pendant quelques temps. Le jeune homme n’était pas plus rassuré. Lorsque son regard se posa sur une porte d’un bar, il ne réfléchit pas une seule seconde et y entra, comme si c’était son salut, son sauveur, même si l’alcool était une autre perte. Il ferma les yeux quelques secondes avant de s’approcher du comptoir et demander n’importe quel alcool, tant que ce soit du fort. Le barman le servit rapidement et il paya. C’était la seule chose qu’il avait sur lui, de l’argent. Il se sentait déprimé, épuisé, et l’absence de nourriture dans son corps lui donnait le vertige, mêlé à l’alcool. Son apparence donnait toujours autant l’impression d’un ange qu’on aurait banni du paradis. Le véritable ange portait le prénom d’Alyssa. Son ex, son obsession qui revenait. Il sentait ce vide en lui, et il voulait la retrouver, mais passer par où ? Alyssa lui manquait horriblement. Ça creusait un vide dans son coeur qui le tourmentait. Il avait même rêvé d’elle... Il tourna lentement la tête quand il entendit quelqu’un entrer dans la place déserte. C’était une jeune fille et quand elle se posa là, elle mit sur le comptoir un écureuil. Surprenant. Jeune et pourtant pleine de surprise. Il esquissa un sourire en écoutant la suite de son discours. Il regarda ensuite le barman qui semblait mécontent, mais qui ne dit rien de plus avant de poser son regard toujours autant torturé et fatigué sur la nouvelle.

« C’est intéressant, un écureuil domestique. Tu es la première à en avoir un. Tu as dû l’apprivoiser non ? Il est beau en tout cas, comment s’appelle-t-il ? »

La curiosité qui allumait un peu son regard. Légèrement.
Il vit Alyssa encore, derrière la fille, mais cette apparition disparue et il frémit.

Tu es seul, Mason. Et cette fille ne pourra pas changer ça. T’as vu quel âge elle a l’air d’avoir ? Pas plus de 15 ans ! Tu es seul, livré à moi. Tu ne m’échapperas pas Mason.


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Message par Noémie Attikamek Mar 21 Fév 2017 - 18:17

<< C’est intéressant, un écureuil domestique. Tu es la première à en avoir un. Tu as dû l’apprivoiser non ? Il est beau en tout cas, comment s’appelle-t-il ? >>
Je m'arrête quelques dixièmes de secondes de boire ma grenadine. Attendez... Quelqu'un m'a parler. Et ici, il y a que moi et l'ange déchu qui se noie dans l'alcool.
Je tourne ma tête de 37° à peut-être vers la gauche. L'ange déchu de l'alcool me regarde, curieux et surpris. Natsu, que j'ai gênant et tournant la tête, s'en va explorer le labyrinthe qu'est la réserve d'un bar.
Je refais passer la phrase dans ma tête. Y'a deux gros points gênants dans ce qu'il a dit : << domestique >> et << Tu as dû l'apprivoiser >> Apprivoiser ? Non, mais il est fou le monde de nos jours ! Pourquoi c'est toujours cette question qu'on me pose : << Tu fais comme pour l'apprivoiser ? >> Est-ce que les gens ont un cerveau collectif ? Parce que c'est pas possible de tomber à un niveau intellectuel aussi bas ! C'est toujours ce satané verbe qui reviens : apprivoiser. Apprivoiser. Ils connaissent d'autres mots ou pas ? Le vocabulaire, les synonymes... Ils savent que ça existe ? Et puis ce "domestique" ! Natsu est un animal sauvage nom de non ! Pourquoi le monde tient-il tant à "domestiquer" tout ce qui bouge ?
Soupire mentale. Ce monde est vraiment irrécupérable. Comme ses habitants.
Je fixe l'ange de l'alcool dans les yeux. S'intéresse-t'il réellement à mon écureuil ou veut-il juste engager une conversation quelconque parce qu'il s'ennuie ? J'espère pour lui qu'il si intéresse vraiment, sinon je lui en colle une. Normalement, je fait ça que quand on me ment, c'est à dire 99,99% du temps. Mais là, il m'a énervée avec son satané "apprivoiser" et son maudit "domestique". Oui, je sais, je ne dois pas me vexer pour si peu mais c'est franchement exaspérant.
Les yeux. Clair avant le sombre. Calme avant la tempête. Vérité avant le mensonge. Douceur qui cache un semblant de folie. La claque va devoir attendre un peu.
Nouveau soupire mentale. Non mais c'est quoi cette ville ? J'ai croiser plus de gens sincères ici que dans toute ma vie ! Bon, j'en ai croiser que 2 et maintenant en voilà un troisième ! C'est quoi le problème ici ?
Calme-toi... Je recommence à siroter ma grenadine tout en caressant du bout du doigt Natsu qui a profiter de la générosité du barman pour aller chaparder dans la réserve de noisette de l'établissement. Je savais pas qu'on pouvait trouver des noisettes dans un magasin d'alcool.
Je repose un verre, pioche un glaçon que je mange. Puis je me tourne brusquement vers l'Ange-Alcoolo et réponds enfin, tout en le fixant dans les yeux d'un air de défie :
<< De un, je ne l'ai pas apprivoiser, c'est lui qui à apprivoiser la communauté et qui en a décoder les pièges. Bon, c'est vraie que les seuls pièges qu'il avait s'était ma "mère" et sa manie de noyer mes animaux de compagnie, même si elle n'a pas trouver de W.C. assez grande pour y faire passer mes rares amies mais passons. De deux : en quel honneur devrais-je te dire le nom de mon écureuil ? Et depuis quand tu t'intéresses aux écureuils d'ailleurs ? Parce que j'ai la très nette impression que ta soudain passion pour eux date de 2 minutes. >>
Puis, je me remets face à la table et reprend un glaçon, sans le lâcher du regard une seconde. Puis, je songe que la discussion a pris un drôle de tournant. Au début, il m'avait parler assez gentiment. J'ai répondus d'une ton défi qui invite à la guerre. Bah, il fallait que j'y songe plus tôt, maintenant, c'est trop tard. Le train est lancé, on a plus qu'à attendre qu'il se prenne le mur.

(bon, il est pas aussi long que le tien, désolé ^^)
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Message par Mason Grey Mer 22 Fév 2017 - 3:49



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- If I told you... -

La silhouette d’Alyssa restait floue, au loin, perturbant l’esprit bien tourmenté de base de Mason. Il était là, immobile et bien distrait, oubliant même qu’il avait posé une question. Alyssa était de retour. Il savait, pourtant, qu’elle n’était pas présente. Sauf que cette certitude se perdait dans les méandres de la confusion mentale, et de cet amour si puissant qui le consumait cruellement. Un amour obsessionnel qui n’avait rien de sain, qui ne le lâchait pas quand il revenait, toujours plus perturbant. Il la fixait. Il la fixait au loin et l’image de l’étrangère avec son écureuil s’était effacé sous l’éclipse Alyssa. Cette jeune fille qu’il ne connaissait pas n’existait point à présent. Il n’y avait que celle qu’il avait aimé, harcelé, cette même personne qui l’avait rejeté, repoussé. Il se sentait si épuisé d’un coup, et elle s’effaça, le laissant seul, livré à lui-même et les souvenirs du passé. Même si son apparition n’était que souvenirs. Pourquoi avait-elle dû partir ? Il eut envie de pleurer, mais resta stoïque d’une douleur sourde et muette. Il ne bougeait pas, restant au bar, le regard là où Alyssa avait été quelques instants auparavant. Tout du moins, cette illusion d’elle. Et puis, cette jeune fille dont il ne connaissait rien se décida de parler, de faire vibrer le silence au moyen de sa voix et d’user le mental du jeune homme, de cet ange déchu et meurtri qui ne savait plus quoi faire maintenant que son amour l’avait lui-même délaissé.

Était-ce cela la condamnation d’un ange déchu ? La solitude même, la perte de tout. De famille et d’amour, surtout de ce dernier. L’amour qui permettait aux êtres de survivre, de s’élever plus haut que terre, de connaître l’incroyable sensation d’euphorie grisante - euphorie procurant bien plus d’ivresse que toute drogue, tout alcool -, était-ce donc cela ? Sans aucun doute. Il n’était pas surprenant que la punition, la déchéance, apporte la solitude la plus profonde et la plus pure dans la plus grande des souffrances émotionnelles, coupant l’amour infini, retirant dans l’obscurité le sujet banni et lui, il était ce sujet. Ainsi, il méritait la perte de cet être cher, la perte d’Alyssa et il méritait même le fait que son apparition illusoire ne soit, au final, véritablement qu’éphémère. Cette illusion qu’il était le seul à voir, une apparition miraculeuse. Il s’en serait contenté, il m’aurait pas demandé la lune, juste cette vision d’Alyssa lui aurait suffit, si elle avait pu rester. Mais elle était partie presque aussi vite qu’elle était venue, le laissant seul et désemparé. Avec cette personne dont il ne savait rien. Rien d’autre que l’apparence, mais ça, ça ne voulait rien dire. Il le savait bien, Mason, que ça ne voulait rien dire, à quoi les gens ressemblaient. Oui… il le savait.

Il prêta attention à cette inconnue, cette adolescente et se vit à son âge, dans les alentours, quand il était adolescent, entrant au secondaire et craignant la foule. Cette panique ne le quittait jamais véritablement. Il se souvenait des agents de la CIA qui flânaient un peu partout dans les couloirs et il savait que ceux-ci le cherchaient activement encore une fois, encore aujourd’hui. La CIA était tenace, il fallait l’admettre. Mais elle ne l’aurait jamais vivant. Mort, il ne servait plus à rien. Elle ne le tuerait pas. Il saura la déjouer, il en était persuadé. Mason se voyait encore adolescent, quand il rencontra Alyssa. Il se souvenait de cette amitié évoluant vers quelque chose de plus fort, de plus violent, et déchirant. Mais à la base, ce n’était qu’une amitié dénudée de toute intention autrement que pacifique. Tout avait dégénéré plus tard. Quoi qu’il en soit, il se souvenait de ce temps-là où la vie allait toujours aussi vite, mais qu’il parvenait à suivre - pas comme aujourd’hui où la mort semblait bien plus à même de l’attraper que lui de rejoindre cette vie qui filait trop rapidement pour son esprit. Inapte socialement, inapte à vivre, c’était une évidence, l’évidence. Celle que l’on ne pouvait ni discuter ni réfuter. Alors le voici, écoutant le discours vif d’une adolescente qui lui ramenait des souvenirs bien destructeurs, dévastateurs. Le vide se présenta sous ses pieds, vertigineux, attrayant, voulant l’emporter sous lui, mais… il écoutait toujours.

Elle le fixait dans les yeux et il se mettait à flipper. Est-ce qu’elle était une future agente de la CIA ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien être pour leur être utile ? Le regard avait toujours été quelque chose que Mason ne pouvait vraiment soutenir quand il était frêle, faible, comme maintenant. Alors il fuyait ce regard intrusif. Il avait l’infirme conviction que cette adolescente pouvait lui voler ses pensées en plantant ses yeux dans les siens, si lui la regardait, alors il ne le faisait pas même s’il avait entendu les dires de cette jeune fille. Il refusait catégoriquement de lui la regarder dans les yeux alors il fixait au loin, là où Alyssa avait existé un peu avant qu’elle ne brise le silence. Le jeune homme ferma quelques secondes les yeux en songeant aux paroles qu’elle avait prononcé, appréciant cette façon de voir le monde. Se pouvait-il qu’elle soit différente des autres, elle aussi ? Ce n’était pas vraiment de l’espoir. Juste quelques questions.

« Je vois » répondit-il pour commencer.

Il réfléchit. Comme il le faisait toujours. Quelques minutes, non, quelques secondes plutôt, mais au final, pour lui, les deux revenaient au même. Une minute ou une heure. Il n’avait pas la notion du temps, alors.. Mais ce n’était que quelques seconde de pauvre réflexion. Il était seulement légèrement irrité de la voir prétendre la connaître un peu. Personne ne pouvait prétendre connaître ses intérêts ou ce qui l’intriguait, ni d’où venait sa curiosité, de toujours ou récent. Personne n’avait le droit de lui parler ainsi. Pourtant, ce n’était qu’une adolescente, alors… il devait se contrôler. Mais la colère avait éclaté dans son regard et la flamme de la peur y brûlait toujours. Ses mains tremblèrent légèrement quand il voulut soulever son verre, alors la seule option qui lui vint en tête, ce fut de reposer immédiatement ce verre et laissa ses mains bien accotés sur le comptoir. Il ne la regardait toujours pas dans les yeux.

« Ta mère n’est pas gentille envers les animaux. Elle ne les aime pas ? C’est pourtant adorable, des animaux. » Sa voix se durcit ensuite, la colère noire y vibrait. « Ma curiosité n’est pas d’hier, tu sauras, alors avant de faire celle qui connaît les autres, tu ferais mieux d’apprendre à les connaître en oubliant ton arrogance. » Pause. Ses poings s’étaient serrés. Il inspira profondément. Il devait rester calme. « Alors non, mon intérêt pour le monde n’est pas du tout récent. Tu apportes un animal, je me demande quel est son nom. Tu es assise devant moi, je me demande qui tu es. Si une souris passe sous nos pieds, je vais me demander si elle a un nom, si elle a déjà eu des enfants, quelle âge elle a, je vais aussi me demander ce qu’elle a fait là, si elle a mangé. Tu saisis ? Je me pose des questions en permanence. »

L’amertume brillait toujours dans sa voix et il était tendu, mais il tentait au mieux de se contrôler. Ce n’était qu’une adolescente un peu trop arrogante et surtout peu consciente du fait qu’elle pouvait se mettre dans un trouble important en agissant ainsi.

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Message par Noémie Attikamek Ven 24 Fév 2017 - 14:00

Je vois l'Ange-Alcoolo s'affoler, comme si mon regard était un laser, comme si mon regard pouvait tout voir, les mensonges, la vérité, les secrets, comme si mon regard pouvait voir le passé, le présent et le futur. J'aimerai bien que ce soit le cas, ce serai pratique. Mais non. C'est juste un regard normal, un regard qui pèse juste le vraie et le faux. Rien d'autre qu'un regard. Pourquoi s'affole-t'il ?
Il détourne le regard, comme si il prenait ses suppositions, si il en a de telles, pour la réalité. Drôle de réalité alors.
Comme pour prendre plus de précautions envers ce regard inventé, ou contre son imagination, l'Ange-Alcoolo ferme les yeux, enfermant son regard fou sous ses paupières tremblantes.
<< Je vois. >>

Que peut-il donc voir les yeux fermés ? Le noir ? Il suffit déteindre la lumière pour ça. Ses pensées ? À quoi cela peut-il bien ressembler ?
Après ces paroles pleines de sens, l'Ange-Alcoolo s'enferme dans le silence, comme si lui seul existait vraiment dans ce monde remplis de bruit. Découragée par cette forme de paroles que je comprends mal, je fini de siroté mon verre de grenadine.
Le Barman reviens, avec ma salade grecque. Il jette un rapide coup d'œil vers Natsu et son tas de noisettes, et grogne qu'il << mettra sa sur la note de la petite arrogante >>. Pff... Il s'est vu avant de dire ça ? L'homme repart vers sa cuisine, comme si la vue de mon écureuil en train de manger l'empêcher de travailler. Mais oui, c'est ça, espèce de raciste des écureuils va !
<< Ta mère n’est pas gentille envers les animaux. Elle ne les aime pas ? C’est pourtant adorable, des animaux. >>
Pff... C'est pas possible d'insulté tranquillement quelqu'un mentalement ici ! Ma mère, pas gentille avec les animaux... C'est le moins qu'on puisse dire ! En faite, elle est pas gentille du tout. Juste avare. D'argent, de compliment, de sentiment. De tout.
La voix de l'Ange-Alcoolo reprends, de plus en plus forte et sombre, comme si le simple fait de parler avec moi était le pire crime de l'humanité. Mais bien sûr... Et le meurtre alors ?
<< Ma curiosité n’est pas d’hier...>>
Elle est d'aujourd'hui alors ?
<< ... tu sauras, alors avant de faire celle qui connaît les autres, tu ferais mieux d’apprendre à les connaître en oubliant ton arrogance. >>
Pff... Comme si je connaissais quelqu'un ! Je suis aussi sociable qu'un scorpion, le dard en double exemplaire. Et sa remarque vaut pour lui aussi. Et puis, j'ai le droit d'être méfiante non ? J'ai aussi le droit de protéger Natsu des fadas qui passent et qui demandent son nom, arrêtez-moi si je me trompe ?
<<  Alors non, mon intérêt pour le monde n’est pas du tout récent. Tu apportes un animal, je me demande quel est son nom. Tu es assise devant moi, je me demande qui tu es. >>
As-tu réellement envie d'avoir une réponse ? Est que moi je t'en pose des questions ? Oui, OK, j'en pose, mais elles ne portent pas atteinte à sa vie privé que je sache ? Moi, j'en ai une et j'ai pas envie de l'a dire à qu'importe qui dans un bar dans le quartier malfamé qu'une mini-ville qui ne mérité même pas le titre de "ville" !
<< Si une souris passe sous nos pieds, je vais me demander si elle a un nom, si elle a déjà eu des enfants, quelle âge elle a, je vais aussi me demander ce qu’elle a fait là, si elle a mangé. >>
C'est nul les souries, je préfère les écureuils.
<< Tu saisis ? Je me pose des questions en permanence. >>
Beh ça à pas l'air de le réussir plus que ça... En plus, impossible de fixer ses yeux, il fuit mon regard comme il fuit la réalité dans l'alcool. Donc, je ne peut pas voir si il dit la vérité ou pas. Mais bon, il y a 99,99% de chance qu'il me ment donc à mon avis, dans que je n'ai pas lue ces yeux, je vais prendre ses paroles pour des mensonges, ou cas ou. J'ai trop l'habitude qu'on me ment pour essayer de voir de la vérité là où il y en a pas. Mais, comme je ne sais pas si il ment réellement, je ne peux pas lui donner une claque, faut comprendre, j'ai un minimum de sens de l'honneur moi. Les claques, c'est pour les menteurs et les emmerdeurs. Mais si il continue, je pense que l'Ange-Alcoolo va bientôt avoir l'honneur d'entrer dans la seconde catégorie.
Je réponds au blondinet tout en attaquant ma salade grecque, à laquelle il manque de la féta, l'élément le plus important de cette salade - il va en entendre parler ce barman à la con.
<< Peut-être que tu t'en pose des questions, peut-être que tu t'en pose pas, tant que j'ai pas vue la vérité, je ne prends pas tes paroles pour grain en cause. Tout ce dont je suis certaine, c'est que tes paroles sont des atteintes à la vie privée d'autrui, en l'occurrence à la mienne, à celle de mon écureuil et à celle de la sourie qui vie ici et qui a franchement mauvais goût si c'est le cas. Après, qu'est que t'en a à faire de savoir si cette sourie s'appelle Jacqueline ? Sincèrement, je ne vois pas l'intérêt mais passons, chacun ses hobbies. Et puis pour finir, laisse ma "mère" en hors de cette discussion, j'aime pas en parler. >>
Beurk ! Elle est dégoûtante cette salade grecque ! Le barman a trouver ses ingrédients où ? Dans une poubelle ? J'attaque le sandwich, qui est, heureusement, bien meilleur.


Dernière édition par Noémie Attikamek le Sam 24 Juin 2017 - 19:29, édité 1 fois
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Message par Mason Grey Ven 16 Juin 2017 - 2:04



When the night falls, we're all crazy, but in the daylight, I'm the only one

Ft. No


-take a life, take a life with cocaine...

La douleur s’infusait dans son âme, dans son coeur, dans tout son être même. Une douleur que l’on pourrait qualifier d’imaginaire puisqu’elle n’Avait pas de causes médicales, mais une douleur que le jeune homme jugeait parfaitement réelle. Elle le détruisait, le dévastait… comme s’il n’était pas suffisamment à terre comme ça. Il venait à se demander si un jour tout ira. Non, rien n’ira jamais. Rien ne pourra jamais aller parce que rien n’est jamais allé et que sa famille est éclatée. Cette famille qui aurait pu avoir de la chance, mais qui n’en a finalement et malencontreusement pas eu. Une famille qui n’a pas été à la hauteur des attentes de la société, qui ne s’est pas montrée idyllique, bien au contraire. Elle s’est montrée totalement dévastée, déchirée par un éclair dévastateur qui n’a rien laissé sur son passage. Mais elle n’était pas suffisamment éclatée. Pas suffisamment. Non… pas suffisamment. Sa mère et son père existent toujours. Il secoua la tête sans même se demander ce qu’en penserait l’adolescente à ses côtés. Comme si ça pouvait lui importer. Ses pensées étaient toujours bien plus fortes, après tout et la voix d’Arie qui retentit le coupa de tout soudainement. Arie agissait toujours ainsi. Il faisait toujours cet effet. Il venait s’infiltrer dans les pensées de Mason pour le retirer de ce monde réel - selon les autres - afin de l’attirer quelque part que nul être a la possibilité d’atteindre.

Tu te trompes Mason. Ils ne sont pas vivants. Rappelle-toi.

Un coup de poignard en plein coeur asséné par son pire ami, son meilleur ennemi. Arie avait raison - cet ami que personne ne pouvait voir. Ni sa mère ni son père n’existaient encore. Ils avaient décidé que leur coeur devait ne plus battre, que son fils ne méritait pas leur présence dans sa vie, qu’il était une cause perdue qui ne méritait que de perdre ceux qui l’avaient mis au monde. Alors pourquoi avoir décidé de le mettre au monde ? Il aurait pu ne pas vivre et ce passé n’aurait jamais eu lieu. Alya serait toujours en vie et eux aussi. Mason était l’intrus, celui qui avait fait l’effet d’un ouragan ravageur. Et cela parce que ses parents avaient décidé d’avoir un autre enfant, un fils. Ils avaient décidé de le garder, de ne pas avorter. Mason ne se souvenait même plus s’il était prévu. Il espérait que non. Il ne pouvait pas croire ses parents cruels à ce point. Prévoir la mort, prévoir le saccage, prévoir la destruction. Ce serait bien trop macabre. Même si cet ange déchu était coutume de tout ce qui se trouvait à être morbide. C’était une habitude dans sa vie, tout était glauque et sanglant. Toute son existence était une peinture sombre, avec quelques traces de lumières minimes. Ce n’était pas sa faute. Il ne pouvait dire que c’était sa faute. Ce n’était que celle de ses parents. C’était tout.

Il se tourna de nouveau vers la jeune fille avec qui il avait une discussion. Enfin, il n’était pas certain de pouvoir appeler une discussion, mais ça n’importait pas vraiment, pas vrai ? Tout ce qui était essentiel présentement était cette souffrance mélancolique qui avait remplacé le début de colère. Il était toujours tendu, mais cette fois, c’étaient les angoisses qui le rendaient tendu, pas la colère qui avait disparu aussi vite qu’elle était apparue. Un océan d’angoisse, un tsunami de douleur. Son regard prit une teinte foncée, un éclat étrange que l’on ne pouvait déterminer et il avait toujours peur. Peur que cette adolescente soit engagée par la CIA ou encore par eux, les services psychiatriques, pour l’attraper et l’amener quelque part, le couper de sa liberté récemment acquise. Il ne pourrait pas se battre, pas dans cet état. Si ! Il pourrait se battre ! Il pourrait toujours se battre, puisque tout ce qu’il détenait à présent était cette triste liberté sans saveur. Jamais il ne laisserait quiconque le priver de cette liberté. C’était trop précieux à ses yeux pour qu’il ne permette un tel événement. Et puis, rien que par esprit de contradiction et de rébellion, il préférerait ne pas se laisser attraper. Mason désirait être le seul à avoir un contrôle sur ses actions et sur sa vie. C’était comme ça. Ce jeune homme n’accepterait pas que ça change. Hors de question.

Il écouta cette adolescente et il se retint d’échapper un rictus. La colère était de retour, elle avait explosé dans son coeur dans un terrible boucan qui l’avait fait trembler encore plus qu’il ne tremblait déjà. Comment celle-ci pouvait prétendre être à même de voir la vérité ? Ce n’était qu’une pauvre enfant qui ne connaissait pas la noirceur d’une âme, qui ne pouvait rien comprendre de la complexité de cette vérité qu’elle osait clamer poursuivre, chercher. Il serra le poing et ses jointures en devinrent blanches sans pour autant qu’une douleur physique ne se fasse sentir. Le reste de son discours n’alimenta pas la colère, mais ne la calma pas plus et il se demandait de plus en plus comment une personne pouvait se montrer si innocemment arrogante devant une personne attablée à un bar. Ne s’était-elle pas fait prévenir que les personnes sous la boisson pouvaient être violentes et battre même de toutes petites filles qui n’avaient absolument rien fait ? Elle était ridicule et elle ne méritait même pas qu’il lui réponde. Mais il le ferait. Il le ferait parce qu’il ne voyait pas pourquoi il ne le ferait et aussi parce que son esprit se perdait dans tous les chemins sinueux qu’il devait emprunter pour parvenir à réfléchir et ne pas laisser tous les sentiments prendre le dessus. Il ne voulait pas perdre le contrôle. Mais c’était déjà un peu tard pour ça. Le contrôle commençait déjà à se fragmenter.

« La vérité que tu prétends pouvoir voir n’est qu’un fragment de l’histoire des personnes » rétorqua-t-il froidement en plantant brusquement son regard dans le sien. Deux yeux dans lesquels les émotions se confondaient et se perdaient. « Et puis qu’est-ce que j’en ai à faire de ton avis moi… » lâcha-t-il dans un murmure en se prenant la tête entre les mains. « Parfois, les questions sont tout ce qui reste. Mais tu peux pas comprendre ça. Il y a tant de choses que tu ne peux pas comprendre. » L’image d’Alya qui s’imposa à lui raviva la colère de Mason. « D’accord ! Je parlerais pas de ta mère ! Je vois même pas pourquoi je perds mon temps à te parler ! »


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Dernière édition par Mason Grey le Lun 26 Juin 2017 - 0:34, édité 1 fois
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Message par Noémie Attikamek Sam 24 Juin 2017 - 19:28

En plus, dans le sandwich, il y a des cornichons. C'est délicieux les cornichons. Ça craque sous la dent en plus d'être bon. T'as de la chance, Barman à la con, si il y avait pas eut les cornichons, je serai partis sans payer. Et, en plus, comme il y a pas de caméra ici, et que le blondinet est presque bourré, il n'aurait pas de preuve de mon passage.
Natsu s'enfile une énième noix, avant d'arrêter et de gratter le bord de mon verre. OK, j'ai pigé, t'as soif maintenant... Sauf que tu vas te noyer dans mon verre. À après avoir échapper à un sort semblable dans les toilettes, je voudrais pas un pauvre petit verre de rien du tout est raison de toi. Sauf que, bonne nouvelle, le verre est vide.
Je jette un coup d'œil vers la porte derrière laquelle le Barman-à-la-con à disparu. Personne. C'est à croire qu'il boude. Pourtant, j'ai rien fait de vexant ! Enfin, peut-être. Mais c'est pas le comportement d'un adulte "responsable" ça ! Même le fils de la voisine, qui à 5 ans, l'âge de "je-vais-bouder-dans-mon-coin-en-suscant-mon-pouce" est plus mature que lui !
Enfin bon, le fils de la voisine n'est pas un modèle non plus...
Je jette un coup à l'Ange-Alcoolo cette fois. Il est perdu dans les méandres de ses pensées, semblable à des gouffres sans fond, celui où tu vois tomber Gandalf. Sauf que le gouffre devait pas être si profond que ça puisque Galdalf était toujours vivant. Donc, logiquement, l'Ange-Alcoolo allait sortir de ses sombres pensées. Un jour.
Mais bon, puisque personne ne s'intéresser à moi, car même Natsu regardait fixement mon verre de grenadine vide, je me leva en passa derrière le bar. Là, il y avait un défilé de bouteille et de verres à la propreté douteuse. Et des tasses à café. Alors que qu'on est dans un bar. Bon, c'est vraie que dans ce bar j'ai aussi trouver des noix, un sandwich et une salade grecque sans fêta, mais c'est quand même censé être un BAR, pas un snack. Bon, je vais pas me plaindre, j'ai pu manger, Natsu aussi, et qui dit tasses à café dit aussi soucoupe, à café toujours. Et dans ses soucoupe, Natsu pourra boire tranquillement... un truc. De l'eau de préférence mais j'arrive pas à en voir entre toutes ses bouteilles d'alcool.
Soudain, ô, miracle ! Je vois un robinet. OK, un robinet dont l'évier déborde littéralement de vaisselles... propres, étonnant, mais un robinet quand même. Aussi délicatement d'un babouin, et je vous assure que c'est délicat un babouin, je remplis la soucoupe d'eau et la pose devant Natsu. J'avoue, j'ai du recommencer l'opération 3 fois pour renverser le moins d'eau possible, mais j'ai fini par réussir.
Natsu, à peine la soucoupe posée sur le bar, se jette dessus et la fini en moins d'une minute. Après avoir bu trois soucoupes, mon écureuil se roula en boule et commença à dormir, juste à côté du verre improvisé. Délicatement, je le récupère et le mis sur mon épaule, lieu où il serait en sécurité - parce que pour moi, s'endormir à côté d'un Ange alcoolique, c'est le meilleur moyen d'attiré celui de la mort.
Après, je me rassis à ma place, parce que, je suis sûre, il y a un panneau "le derrière du bar interdit au public" caché quelque part.
Distraitement, comme l'Ange-Alcoolo était toujours dans ses pensées, je pris la seule et unique carte du bar, pour regarder ce que je devrais payer en partant. Enfin non, l'Ange-Alcoolo n'était plus perdu dans les méandres de son esprit : il me fixait, comme si j'étais la clé de la porte de service d'un cinéma.
Je posa la carte, gênée. Puis, je me repris : il me regardait enfin ! Je vais enfin savoir si il me ment !
Je planta mes yeux dans ses pupilles. Elles étaient aussi bizarre que tout à l'heure : calme et déchaîné, clair et sombre, pur et souillé. Tant de contrastes en un seul et unique disque noir. Mais ça ne s'arrêter pas là. Derrière cette calme tempête, il y avait un océan de douleur, d'angoisse et de colère, dans lequel vivait un horrible craken, et dans lequel la conscience de l'ange déchu et sa peur se noyaient.
Voilà. Maintenant je sais : cet homme ment. il se ment à lui même, il se ment à son corps, à sa conscience, à son monstre sous-marin. Il mentait à sa peur, à sa douleur. Il se ment pour oublier. Quoi ? Je ne le serais jamais, je ne lui pas le passé. Et puis, lire les souvenirs, ce serait enfreindre la vie privé de la personne, chose qui ne me tente absolument pas.
Sa voix, dont la froideur cachait son côté colérique, m'agressa. Quoi ? Qu'est que j'ai fait ? J'ai juste fixait tes yeux, c'est pas la mort !
<< La vérité que tu prétends pouvoir voir n’est qu’un fragment de l’histoire des personnes. >>
Il ment. À lui-même, à ses yeux. Ils ne sont plus qu'un gouffre, sans vie, sans âme. Tout les tourbillons de nuance de sentiment se détruisent, se vont manger avidement pas l'obscurité qui ronronne dans ses pupilles.
Puis, la peur et la faiblesse revient, plus forte. L'ange prenne à tête à deux main, coupant le contacte visuelle, et continua en gémissant :
<< Et puis qu’est-ce que j’en ai à faire de ton avis moi... >>
Probablement comme tout les autres : rien.
<< Parfois, les questions sont tout ce qui reste. Mais tu peux pas comprendre ça. Il y a tant de choses que tu ne peux pas comprendre. >>
Oui, les autres, les gens, la vérité. Même si j'aime la vérité, on m'a tellement menti que, maintenant, je ne crois plus en la sincérité.
<< D’accord ! Je parlerais pas de ta mère ! Je vois même pas pourquoi je perds mon temps à te parler !
- Parce que, pour toi, les mots sont une boue de sauvetage. >>
Ces mots m'étaient sortie de la bouche naturellement. Le silence est d'or, mais la parole est d'argent. Et pour combattre les loups-garou qui rôdent de ses esprits, rien ne voudrait jamais l'argent en termes d'efficacité. Mais les hommes sont atteints du syndrome de Midas : l'or avant tout, même si ça ne sert à rien contre les monstres de l'esprit.
Je délaisse l'Ange-Alcoolo : je ne vais pas le forcé à parler pour rien, et je ne vais pas me forcer non plus.
Je regarde la carte et manque de m'étrangler : COMMENT ÇA UNE SALADE ICI ÇA COÛTE 4 EUROS !!! ET LA GRENADINE 1,45 !!! ET LE SANDWICH 3,20 !! Il n'y avait pas les noix sur la carte mais je pense qu'elles coûtaient également un prix faramineux. Je regarde dans mon poche : j'avais d'un billet de 5 euros.
4 + 1,45 + 3,20 + x = 8,65 + x
Okay... J'AI PAS ASSEZ POUR PAYER !
Vite, j'attrape en vitesse Natsu qui dort sur mon épaule, le met dans ma poche te cherche un plan de secoure pour sortir d'ici en vitesse.
Soudain, j'entends le vibremment caractéristique de mon téléphone quand un SMS arrive. Sauvée : j'ai plus qu'à inventé n'importe quelle histoire, comme quoi  "ho zut, désolé, la mère de ma famille d'accueil vient de m'appeler, il faut que je parte l'aider de tout urgence !" après, je me barre en vitesse et en "oubliant" de payer. Ha la la, qu'est que j'aime les SMS...
Je sors mon téléphone, pour la première partie de mon plan. Une fois allumée et arrivée dans ma messagerie, je me fixe : l'écran affichée le nom de "Mme Attikamek". Putain, c'est quoi ce délire ! Ma "mère" ne m'a jamais envoyer de SMS de toute ma vie !
Je l'ouvre, fébrile :

« Noémie Attikamek, j'arrive à la gare de ta nouvelle ville aujourd'hui, à 15h45. Je compte sur toi pour venir me chercher. Il faut que tu m'héberges : mon compagnon m'a fichue à la porte et ton père ne veut pas que je vive quelques temps chez lui. Puisque tu es de ma famille, tu as le devoir de m'accueillir, au nom de notre lien de sang. Je ne veux plus vivre au Canada, ce pays me déprime : c'est pour ça que je ne prends pas d'hôtel, en plus du fait qu'ils sont payant. Je m'installerais en Amérique mais avant de me trouver une nouvelle maison et un nouveau compagnon, je vivrais chez toi. À tout à l'heure. »

Elle. Se. Fout. De. Ma. Gueule.
Je regarde l'heure, crispée. 15h38. La gare est presque à l'autre bout de la ville.
<< Putain "maman", tu fais chier. « Ho mon de notre lien de sang » la bonne blague ! C'est qui qui m'a renier à la naissance ? Et en plus, tu me dis ça 7 minutes avant que tu arrives, alors que je suis censée être en cours ! >> chuchotais-je d'une voix ironique et légèrement en colère.
Voyons le bon côté des choses heu... y'en a pas ? À si, un : j'ai mon excuse pour partir sans payer.
15h39. Allez, lèves-toi et cours sinon, tu vas te faire engueuler dans un lieu public. Youpi. J'ai hâte d'y être.
Soudain, j'ai plus aussi envie de partir. mais je devrais partir, à un moment ou à un autre. Mais dans l'autre moment, le Barman à la con serait là, et je devrais payer. Donc, je dois partir, maintenant.
Je me lève, lourdement, comme si j'étais Atlas et que le poids du monde venait de doubler de volume. Bah, en même temps, j'allais devoir me taper ma "mère" pendant une durée indéterminée : elle pèse son poids, et ses valises, tout autant.
J'adresse un regard peiner vers l'Ange-Alcoolo : j'ai le droit de dire pardon pour ses pupilles, pour le craken qu'elles habitent ? Ou pour le fait que je le laisse seul, entoure d'une montagne d'or tiré du silence ou lieu de lui donner les mots en argent dont il a besoin pour combattre ses monstres.
C'est pas l'heure de ses poser des questions. 15h40. Elle va me tuer. Bah, de toute façon, je suis jamais arriver une fois à l'heure dans ma vie quand je suis avec elle pour la faire chier, ça va pas changer aujourd'hui.
<< Bon, je suis désolé, mais j'ai un gigantesque problème de dernière minute : on vient de m'engager pour porter trente kilos de valise à la gare, et je dois y être dans les 5 minutes qui suivent. En plus, le job n'est pas payer. En même temps, ma "mère" est radine, il faut pas que je rêve. Bon, désolé encore de te laisser seul ! À probablement jamais, bye ! >>
Et je coure vers la sortie du bar, sans payer bien sûr. 15h41. Putain, je suis bonne pour l'humiliation en public. Bah, ça divertira dans gens.
Noémie Attikamek
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Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason) Empty Re: Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason)

Message par Mason Grey Lun 26 Juin 2017 - 0:31



When the night falls, we're all crazy, but in the daylight, I'm the only one

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- you made a mistake on the day that you meet me and lost your way

La vérité. Comme si dans un simple regard on pouvait déterminer de la vérité des dires d’une personne, comme si c’était simplement possible que cette vérité soit là, dans des prunelles qui peuvent être vides. Il n’y croyait pas et il ne voulait même plus perdre son temps avec cette gamine qui pensait pouvoir savoir si les gens mentaient ou non. Elle était seulement prétentieuse. Prétentieuse et beaucoup trop jeune pour pouvoir comprendre une once de vérité, même si l’âge ne permettait pas de juger sur ça. Disons seulement que sa mentalité était trop jeune, pas son âge. Il ne voulait pas non plus continuer de lui parler parce que ça n’avait pas le moindre sens de s’adresser à une personne qui pensait pouvoir voir la vérité dans les yeux.

Les seuls qui pouvaient faire ça, c’étaient les agents de la CIA parce qu’ils avaient certains pouvoirs dont les agences niaient l’existence. Mason était persuadé que les agents avaient subi des tests, des modifications au niveau de leurs gènes pour être plus rapides et posséder des pouvoirs que tous les autres êtres humains ne possédaient pas. Et il savait au plus profond de lui que cette jeune fille un peu trop envahissante à son goût ne faisait pas partie de cette vaste organisation que se trouvait à être la CIA. Non, elle était juste une petite fille qui traînait dans des bars miteux à l’heure de cours, et ça ne l’intéressait pas du tout.

Il ne voulait rien savoir. Il voulait être seul avec Arie qui s’était installé sur une chaise à côté de cette petite fille. Bien sûr cette dernière ne vit pas cette nouvelle présence ni même ne la sentit seulement parce qu’Arie n’était visible que par lui et lui seul et ça lui allait. Ce n’était pas parce qu’Arie ne pouvait être vu que par lui qu’il n’existait pas, non, pas du tout. C’était seulement que son pire ami, meilleur ennemi, avait décidé qu’il ne désirait se faire voir que par l’Ange déchu blond, et peut-être que quelque part, c’était préférable ainsi. C’était ce que se disait Mason.

Arie existait. Arie n’était pas le fruit de son imagination, il existait réellement et ce, peu importe ce que se décidaient de dire les psychiatres et médecins qu’il voyait parfois, quand le monde l’entraînait beaucoup trop bas. Arie existait et il avait toujours existé même si Mason avait toujours été le seul à pouvoir attester de cette réalité. Arie était son ami et son ami existait et il ne laisserait jamais quiconque le persuader du contraire, encore même des pseudos psychiatres qui ne savaient rien de leur patient et qui passaient toujours détenir la vérité universelle. Encore une preuve que la vérité ne pouvait être connu, sinon on ne viendrait pas l’emmerder à lui dire que celui qu’il désigne comme son ami et son ennemi à la fois - son interdit - n’existait pas.

Sa tête entre ses mains, il tentait de respirer. Il avait su qu’Arie était là même sans le voir parce qu’il savait toujours quand ce jeune garçon était là. Ils avaient un lien qui permettait à Mason de toujours savoir si celui qui apparemment n’existait pas était dans la pièce où lui-même se trouvait et c’était le cas présentement. Il pouvait presque l’entendre rire en tentant de faire le moins de bruit et Mason se tenait toujours la tête entre ses mains, se sentant bien trop las pour bouger.

Cette jeune fille qui parvenait à l’énerver tellement facilement, même s’il fallait admettre que ça ne prenait pas grand chose pour énerver Mason par moment, se décida de parler et l’homme serra ses mains légèrement, sans aucune considération pour la douleur qui s’invitait dans sa tête de nouveau. Il pouvait sentir ses tempes palpiter sous l’effet du mal de tête qui pouvait vite dégénérer en migraine - bien que ça ne l’importait pas vraiment. Il pourrait bien s’évanouir sous la douleur physique qu’il n’en aurait rien à faire. Ce n’était pas important, Mason espérait seulement pouvoir retrouver l’effet procuré par les substances et par le métal qui déchirait sa peau en laissant couler un liquide poisseux et rouge, avec une certaine odeur qu’il qualifiait de métallique, mais enivrante.

Une odeur qui lui donnait envie de déchirer la peau de d’autres personnes, de faire couler le sang de parfaits inconnus pour seulement sentir le sang qui tâchait ses mains. Une odeur qui lui faisait tout simplement perdre la tête tout autant que la voix de son pire ami parvenait à le faire. Ce n’était pas sa faute si son esprit déraillait lorsque le sang embaumait, faisant revenir avec toute sa force la violence grondant en lui et le poussant à des extrêmes. Même si parfois, les réactions étaient voulues, c’était rarement le cas. La plupart du temps, il perdait seulement le contrôle des idées meurtrières et suicidaires qui parcouraient à journée longue son esprit, elles prenaient possession de son corps et il ne contrôlait plus rien.

Elle avait décidé de lui dire que s’il lui parlait alors qu’il n’en avait rien à faire d’elle, c’était que les mots étaient une bouée de sauvetage pour lui. Il ferma les yeux et se contenta de respirer, inspirer puis expirer pour ne pas s’énerver, ne pas s’emporter. Non seulement ce n’était qu’une toute petite enfant, mais en plus, s’il s’énervait et faisait quelque chose - même s’il ne le regretterait sûrement pas - il pourrait être explusé de toujours de ce petit bar qu’il appréciait et d’avoir à nouveau des problèmes avec les forces de l’ordre. Ça ne lui tentait définitivement pas de se retrouver avec la police sur le dos une nouvelle fois.

Une fois dans une prison puis dans un hôpital psychiatrique lui avait suffit et en pensant à ça, il ne pouvait s’empêcher de songer à sa soeur à qui il tenait énormément. Celle-là même qui ne vivait plus par sa faute, ce qui assurait le fait que lui n’aurait jamais dû vivre et que sa soeur aurait dû pouvoir avoir la chance d’être heureuse, même si elle ne l’aurait sûrement jamais été avec le pauvre con qui lui servait de petit copain. Il détestait cet homme… quoique Mason n’était pas d’avis que ce soit réellement un homme, seulement un pauvre con qui ne détenait pas une once de cervelle et qui se permettait de faire pleurer sa soeur, sa Alya, celle pour qui il ferait tout. Il aurait pu le tuer, cet enfoiré, mais sa soeur avait refusé et s’était énervée, apeurée, quand Mason avait failli le faire. Elle avait préféré une personne qui n’avait rien dans le crâne à son petit frère qu’elle aurait dû vouloir protéger.

C’est ce qu’elle faisait, Mason.


Une larme coula sur la joue de celui qui pouvait aisément rappelé la déchéance et alla tomber sur le comptoir du bas-restaurant, même si on ne pouvait pas réellement appeler ça un restaurant. La nourriture, tout comme l’alcool, coûtait une fortune ici et en dehors des boissons, rien n’était vraiment de bonne qualité. Heureusement pour Mason, le prix trop élevé dissuadait la majorité des potentiels clients et pour lui, ce n’était jamais un problème puisqu’on pouvait le qualifier de riche malgré sa maison qui semblait plutôt miteuse. Il avait reçu un très grand héritage de la part de ses grands-parents paternels et ses grands-parents maternels qui étaient encore vivants continuaient de lui envoyer des chèques assez gros, sans compter son travail illégal qui lui rapportait beaucoup.

Alors il venait toujours ici pour boire et être tranquille, mais aujourd’hui, une étudiante avait décidé de venir déranger sa tranquillité et lui dire que les mots n’étaient pour lui qu’une pauvre bouée de sauvetage. Pourtant, il ne pouvait pas nier se noyer, se noyer dans tout ce qui constituait sa vie. Se noyer dans ses souvenirs, se noyer dans les substances dites illicites pour oublier le monde et la vie, se noyer dans les envies de mort, se noyer dans à peu près tout. Il ne pouvait nier ça. Sauf qu’il ne prenait pas les mots comme une bouée de sauvetage. On ne pouvait jamais se sauver avec les mots. On ne pouvait jamais sauver quiconque avec les mots sinon sans doute qu’il aurait pu ramener sa soeur à la vie, si les mots avaient tant de pouvoir.

Sauf qu’il avait décidé qu’il n’en avait plus rien à faire de cette étudiante alors il refusa de répondre quoi que ce soit à cette prétendue vérité qu’il refusait d’accepter en tant que telle. Les mots n’étaient pas une bouée de sauvetage, il n’avait jamais pu sauver sa soeur avec et il ne pouvait pas plus la ramener à la vie, alors les mots n’étaient rien que des mots éphémères qui n’avaient aucune valeur et il se décida de s’enfermer dans son silence en jugeant que ça valait bien mieux. Il aurait perdu son temps à trouver une réponse qui expliquait ce qu’il pensait et voulait dire et ce n’était pas du tout ce qu’il lui tentait.

Il releva sa tête et passa fébrilement une main dans ses cheveux en posant son regard non pas sur cette jeune fille, mais sur Arie qui était en effet bien présent, à côté de celle qui s’était faite intruse dans la journée de Mason. Il soupira légèrement en se foutant totalement de ce que la petite aurait pu croire de cette réaction. Elle devait se douter que le jeune homme l’avait entendu, mais ça non plus, ça ne dérangeait pas Mason qui ne désirait pas lui fournir la moindre petite parcelle de ce qui aurait pu ressembler à une réponse. Il voulait seulement retrouver sa tranquillité ou retrouver l’état provoqué par les cachets sur le marché noir.

Mais même s’il prétendait n’en avoir rien à faire de l’étudiante, il ne pouvait s’empêcher de l’observer tandis qu’elle regardait les prix de ce qu’elle avait commandé. À sa réaction, Mason avait aisément pu comprendre qu’elle trouvait le tout bien trop exagéré et que c’était à son avis bien trop coûteux pour ce que ça valait, et Mason était d’accord. Sauf que pour lui, l’argent n’était pas du tout un problème, bien loin de là, alors il s’en fichait et venait ici pareil, seulement pour le calme que ça lui offrait avec un barman qui n’en avait rien à faire de lui et se contentait de le servir, quand ce n’était pas l’homme blond qui se servait lui-même. Il payait toujours à la fin.

Mais il put rapidement voir la consternation et ce qui ressemblait à un début de panique sur le visage de la jeune fille qui avait sorti de ses poches un billet de cinq euros. Avait-elle suffisamment pour payer ? Mason en conclut que non, mais comme le barman n’était pas là et que l’endroit n’était pas pourvu de caméras de sécurité - autre point qui faisait que le jeune homme privilégiait cet endroit comme repère - elle aurait facilement pu partir sans payer et personne n’en aurait rien su. Sauf lui. Sauf qu’il n’aurait absolument rien dit. Il pouvait parfaitement comprendre qu’en étant aux études, la petite n’ait pas d’argent pour payer les sommes que ça demandait pour manger et boire ici. Elle ne semblait même pas avoir l’âge pour travailler, alors c’était encore plus compréhensible.

Elle semblait pourtant chercher quelque chose lorsqu’elle sortit son téléphone comme on sortait une réponse illuminatrice venant nous sauver. Néanmoins, les choses semblaient échapper au contrôle de l’intruse dans la bulle de l’ange déchu puisqu’elle se figea avant d’ouvrir son téléphone et de se crisper. Mason ne comprenait pas ce qui se passait et quelque part, il se disait que ce n’était pas du tout de ses affaires, que ça ne le regardait pas. C’était la fille de l’enfant qui avait décidé de venir dans un lieu où elle ne pourrait jamais payer ce qu’elle avait acheté, bien qu’elle ne s’en doutait sans aucun doute pas en venant ici en premier lieu.

Elle avait juste dû penser que c’était un bon lieu pour ne pas aller à l’école. Lorsque l’enfant chuchota, Mason eut le loisir de saisir un peu la situation. Vu que le bar était pour ainsi dire totalement vide à l’exception des deux, le moindre murmure était facilement à comprendre et entendre. Ainsi, la petite n’avait pas de vraie mère avec qui vivre ? Elle devait être adopté puisqu’elle avait dit être reniée à la naissance. Et donc sa mère avait pris la décision de revenir aujourd’hui la voir en ville et exigeait la présence de sa fille ? Les liens de sang… ça n’avait pas grande importance au final, les liens de sang. Les liens de sang n’empêchaient pas la haine, ils ne venaient pas non plus empêcher que tout se détruise et que l’on se rejette, comme on pouvait le prouver là, avec cette mère qui avait renié son enfant à la naissance en la laissant vivre avec d’autres gens. Mason se demandait si la petite fille avait fait plusieurs foyers d’accueil et familles ou si elle était dans la même depuis toujours. Sans même l’apprécier, il préférait pour elle que ce soit la deuxième option. Parce que c’était plus évident la stabilité.

Il la regarda se lever, la suivit des yeux sans parler. Il n’y avait rien à dire de toute façon. Qu’est-ce qu’il aurait bien pu dire ? Qu’il était désolé pour elle que sa famille soit éclatée ? Ça ne sonnait pas sincère. Surtout qu’il ne la connaissait pas et qu’être désolé ne viendrait pas arranger les liens avec sa mère et son père, même si elle n’avait pas parlé de son père alors il se contenta seulement de la regarder avec une étincelle de compassion dans les yeux parce que lui aussi connaissait la douleur d’une famille éclatée, dans un sens. Même si les deux situations étaient complètement différentes.

Il pouvait quand même comprendre dans une certaine mesure, après tout, mais ce n’était même pas important puisque cette étudiante n’en saura jamais rien de cette famille éclatée dans laquelle avait vécu Mason un jour, et elle ne saurait rien du fait qu’il pouvait comprendre un peu ce qu’elle vivait en ce moment même. Ce n’était pas grave, elle n’avait ni besoin de savoir ni besoin de le comprendre et Mason ne demandait rien du tout. Il se contentait encore une fois de seulement la suivre des yeux et la détailler, de voir s’il pouvait la comprendre même s’il n’en avait pas grand chose à faire d’elle. Il n’avait pas grand chose à faire des êtres humains en général et parvenait rapidement à les craindre plus qu’autre chose. Ça s’imposait beaucoup trop facile dans sa bulle et il avait besoin de beaucoup d’espace pour respirer correctement lui.

Elle se tourna alors vers lui et il l’écouta quand elle débita des paroles avant de partir en le laissant retrouver la solitude qu’il demandait depuis tout à l’heure. Pourtant, maintenant tout semblait étrangement vide malgré la présence d’Arie qui était toujours là. Sa mère était donc radine ? Et elle faisait porter ses valises à sa fille sans même la payer. C’était honteux. Il se promit que si un jour il venait à revoir l’étudiante, même s’il ne l’aimait pas, il lui donnerait de l’argent pour ce job improvisé qu’elle avait à remplir et pour lequel elle serait inévitablement en retard puisque la gare était loin, et qu’elle devait y être dans cinq minutes. Elle n’arriverait jamais à temps, mais ça n’avait pas eu l’air de vraiment la déranger.

En jetant un coup d’oeil à la place qu’elle occupait quelques instants plus tôt, il remarquait l’absence d’argent sur le comptoir. Comme conclut, elle n’avait pas assez d’argent pour payer et elle avait vu une occasion dans la venue de sa mère, ou plutôt une excuse. Elle ne semblait quand même pas du tout ravie du fait qu’elle devait aller chercher sa mère dans une gare qui se trouvait bien trop loin pour le temps alloué. Et surtout, elle qui aurait dû être en cours, elle aurait quand même été prise à aller chercher sa mère si elle y était réellement allée.

Ce n’était pas digne d’un parent aux yeux de Mason. Déjà, ne pas payer quelqu’un quand on l’affublait d’une tâche dont il ne voulait point, ce n’était pas honorable du tout. Mais en plus, demander à sa fille de la rejoindre à la gare alors que celle-ci se trouve normalement en cours, ce n’est pas du tout quelque chose que sa mère aurait dû faire et il pouvait comprendre un peu le comportement de la petite en voyant celui de sa mère biologique. Il se demanda alors sur quelle mère adoptive elle était tombée. Il la plaignait déjà en s’imaginant que celle adoptive n’était pas forcément mieux que celle biologique.

Après tout, la vie, quand elle se décidait, elle détruisait tout dans la vie de ses pions. Donc il était fort probable que la petite n’ait pas du tout eu de chance en allant dans une famille adoptive et tombant sur des parents qui n’avaient pas meilleure allure que ceux qui s’étaient décidés de l’abandonner à sa naissance. Mason se questionna aussi sur la place du père dans tout ça puisqu’elle n’avait rien dit sur lui et il finit par réaliser qu’il se posait encore beaucoup de questions. C’était ce que l’étudiante lui avait reproché de faire au tout départ. Il secoua la tête. Il ne se souciait pas du tout de ce qu’elle pensait et il avait bien le droit de s’interroger même si les réponses ne viendraient jamais et qu’il ne la recroiserait sans doute pas du tout.

Il se leva et s’étira en jetant un regard à Arie et lui adressant un sourire. Ce dernier descendit du siège et lui fit un signe d’au revoir qui voulait tout dire : son meilleur ami reviendrait le voir plus tard, mais pour le moment, il avait d’autre chose à faire. Mason hocha la tête et bailla, le sommeil le fouettant brusquement à présent. Il pensa alors à rentrer à ce qui pouvait ressembler à une maison barricadée, un champ de force à percer, pour se reposer et profiter de quelques heures de sommeil dans un lit qui n’est peut-être pas confortable, mais qui l’est bien plus que les bancs de la ville ou encore le sol d’une ruelle dépravée. Dans de telles conditions, n’importe quel lit se révélait confortable et puis, le seul lit que Mason avait vraiment trouvé inconfortable, c’était celui qu’il avait dû occuper pendant son court temps dans l’infirmerie de la prison au Canada, avant qu’on ne se décide de le transférer dans un hôpital psychiatrique situé en France parce que c’était le seul qui avait encore de place et que le juge avait déterminé qu’il était préférable pour l’homme instable d’être soigné plutôt que placé derrière les barreaux d’une prison fédérale. C’était sans doute mieux ainsi puisqu’il avait pu retrouver sa liberté même si on avait décidé qu’il suivait quand même ce que l’on nommait une conditionnelle. Mais il l’avait terminé. Depuis très peu de temps. Il devait faire attention pour ne pas attirer de nouveau l’attention sur lui au final.  

Il sortit de sa poche plusieurs billets de 20 et 50 euros et laissa la monnaie demandée ainsi qu’un peu plus sur le comptoir. Monnaie demandée pour ce qu’il avait commandé ainsi que ce que celle qui s’était incrustée dans ses pensées avait mangé, et ce que son écureuil à cette petite avait dégusté aussi. Il n’avait pas envie d’attendre que le barman sorte de l’endroit où il était parti se réfugier - peu importe ce que ce barman faisait - pour obtenir le change alors il laissa bien plus que le total des deux commandes et sortit du petit bar où on pouvait venir manger et boire autre chose que de l’alcool, mais qui n’avait pas assez de variété et de goût pour être un véritable bar-restaurant. Mason commença à se diriger en direction de sa maison pour pouvoir profiter d’un petit peu de repos, lui qui sentait ses yeux commencer à brûler, mais il s’arrêta brusquement. Il venait tout juste de se rappeler qu’il n’avait plus rien dans ses armoires et son frigo et donc qu’il était parfaitement dû pour une grande épicerie et il se dirigea donc vers le supermarché le plus proche en se demandant pourquoi on appelait ça un supermarché alors que ça n’avait absolument rien de super. C’était illogique.

Il finit par être rendu et il prit un panier et parcourut les allés. Il regardait longuement chaque produit céréalier, donc pâtes comprises. Il était dans cette rangée et il ne savait absolument pas quoi prendre alors son caddie restait totalement vide pour le moment, ce qui le désespérait. Il détestait ces endroits grouillant de monde, ce qui le perturbait encore plus alors qu’il tentait de savoir quoi prendre. Mason n’avait jamais vraiment aimé choisir des choses et donc l’épicerie prenait toujours des heures avec lui, surtout lorsque c’était pour remplir son frigo et ses armoires entièrement vidés après des mois. L’ange déchu et blond soupira en regardant tout autour de lui pour voir les gens se décider, eux, sur ce qu’ils voulaient prendre. Il continua ainsi de parcourir les rangées, en tentant de se fixer sur un produit ou un autre, prenant tout son temps sans même remarquer les minutes qui défilaient. Il finit par prendre un pain, un paquet de viande et une bouteille de vin. Lentement, Mason retourna dans une rangée où il y avait de la nourriture - c’était la rangée dessert. Son regard se posa alors sur une petite fille au loin qui semblait absorbée dans sa recherche d’un paquet de quelque chose et il prit quelques secondes avant de reconnaître l’étudiante avec qui il avait parlé il y a de cela même pas quelques heures. Ou peut-être quelques heures. Il n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il voulait la payer.

Mais il ne put s’empêcher de murmurer :
Pas encore elle…

bien qu’ensuite il se dirigea vers elle et s’arrêta à quelques mètres de sa personne en sortant un billet de 20 euros, ce que Mason considérait comme une bonne contribution pour la soutenir dans sa tâche d’endurer sa mère et trimballer ses valises de la gare à la maison.

Tiens, c’est pour toi. Considère ça comme la paye pour ta job improvisée.


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Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason) Empty Re: Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason)

Message par Noémie Attikamek Mer 12 Juil 2017 - 19:46

(j'ai enfin fini ! ha oui, pendant un mois, je pourrais pas venir sur le forum donc, ne te presses pas pour rp !)

Je commence à courir, jusqu'à ce que ma montre m'indique 15h55. C'est officiel, je suis en retard. Alors pourquoi je continue de courir ? Ça sert à rien de me presser : l'heure des "retrouvailles" est déjà passer, ça ne sert donc plus à rien de courir.
Je ralentie, doucement, avant de marcher à pas lent. Est-ce par esprit de vengeance ? Mais je me venge de quoi ? Probablement de tout. De ma futur impuissance.
J'arrive bientôt à la gare et, avant que ma détermination flanche, entre d'un pas vif dans le hall.
Natsu, comateux mais pas endormie - la course était trop... mouvementée pour lui  permettre de dormir - grogne au contact de ses oreilles fragiles du bruit des trains et de leurs voyageurs, en action perpétuelle. Il n'y a jamais grand monde dans la gare, mais le dôme de pierre et de verre transformait chaque murmures en cris, donnant l'impression que, au lieu d'être dans une gare presque à l'abandon, nous nous trouvions dans une auberge de renom bondée.
Bientôt, j'aperçois la seule personne immobile dans cette fourmilière, avec à ses pieds deux grandes valises, 3 moyennes et un "petit" sac à main. Ma "mère".
Elle était vêtue d'un pull moulant à manches courtes rouge, sur lequel étaient tricoter des tresses, sur un T-shirt bleu clair aux manches tombantes, comme les robes moyen-âgeuse. Le but de sa tenue était évidant : mettre en valeur sa beauté. Pull rouge pour ses lèvres, T-shirt bleu-clair comme son œil droit. Et en dernier, jupe grise claire avec des dessins au fils d'or, comme son œil gauche. Ma "mère" a les yeux vairons, et se fait un plaisir de le montrer au monde entier : l'un est bleu-clair, l'autre gris. Même si c'est pas l'évidence même, dès qu'on le sait, c'est la première chose qu'on voit à chaque fois qu'on la croise. Pour le reste de sa tenue, elle avait des bottes beige clair - comme sa peau probablement - avec un bord de fourrures. Elle portait également un collant et un long manteau noir jeté négligemment sur ses épaules avec une broche en argent accompagner de breloques bleus, sûrement pour faire "chic" et toujours dans le thème de ses yeux. Son visage était moins maquiller qu'ordinaire, comme si elle avait eut une foule d'imprévue l'empêchant d'être "présentable" - car pour elle, être présentable c'est être maquiller presque à l'excès. Sa coiffure aussi témoignait dans ce sens ; ses longs cheveux plus blond que le blé mûr étaient réussi à la va-vite dans un semblant de chignon, retenue à l'aide d'une pince.
Ma "mère" se tourne vers moi, grimace de dégoût à ma vue, et se pince les lèvres en prononçant :
<< Vous êtes en retard de 21 minutes Noémie Attikamek. Vous me faites honte... >>
Ça changer pas de d'habitude ça...
<< ... Depuis que vous êtes toute petite, je vous enseigne à être ponctuelle, mais vous n'avez jamais réussie à assimiler quelques chose d'aussi élémentaire. Mais ce n'est pas surprenant de votre part Noémie Attikamek. >>
Je grimace. Je déteste quand elle dit mon nom entier et quand elle me vouvoie, comme si j'étais une parfaite inconnue. Mais c'est quand même un peu le cas, si on oublie que je suis sa fille.
<< Mme Attikamek, désolé, mais j'étais en cours, car, ou cas où vous ne l'aurez pas remarquer, il est actuellement 16h06, c'est à dire que j'étais encore en cours il y a 6 minutes. >>
Mensonge. Je fini à 17h. Mais c'est pas grave. Magnifique est l'invention de l'école buissonnière.
Ma "mère" soupire et dit, comme si elle parlait à un bébé :
<< Je ne suis plus marier, j'ai donc repris mon nom de jeune fille "Mll Hearther". Allez-y, répétez après moi Noémie Attikamek : Ma-de-moi-sel-le-He-ar-ther. Vous avez compris Noémie Attikamek ? >>
Ma "mère" se fou de ma gueule : elle est plus assez jeune pour se faire appeler "mademoiselle".
<< De un MADAME Hearther, si vous voulez avoir une chance qu'Alice et George vous accueille chez eux, appelez-moi "Noémie" et de deux, je vous préviens, je ne suis pas un larbin donc je ne porterai pas vos valises, je n'ai pas à être présente à la seconde où vous me demandez, j'ai ce qui s'appelle une vie et des cours, je ne suis pas majeur, je ne vis pas seule dans une maison, je ne suis pas responsable de la maison des Roe d'ailleurs et donc, si vous voulez dormir là-bas, c'est eux qui décident si "oui" ou "non". Pas moi. Mais comme vous êtes une parfaite inconnue pour eux, il y a 0% de chance, quand on est optimiste, qu'ils vous dise "oui".
- Vous oubliez que c'est moi qui les paye pour vous garder Noémie Attikamek ! >>
Une claque fusse. C'était la première fois que je giflais ma "mère", même si ça me démanger à chaque fois que je la voyait et ce depuis mes 5 ans, et ça me fit un bien fou.  
<< Désolé Mme "La-Mère-Modèle-Et-Parfaite" mais c'est Papa qui paye tout les fraies me concernant chez les Roe. Et je vous rappelle que vous avez dis, devant la loi, que vous ne voulez absolument plus jamais me voir.
- Désolé Miss "Claque-Et-Leçon" mais maintenant, devant la loi, je suis votre  responsable légal. La responsable légale de Noémie Attikamek aujourd'hui, c'est moi. Et rappelez-vous combien de fois je vous ai dis de ne pas vous donner en spectacle en giflant les gens à tords et à travers Noémie Attikamek ! >> fit ma "mère" en essayant de récupérer de la dignité.
Ça pour être en tord, elle est en tord... C'est le mensonge de trop, le mensonge qu'il faut pas dire.
Ma main se lève, outrée. Depuis quand elle est responsable de moi, alors qu'elle n'a jamais avouer à la presse lors d'une interview sur son travail - mannequin pendant 3 ans - qu'elle avait une fille ?
Mais ma main est stoppé en plein vol, comme les injures dans ma bouche, restant, encore plein de rage, sur le bord de mes lèvres.
<< Votre "père" Qusay Attikamek, est en train de perdre de l'argent. Si il veut garder sa société en main, il faut qu'il arrête de payer les... ils s'appellent comment déjà Noémie Attikamek ?
- Les Roe, murmurais-je entre mes dents pour ne pas sortir d'insultes pour aller avec.
- Oui c'est ça, les Roe. Il a dont dut me donner votre garde et l'agent à déboursé qui va avec et comme j'ai repris mon travail de mannequin, je n'avais aucunes excuses pour refuser. De plus, devant la loi, en cas de problème, c'est moi qui récupère votre garde. C'est pas dure à comprendre Noémie Atikamek. En plus, à cause de ça, à cause de vous, Noémie Attikamek, mon mec m'a quitté, une femme avec une gamine qui faut entretenir ne l'intéresse pas.
- Ça je m'en doute bien, je suis un parasite pour tout le monde, vous la première, rappelais-je ironiquement.
- C'est pas une nouvelle Noémie Attikamek, mais une évidence. Passons : vous devez bien me dédommager là-dessus et j'ai le droit de vous placer en pensionnat. Donc, vous m'hébergez et point barre. Là encore, c'est simple à comprendre Noémie Attikamek.
- C'est simple de comprendre que ça s'appelle du chantage ça, Mme Hearther.
- Tant qu'on y est, allez me chercher de l'aspirine, j'ai mal à la tête à force de parler avec vous et le trajet en train était épuisant. Allez Noémie Attikamek, j'ai pas que ça à faire !
- Prenez des somnifères, une chambre d'hôtel et ça passera.
- Noémie Attikamek, prenez mes valises et allons-y.
- Désolé, je le rappel, mais je suis mineur et j'ai pas l'autorisation d'Alice et de George pour vous accueillir. Ha et, aussi, vous n'avez pas le droit d'exploiter les enfants Mme Hearther.
- Mademoiselle Hearther. Désolé de vous apprendre quelques chose Noémie Attikamek, mais il existe des pensionnats moins cher que votre place chez les Roe.
- Désolé de vous enseigner une évidence, mais les chambres d'hôtel sont payant, contrairement à une gentille demande d'hébergement chez les Roe. D'ailleurs, voici leur numéro pour que vous leur demandez, ajoutais-je crispée en tendant mon téléphone, c'est papa qui paye le forfait. >>
Madame Hearther observe le téléphone et la proposition. D'un geste vif, elle me l'arrache des mains. Dommage qu'elle soit impatiente et qu'elle ne sache pas utiliser sa langue pour demander poliment quelques chose, car il y a un code sur mon téléphone.
Pendant qu'elle s'acharne dessus, je regarde où est Natsu. Il était blottit au fond de ma poche. Je comprends bien pourquoi : moi aussi, dès que j'entends la voix de ma "mère", j'ai envie de me rouler en boule, comme un petit enfant, et d'attendre que le temps passe, que ma mère parte je-ne-sais-où et de pouvoir sortir, tremblotante, la tête de la protection de mes frêles bras. Réaction que, à 5 ans, je me suis interdit de ravoir : je ne laisserai jamais ma mère me blesser encore plus. Mais, au moins, ma "mère" n'a jamais essayer de me tuer. Malheureusement, ce n'est pas la même chose pour Natsu. Ma "mère", quand j'étais petite, m'avez effrayer ; Natsu, lui, avait était traumatiser. Le fait qu'il soit un écureuil ne change rien à ça : ma "mère" est son pire prédateur, prédateur contre lequel il ne peut rien. Je comprends tout à fait son envie de dormir, dans l'espoir de croire que la présence de Mme Hearther n'était qu'un mauvais rêve, et j'aimerai tant partager cette utopique vision des choses.
<< Noémie Attikamek, le code du téléphone. >>
Je soupire, et quitte les yeux effrayés de Natsu, pour me tourner vers son cauchemar.
<< Et le s'il-vous-plaît c'est pour les chiens ?
- Non, pour les personnes civilisés Noémie Attikamek. Catégorie dans laquelle vous n'arriverez probablement jamais à rentrer. >>
Soupire. Claque.
<< J'ai très bien compris que vous me considérée comme votre cabot, sauf que je suis une bâtarde, par une caniche pur-souche ; et les bâtards, ils dorment dans la rue et ils n'obéissent à personne : c'est bien ce que vous m'avez compris non, Mme Hearther ?
- Si j'avais voulue d'un chien, je l'aurai pris moins encombrant et moins chère Noémie Attikamek. Et qu'est que je vous ai dis au sujet des claques ? un peu de respect pour les adultes Noémie Attikamek.
- Si vous avez eut un chien, vous l'auriez tuer. Comme le respect.
- Preuve que vous n'êtes pas un chien Noémie Attikamek.
- Pas en apparence mais c'est tout comme : vous me promenez en laisse et je vous mord.
- Vous me gifle, ce qui est interdit Noémie Attikamek. Je vous l'ai répéter cent fois.
- Cent occasions de vous taire de perdues.
- Ce code Noémie Attikamek, c'est pour aujourd'hui ou pour demain. >>
Soupire. Si je répond demain, cette discussion va traîner en longueur, chose que le petit cœur de mon rongeur ne supporterait pas, d'après les tremblements et les grattements provenant de ma poche.
Je prends mon téléphone, tape rapidement 0827 - 27 août, jour où je suis arrivée chez les Roe et où j'ai quitté ma "mère" définitivement, enfin je l'espérais.
Je vais dans "contact", et appuie sur le dernier numéro de ma courte liste - à peine 6 personnes. Le téléphone commence à sonner, et je le tends à l'adulte.
<< Voilà. Pendant que vous suppliez les Roe de vous héberger, je vais m'acheter un truc. C'est pas que j'aurai pas aimer voir ça, mais je vous laisse votre... comment appelez-vous ça ? Votre dignité ? Voilà, votre dignité. Je reviens dans 10 minutes. >>
Je tourne des talons, ignorant les insultes de madame Hearther. J'avais besoin d'air frais, et vite : j'avais l'impression d'étouffer au contact de la femme.
En y réfléchissant un peu, ma "mère" était exactement comme la phrase de je-sais-plus-trop-qui, à quelques mots près : les belles paroles sont rarement sincères et les paroles sincères sont rarement belles. C'était exactement ça : les fois où elle parle gentiment avec beaucoup d'esprit, elle ment et les fois où elle dit la vérité, elle utilise des expressions peu jolie et polie.
Une fois sortie de la gare et de mes pensées, j'avais l'impression que le monde entier s'ouvrait à moi, avec des milliards de chemins et de possibilités. Mais je sais que je ne pourrais pas partir bien loin avec cette chaîne autour de ma cheville.
Natsu sort son museau de ma poche, respirant lui aussi de grandes goulées d'air frais.
À la vue de sa minuscule tête, un fin sourire s'étire sur mes lèvres, et je pars d'un pas vif avec le Supermarché, cacher derrière une avenue qui coupe la rue de la gare.
Chaque pas me libère un peu plus de l'emprise de Mme Hearther, m'éloigner de l'air malsain qu'elle dilate, et augmente la pression de la chaîne à ma cheville, chaîne que je traîne depuis ma nuit des temps et dont je croyais m'être débarrasser depuis 8 mois.
J'arrive devant la grande-surface et me jette presque dans la magasin : j'avais besoin de me noie dans la foule, de me gorger de bruit et d'odeur qui je sois pas celle d'une voix faussement-chaleureuse ou d'un parfum hors de prix.
J'inspecte chaque rayon, pour chasser de sous mes rétines l'image de ma "mère" et celle du temps qui passe. Ça fait presque quinze minutes que je suis partie : on ne change pas les mauvaises habitudes.
Soudain, une voix me stop dans mon pèlerinage.
<< Tiens, c’est pour toi. Considère ça comme la paye pour ta job improvisée. >>
Comment ça "la paye de ta job improvisée" ? Ça se dit d'abord "ta job" ? C'est français ça ? Et puis, qui est au courant dans ce supermarché que je dois servir de nounou-bonniche à ma très chère "mère", Mme Hearther ?
Je me tourne, plus agacée que curieuse, vers un billet de vingt euros. Je remonte la courbe du billet, jusqu'à la main qui le tient, le bras qui le tend et la personne qui le propose. L'Ange-Alcoolo. Pourquoi j'arrive pas à être surprise ?
Je refuse le billet et dit qu'une voix plus éteinte et lasse que cette que j'abordais fièrement au bar :
<< Peut-on acheter du courage avec 20 euros ? Non. Tu peux les garder. >>
Même si je rêvais de me faire de l'argent de poche, j'ai une fierté et cette dernière m'interdit de mendier dans les grands-surfaces, mais si c'est pour un bonne cause.
Attendez, si je comprends bien, l'Ange-Alcoolo vient de me proposer de l'argent pour m'aider ? Donc, il veut m'aider non ? Ça tombe bien - ou mal, selon le point de vue - pour lui car j'ai une idée si il veut se rendre utile.
Je sourie de toutes mes dents et dit de ma voix qui a retrouver toute sa joie et sa splendeur d'antan :
<< Par contre, si tu veux être utile l'Ange-Alcoolo, j'aurais besoin de tes deux bras, pour m'aider à porter les valises de cette très chère "mère" coff coff, ne t'en fais pas, c'est nerveux, madame Hearther. Petit détail : elle considère ça comme du bénévolat, n'attend pas à être payer. >>
J'avais l'impression d'arnaquer un pauvre petit garçon, au détail près que je lui disais la vérité, et donc que je ne l'arnaquais pas. Mais il faudrait que j'essaye un jour, ça à l'air bien drôle.

(Bon, désolé si je donne un caractère pourrie et distant à Alyssa, mais c'était comme ça que j'imaginais la mère de Nono depuis la création de l'adolescente. En faite, pour expliquer son comportement, c'est juste qu'elle a reporté sa honte sur Noémie, car sa famille a très mal prit le faite qu'elle tombe enceinte à 16 ans (c'est d'ailleurs pour ça qu'Alyssa a rapidement eut un mariage arrangée avec un homme d'affaire fou amoureux d'elle au Canada, ses parents voulaient la cacher). La cerise sur le gâteau : le père de l'enfant est un criminel. Dégoûtée, elle se venge donc sur Noémie : elle n'arrive pas à considérée comme sa fille l'objet de sa disgrâce, et va commencer en plus quelques liaisons par-ci par-là pour noyer son chagrin. En plus, elle était toujours gênée en la présence de No car elle est devenue mère à 17 ans, ce qui est extrêmement jeune. Elle se transforma petit à petit, devenant comme ses parents, quelqu'un de très soucieux de son image. Elle va donc "rejeter" Noémie, la petite tâche noire sur sa fameuse "image publique". Je sais, c'est très extrême, mais il ne faut pas oublier qu'elle s'est fait elle-même renier par sa famille et qu'elle n'est pas encore majeur, donc légèrement irresponsable. Désolé de casser un peu ce que tu avais imaginer (comme quoi elle partait pour protéger Noémie de Mason) mais ça peut devenir une raison secondaire de son départ et de son rejet, se disant que si personne de considère Noémie comme la fille d'Alyssa, personne ne la considérera également comme ta fille, toi le premier. Mais ça ne justifié pas assez à mon goût le mauvais caractère que je lui donne envers Noémie.)
Noémie Attikamek
Noémie Attikamek
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Autre(s) Compte(s) : Nuage de Feuille te Nuage de Brouillard
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Date d'inscription : 18/09/2016
Noms : Noémie Attikamek
Âge du Personnage : 13 ans
Clan : Bipède
Rang ou Métier : Collégienne
Apparence : Elle est de taille moyens et elle est fine. Elle a des cheveux brun et lisses qui lui font un carré au épaules. Ses yeux ont une drôle de couleur, un mélange entre le noisette et le gris.
Caractère : Elle a une forte tempérament et déteste s'ennuyer. Elle se mêle très souvent des affaires des autres et surtout des adultes. Dès que quelqu'un ment devant elle, elle ne peut s'empêcher de lui donner une claque.
Yens : 85
Lien(s) : Présentateur : Veuillez applaudir l'Extraterrestre, alias Karma, son voisin, qui supporte sa présence tout les jours quand elle viens scouhater sa maison/navette-spaciale !

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Présentateur : Applaudissez aussi Angel, qui réussie à bien s'entendre avec Noémie, malgré des chutes à partir de fenêtres ! En faite, pur votre santé, applaudissez.

Vous : (applaudissements)

Présentateur : Il faut aussi applaudir son compagnon à quatre pattes, avec qui elle mange amoureusement des yaourts, parce que c'est bon les yaourts, Fidji !

Vous : (applaudissements)

Présentateur : Et sans oublié... Noémie ! Applaudissez bien fort, s'il vous plaît !

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Présentateur : Et c'est fini pour aujourd'hui, à la prochaine !

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Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason) Empty Re: Bière et Grenadine (ou folie et innocence ^^) (priv. Mason)

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